Séminaires
Séminaire Genre, médias et communications,« “They mad ’cause I’m a girl”. Genre, race et sexualité dans l’industrie musicale hip hop », 16 mars 2018
Le vendredi 16 mars 2018, de 16h à 18h, le séminaire accueillera Keivan Djavadzadeh (Lille 2, Cresppa-LabToP) pour une intervention intitulée « “They mad ’cause I’m a girl”. Genre, race et sexualité dans l’industrie musicale hip hop » dans le cadre du séminaire Genre, Médias et Communication organisé par l’équipe EPIN du laboratoire COSTECH (UTC) et le laboratoire IRMECCEN (Sorbonne Nouvelle).
« “They mad ’cause I’m a girl”. Genre, race et sexualité dans l’industrie musicale hip hop »
Les rappeuses décrivent fréquemment l’industrie musicale hip hop comme un environnement masculin voire hostile aux femmes. Pourtant, depuis la fin des années 1970, plusieurs générations de femmes ont fait le choix d’investir cet espace, écoulant des dizaines de millions de disques et participant de manière significative au développement de cette musique, sans être reconnues à la hauteur de leur contribution la plupart du temps. Cette communication se propose de rendre compte du fonctionnement de l’industrie musicale hip hop et des voies de professionnalisation artistique pour les femmes rappeuses afin d’éclairer la position subalterne de ces dernières dans le monde du rap. À travers un examen des différentes scènes rap féminines, il s’agira également d’observer comment des constructions stratégiques de la féminité articulées à la race permettent à des femmes rappeuses de s’adapter à des contextes changeants et souvent défavorables et de s’imposer dans un univers majoritairement masculin.
Attention, la séance se déroulera le vendredi 16 mars à l’ISCC, 20, rue Berbier-du-Mets 75013 Paris – salle Akoun (métro Gobelins).
Prochaine séance du séminaire :
Vendredi 4 mai 2018, 16h-18h, IMI - Salle De Vinci Julie Abbou (Aix-Marseille Université, LPL) « Pratiquer une politique de la grammaire : Média obliques, cultures politiques subversives, républicanisme linguistique, gender-washing et autres lieux d’achoppement politique du genre en langue ».