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Nouveautés parutions

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Février 2012

    Livres
  • AMEY Patrick, LEROUX Pierre (dir.), L’échange politique à la télévision. Interviews, débats et divertissements politiques, Paris, L’Harmattan, 2012, 222 p., 23 euros.

    Quel est le sens de la relation entre acteurs politiques, journalistes ou professionnels du divertissement dans les divers programmes proposés aujourd’hui aux téléspectateurs ? Peut-on se contenter d’opposer le sérieux et la profondeur de certaines émissions à la légèreté des talk-shows ? A quels types de transformation de l’activité politique, de la télévision ou des attentes des téléspectateurs renvoient l’existence et le succès de ces programmes ?
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=36085

  • BARBIER-BOUVET Jean-François, PELLIZZARI Amandine, SPAVENTA Paola, Les jeunes et la presse magazine, Paris, Éditions de la Bibliothèque publique d’information/Centre Pompidou, 2011, 178 p.

    On les croit rebelles à l’imprimé, accrochés à leurs téléphones portables et addict de Facebook. Pourtant, à l’heure d’Internet, l’intérêt des adolescents et des jeunes adultes pour la presse magazine ne faiblit pas. Comment expliquer cet attrait persistant pour le magazine imprimé ? Une enquête en trois temps apporte ici des éléments de réponse. Jean-François Barbier-Bouvet dresse un état des lieux en observant finement l’impact des principaux titres de la presse magazine chez les 15-30 ans. Paola Spaventa et Amandine Pellizzari ciblent pour leur part la tranche d’âge des 20-30 ans. Elles présentent une étude sémiotique portant à la fois sur les titres les plus en affinité avec cette tranche d’âge et sur ceux qui, au contraire, malgré leur volume de diffusion important, voient les jeunes adultes sous-représentés dans leur lectorat. Enfin, la synthèse de l’étude de réception qu’elles ont menée à partir d’entretiens approfondis et de focus groups vient compléter l’ouvrage. Pour Jean-François Barbier-Bouvet, la lecture des magazines fait sans doute le pont entre la lecture en continuité, propre au livre, et la lecture de prélèvement, propre à Internet. En ce sens, la presse magazine se présente aujourd’hui comme un véritable laboratoire des nouvelles manières d’écrire. Et de lire.
    En savoir plus : http://editionsdelabibliotheque.bpi.fr/livre/?GCOI=84240100854950&fa=description

  • BENARD Nicolas (dir.), Festivals, Rave parties, Free parties. Histoire des rencontres musicales actuelles en France et à l’étranger, Paris, Camion Blanc, 2012, 642 p., 36 euros.

    Depuis Woodstock en 1969, le festival correspond à un temps mythique, il est un événement rituel pour les amateurs de musiques actuelles, et ce quelle que soit la tribu à laquelle ils se rattachent. Lieu de communion et de convivialité, théâtre de rencontres et d’échanges, rite de passage pour intégrer une subculture, il représente un moment charnière dans la vie de l’homo culturalis. Rien que dans l’Hexagone, 2 000 rencontres musicales se déroulent chaque année. En ce début de 21e siècle, le festival est donc un objet culturel essentiel qui méritait enfin une étude pluridisciplinaire. Les 24 textes qui composent ce livre offrent du monde festivalier contemporain un panorama certes non exhaustif, mais suffisamment composite pour entraîner le lecteur dans un voyage par-delà les frontières géographiques et musicales.
    En savoir plus : http://www.camionblanc.com/?p=detail_livre&ID=287

  • BURNS Maureen, BRÜGGER Niels (dir.), Histories of Public Service Broadcasters on the Web, New York, Peter Lang, 2012, 232 p., 60 euros.

    This edited volume details multiple and dynamic histories of relations between public service broadcasters and the World Wide Web. What does it mean to be a national broadcaster in a global communications environment ? What are the commercial and public service pressures that were brought to bear when public service broadcasters implemented web services ? How did « one-to-many » broadcasters adapt to the « many-to-many » medium of the internet ? The thematic organisation of this collection addresses such major issues, while each chapter offers a particular historical account of relations between public service broadcasters and the World Wide Web.
    En savoir plus : http://www.peterlang.com/index.cfm?event=cmp.ccc.seitenstruktur.detailseiten&seitentyp=produkt&pk=58353&cid=533

  • CHÉRON Bénédicte, Pierre Schoendoerffer, Paris, CNRS Editions, 2012, 296 p., 27 euros.

    La 317e section (1964), La section Anderson (1966), Le Crabe-Tambour (1976) : beaucoup des films de Pierre Schoendoerffer sont devenus cultes. L’aventure, les guerres de décolonisation, tel est l’univers du grand cinéaste, ancien cameraman de l’armée qui participa au conflit indochinois. Né en 1928 dans une famille alsacienne, Pierre Schoendoerffer fait partie de ceux qui furent marqués par la défaite de 1940, l’Occupation, la Guerre froide. En Indochine, il se lia à une génération de jeunes officiers qui allait être prise dans le chaos de la guerre, de l’Asie du Sud-Est à l’Algérie. Devenu cinéaste, quelle relation entretient-il avec l’histoire ? Contribue-t-il à l’édification d’un récit national de la décolonisation alors que les créations littéraires et cinématographiques sur ces combats demeurent rares ou polémiques ? Et quelle part donner à son oeuvre romanesque ? C’est entre fiction et histoire que Bénédicte Chéron nous présente cet artiste hors norme. Un essai stimulant qui renouvelle en profondeur notre connaissance d’une oeuvre sensible et révélatrice des pulsations de l’histoire.
    En savoir plus : http://www.cnrseditions.fr/Cinema/6553-pierre-schoendoerffer-benedicte-cheron.html?utm_source=Newsletter20&utm_medium=emailing

  • COMPERE Daniel, Les Romans populaires, Paris, Éditions de la Sorbonne nouvelle, 2012, 146 p., 10 euros.

    Au début du XIXe siècle, un phénomène de grande ampleur donne naissance à une littérature qui s’adapte à la démocratisation de la lecture et au développement de nouvelles formes de publication : les romans populaires. De grands romanciers connaissent alors une véritable consécration : Eugène Sue, Alexandre Dumas, Pierre-Alexis Ponson du Terrail, Emile Gaboriau, Jules Verne, suivis au xxe siècle par Maurice Leblanc, Gaston Leroux, Georges Simenon, Léo Malet et Frédéric Dard. Mais bien souvent leur succès s’accompagne de l’absence de reconnaissance des instances littéraires que sont la critique, les académies ou l’enseignement. Cet ouvrage s’intéresse à ce domaine littéraire en mal de reconnaissance et en propose un panorama historique qui retrace leur évolution du xixe au xxe siècle. Au cours de cette évolution, les romans populaires présentent des traits permanents qui permettent de les caractériser, mais posent aussi la question de la méthode pour les aborder. Faisant le point sur les travaux critiques qui leur sont consacrés, cet ouvrage propose de découvrir un domaine de la littérature rarement abordé et d’éclairer sur les plaisirs que peuvent apporter ces romans, leur lecture ou leur étude.
    En savoir plus : http://psn.univ-paris3.fr/A_paraitre/Catalogue_general/Liste_des_ouvrages/savoirplus2.htm

  • DOIZY Guillaume, PORTE Didier, Présidents, poil aux dents ! 150 ans de caricatures présidentielles, Paris, Flammarion, 2012, 224 p., 25 euros.

    "A la veille des élections présidentielles, ce superbe ouvrage richement illustré tombe à point pour mettre en perspective, comme l’écrit Didier Porte dans son avant-propos, la fonction présidentielle et ses servitudes. Les vingt-trois présidents qui se sont succédé de Louis-Napoléon Bonaparte à Nicolas Sarkozy sont présentés par Guillaume Doizy par ordre chronologique et toujours selon le même modèle. Un rappel historique, nécessaire, permet au lecteur de se remémorer les faits et gestes marquants de chaque président, avant que ne soit évoqué le sort réservé à chacun dans la caricature (française, à quelques exceptions près). Divers dessins, dans l’ensemble excellemment reproduits et dotés d’un commentaire conséquent bienvenu, forment le socle du discours tenu sur chaque président. Ces documents sont tirés essentiellement de la presse satirique, mais aussi de quotidiens, de magazines, notamment pour l’époque la plus récente. L’intitulé de chaque chapitre suggère de façon synthétique l’image que les dessinateurs ont retenue de chacun : Louis-Napoléon Bonaparte est traité de « fossoyeur », Adolphe Thiers de « girouette »… et Nicolas Sarkozy d’ « hyper bling-bling »."
    En savoir plus : http://caricaturesetcaricature.over-blog.com/article-presidents-poil-aux-dents-150-ans-de-caricatures-presidentielles-98741869.html

  • GLEVAREC Hervé (dir.), Histoire de la radio. Ouvrez grand vos oreilles !, Paris, Silvana Editoriale / CNAM, 2012, p. 144, 19,5 euros.

    Les premières émissions de la radio française sont diffusées en 1921 sur les ondes de Radio Tour Eiffel. En quatre-vingt-dix ans d’existence, la radio s’est imposée comme le média préféré des Français. Univers fascinant, elle a formé, bien avant Internet, une formidable porte d’entrée vers le monde entier, permettant de capter des sons, des musiques et des voix de n’importe quelle partie de la planète. Associé à Radio France et à l’Institut national de l’audiovisuel, le Musée des arts et métiers célèbre l’histoire de la radiodiffusion dans une grande exposition patrimoniale réunissant objets, documents et archives sonores. L’occasion de découvrir, de part et d’autre du poste récepteur, ceux qui ont fait ou qui font la radio : techniciens, réalisateurs, programmateurs et bien entendu grandes « voix », témoins des différentes époques de la radio. L’exposition s’intéresse également aux auditeurs, aux pratiques liées à l’écoute de la radio, du poste à galène au podcast. Accompagnant l’exposition, cet ouvrage en développe le propos à l’aide d’études inédites, rédigées par les spécialistes de l’histoire, de la technique et des publics de la radio. Il comporte un catalogue de l’ensemble des œuvres présentées dans l’exposition, constituant un véritable outil documentaire de référence sur la radiodiffusion.

    Introduction de Hervé Glevarec.
    Textes : Caroline Ulmann-Mauriat, Cécile Méadel, Aurélie Luneau, Denis Maréchal, Thierry Lefebvre, Jean-Jacques Cheval, Christophe Deleu, Hervé Glevarec, Marie-Sophie Corcy.


    En savoir plus : http://www.silvanaeditoriale.it/catalogo/prodotto.asp?id=3470

  • KALIFA Dominique, RÉGNIER Philippe, THÉRENTY Marie-Eve, VAILLANT Alain (dir.), La civilisation du journal. Histoire culturelle et littéraire de la presse au XIXè siècle, Paris, Nouveau monde éditions, 2012, 1769 p., 39 euros.

    Voici, observée pour la première fois du double point de vue historique et littéraire, une histoire à la fois panoramique et détaillée du siècle d’or de la presse écrite française. De 1800 à 1914, par son mode de production de plus en plus industriel, par sa diffusion de plus en plus massive, par les rythmes nouveaux qu’il impose à la vie sociale et par ses multiples interférences avec la littérature, les sciences et les arts visuels, le journal modifie en profondeur l’ensemble des activités et des représentations, projetant les institutions, les classes, les individus, la raison et l’imagination dans une culture de la « périodicité » et du flux permanent de l’information. Ce passage rapide et global à un tout nouvel espace-temps de l’écriture et de la lecture constitue une mutation anthropologique majeure, l’entrée dans l’ère « médiatique ». Mesurer les effets du journal sur la marche de la société et sur la configuration des esprits, c’est reconnaître rétrospectivement l’existence et la marque d’une « civilisation du journal », au sens même où Lucien Febvre avait mis en lumière la « civilisation du livre » née de l’invention de l’imprimerie. L’originalité et l’abondance des études que l’on découvrira ici, aussi bien sur la genèse de l’écriture journalistique que sur les évolutions de l’industrie de la presse ou de la culture de masse, font de cet ouvrage une référence unique. Au moment où le XXIe siècle bascule dans le numérique, les féconds croisements de disciplines et de problématiques que propose La Civilisation du journal refonde et relance la réflexion sur la communication moderne. Cette entreprise collective sans précédent associe trois équipes de recherche et plus de soixante auteurs venus de la littérature comme de l’histoire politique, culturelle et sociale.
    En savoir plus : http://www.nouveau-monde.net/livre/?GCOI=84736100945110

  • MAYAFFRE Damon, Nicolas Sarkozy. Mesure et démesure du discours (2007-2012) , Paris, Presses de Sciences Po, 2012, 368 p., 23,70 euros.

    Le sarkozysme constitue une rupture dans l’histoire politique de la Ve République. Dénonçant la pensée unique, rompant avec les codes lexicaux ou la bienséance discursive, Nicolas Sarkozy invente, jusqu’à choquer, une nouvelle forme d’expression dissensuelle au service d’une idéologie néo-droitière ou post-État providence. Discours populaire ou discours populiste ? Réformes sincères ou révolution conservatrice ? Président du peuple ou président des riches ? Sarkozy réhabilite-t-il la politique en abordant des questions fondamentales, comme celle du capitalisme, délaissées par ses prédécesseurs ? Ou l’abîme-t-il en s’abandonnant à des thématiques démagogiques ou compassionnelles, quitte à détourner la réflexion des citoyens vers le fait divers ? Damon Mayaffre révèle, à travers l’analyse de centaines de discours et d’interviews, les mots favoris du président, ses secrets rhétoriques, ses figures de style et les procédés manipulatoires. Il recourt aux sciences du langage pour analyser les traits linguistiques du discours, à l’histoire pour déceler ce qui relève de la modernité, de l’orléanisme à la Guizot ou du pétainisme, et aux sciences politiques pour comprendre Nicolas Sarkozy dans son temps. Il pose le verbe comme essence du politique et le volontarisme verbal comme définition du sarkozysme.
    En savoir plus : http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100954540

  • MERLINO Jacques, Profession reporter. Carnets de route 1973-1998, Paris, L’Harmattan, 2012, 210 p., 21 euros.

    Ce livre est le fruit de trente-cinq années de reportages à travers le monde durant le dernier quart du vingtième siècle : guerre du Liban ; guerre du Golfe, guerre en Yougoslavie, révolution roumaine, libération des pays de l’Est, famine en Afrique... Il est aussi témoignage de rencontres exceptionnelles avec Simone de Beauvoir, Francois Mitterrand, Lech Walesa, Woody Allen, Elie Wiesel... Il est enfin une réflexion sur le métier de journaliste, sa liberté, et ses difficultés de saisir le réel et d’en rendre compte.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=35920

  • OUAIDAT Jad, La représentation du monde arabo-musulman à la télévision française, Paris, L’Harmattan, 2012, 304 p., 27 euros.

    En partie centré sur la médiatisation de la société irakienne pendant la guerre de 2003, cet ouvrage tente de réfuter l’idée d’un Orient uniforme, et de répondre à une question cruciale de notre époque : comment rendre compte de l’étranger ? Comment la télévision, par le biais du journal télévisé, construit-elle l’image d’une autre culture dans un contexte de guerre ? Explique-t-elle bien l’autre ? N’est-elle pas davantage produtrice de représentations sociales que rapporteuse de faits ?
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=35950

  • PIERRE Sylvie (dir.), La Télévision, le temps des constructeurs. Jean d’Arcy, pensée et stratégies d’un père fondateur, Paris, L’Harmattan, 126 p., 15 euros.

    Jean d’Arcy est l’un des pères fondateurs de la télévision française des années 1950, à l’origine de l’Eurovision et du concept du droit de la communication. Interrogeant ses représentations de la télévision, ces actes visent à une lecture de son œuvre par la communauté scientifique pour mettre au jour les théories exposées, les modèles développés, les paradigmes utilisés et les perspectives envisagées. Au delà de ces aspects, il s’agit aussi de comprendre comment s’est construit l’espace audiovisuel français, voire européen.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=35755

  • PINSOLLE Dominique, Le Matin. Une presse d’argent et de chantage (1884-1944), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2012, 354 p., 20 euros.

    Ce livre retrace l’histoire du journal Le Matin à partir de sources jusque-là inexploitées. Le Matin est à la fois le premier quotidien « à l’américaine » lancé en France (en 1884) et le premier titre à reparaître sous l’Occupation. Dès le départ dirigé par un affairiste sans scrupules, il devint cependant très rapidement une feuille de chantage et un organe corrompu largement discrédité. Au-delà du cas particulier, ce livre entend poser la question de la liberté de la presse en régime capitaliste.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2826

  • ROBERT Valérie, La presse en France et en Allemagne. Une comparaison des systèmes , Paris, Éditions Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2012, 184 p., 13 euros.

    En quoi la presse allemande est-elle « allemande » ? En quoi la presse française est-elle « française » ? Quelles sont leurs spécificités respectives ? Cette présentation croisée de la presse en France et en Allemagne vise à répondre à ces questions par un état des lieux actuel. Une comparaison des deux systèmes permet de décrire et d’expliquer autant leurs ressemblances que leurs divergences, en décentrant le regard pour remettre en cause quelques idées reçues. On aborde ainsi le cadre juridique, le rapport de la presse à l’Etat, le modèle économique, la propriété de la presse, les différents types de presse, les pratiques journalistiques, sans oublier la presse en ligne.
    En savoir plus : http://psn.univ-paris3.fr/A_paraitre/Catalogue_general/Liste_des_ouvrages/savoirplus6.htm

  • SAUVAGE Monique, VEYRAT-MASSON Isabelle, Histoire de la télévision française de 1935 à nos jours, Paris, Nouveau monde éditions, 2012, 22 euros.

    Instrument du pouvoir et objet domestique, entreprise de spectacle et organe d’information, la télévision s’est imposée comme un média central des soixante dernières années. Comment en France, comme dans les autres démocraties occidentales, la télévision a-t-elle émergé de l’ombre de la radiodiffusion ? Comment se sont forgés, sous monopole public, les liens avec le pouvoir politique, mais aussi la légitimité naissante d’un art du spectacle à part entière ? Dans quelles conditions l’organisation de la concurrence, et l’installation – dans des conditions tumultueuses – d’un secteur privé, a transformé le paysage audiovisuel ? Comment ont évolué dans le marché les entreprises publiques et privées de télévision et l’offre de programmes ? Quelle est la nouvelle place de la télévision depuis l’apparition de la révolution numérique ? Cette Histoire de la Télévision propose des repères clairs pour comprendre les étapes majeures des relations entre télévision et pouvoir politique, la généalogie des techniques et l’évolution des programmes et des rapports avec le public, la transformation des modèles économiques.
    En savoir plus : http://www.nouveau-monde.net/livre/?GCOI=84736100367340

    Articles/Revues
  • "Festivals et sociétés en Europe XIXe-XXIe siècles", Territoires contemporains, Janvier 2012. Sous la direction de Philippe Poirrier.

    Introduction
    Les festivals en Europe, XIXe-XXIe siècles. Une histoire en construction - Philippe Poirrier (uB-CGC)

    Festivals et politiques culturelles
    Le rôle des festivals à l’aune des ambitions urbaines - Anne-Marie Autissier (Université Paris 8)
    Festivals de cinéma et politiques culturelles dans l’Europe de la guerre froide : diversité des enjeux et des acteurs - Caroline Moine (UVSQ)
    La festivalisation de la vie culturelle berlinoise - Boris Gresillon (Université de Provence)
    Les festivals, miroirs et vitrines de l’identité culturelle irlandaise - Alexandra Slaby (Université de Caen)
    Le festival des Nuits de Bourgogne. Décentralisation artistique, militantisme et politiques culturelles locales (1954-1984) - Philippe Poirrier (Université de Bourgogne)
    Entre politique culturelle et mission éducative : l’expérience Novosonic ? Réflexions et premier bilan d’une pratique culturelle et pédagogique - Philippe Gonin (Université de Bourgogne)

    Festivals et création artistique
    Richard Wagner à Bayreuth : de l’imaginaire à l’institution (1834-1883) - Philippe Reynal (Université de Paris IV Sorbonne)
    Histoire d’un brise-glace : le festival Why Note et son public - Philippe Lalitte (Université de Bourgogne)
    L’interdiction des festivals pop au début des années 1970 : une comparaison franco-britannique - Florence Tamagne (Université de Lille III)
    Le rôle des festivals de musiques actuelles dans le dynamisme de la scène pop nantaise - Gérôme Guibert (Université Paris III - Sorbonne nouvelle)
    Le cinéma d’auteur au festival de Cannes à la S.F.R. et à la Quinzaine des Réalisateurs - Olivier Thevenin (Université de Haute-Alsace)

    Les publics des festivals
    Observer les publics des festivals. Approche stratégique et renouvellement sociologique - Aurélien Djakouane et Emmanuel Négrier (CNRS-CEPEL)
    Les festivals dans la sphère culturelle en France - Jean-Louis Fabiani (EHESS)


    En savoir plus : http://tristan.u-bourgogne.fr/UMR5605/publications/Festivals_societes/Festivals.html

  • "Histoire et caricature", TDC, n° 1029, février 2012. Coord. : Pascal Dupuy

    Traits pour traits, par Pascal Dupuy
    Aux origines du genre, par Marial Guédron
    Napoléon et la caricature, par Philippe de Carbonnières
    L’Assiette au Beurre, par Michel Dixmier
    Femmes croquées, par Annie Duprat
    L’histoire à la rescousse, par Guillaume Doizy
    « Le dessin satirique n’a rien perdu de sa force », interview de Riss
    En savoir plus : http://www.caricaturesetcaricature.com/article-un-numero-de-la-revue-tdc-sur-histoire-et-caricature-97931148.html

  • "Images de territoires et « travail territorial » des médias", Études de Communication, n° 37, 2011. Coord. : Jacques Noyer, Bruno Raoul, Isabelle Pailliart.

    Ce numéro d’Études de Communication se donne pour objet d’étudier les images et imaginaires de territoires produits, entretenus, « travaillés » par les médias, locaux et nationaux. Comment l’information – entendue à partir de la variété de ses supports et de ses formats médiatiques – participe de la construction territoriale, envisagée comme opération symbolique, comme structuration identitaire, comme élaboration collective ? L’intention est ainsi de cerner ce que l’on peut identifier comme « travail territorial », d’étudier en quoi les médias font médiation dans le rapport au(x) territoire(s). Dans le contexte du déploiement de stratégies de reconfiguration territoriale, d’évolution des formes de l’engagement public et des pratiques culturelles/médiatiques des individus, cette livraison se propose de mettre l’accent tant sur la question du rapport au lieu – en quoi et comment les médias parlent des lieux et des espaces, qu’ils contribuent à configurer, dans et par les contenus qu’ils produisent et les structures signifiantes qu’ils agencent – que sur celle du sens des lieux entretenu et façonné par les médias, et par là sur les images et imaginaires ainsi associés aux lieux.
    En savoir plus : http://edc.revues.org/

  • "L’indépendance éditoriale : approches internationales", Communication & langages, n° 170, décembre 2011.

    Trois ans après la publication d’un premier dossier consacré à l’indépendance éditoriale (Communication & langages, 156, juin 2008), l’actualité des débats professionnels semble ne plus accorder la même importance que naguère à cette question. Le numérique occupe désormais très largement les esprits aux prises avec la recherche de modèles d’affaires, avec les enjeux juridiques liés à la numérisation des fonds et aux contrats d’auteurs, et avec les avancées technologiques (formats, interopérabilité, systèmes de protection et de paiement…). Pour autant, il suffira de se souvenir des grandes opérations menées il y a une dizaine d’années par le groupe Vivendi pour se convaincre de la relation directe entre le développement du numérique et la question de l’indépendance. Celles-ci avaient fini de mettre en évidence le passage à un contexte résolument international qui appelait à dépasser une approche de la question limitée à la situation française. C’est l’ambition à laquelle veut contribuer ce second dossier en s’intéressant à la conception et aux réalités de l’indépendance dans quatre environnements géographiques, politiques et linguistiques très différents : l’Amérique latine, la Grande-Bretagne, la Belgique et l’Italie.
    En savoir plus : http://www.necplus.eu/action/displayIssue?jid=CML&volumeId=2011&issueId=170&iid=2436388

    Multimedia

Janvier 2012

    Livres
  • BACOT Paul, Les mots des élections, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2012, 10 euros.

    Ce qui caractérise les systèmes politiques pluralistes, c’est que la concurrence pour le pouvoir, loin d’être niée et combattue, y est reconnue, valorisée et organisée dans des compétitions appelées élections. Les mots des élections seront donc les mots de la concurrence et de la compétition, souvent repris du discours de l’économie, du sport et de la guerre. Cette lutte pour la détention des postes de pouvoir et les avantages qui s’y rattachent est inséparable d’une autre lutte : celle pour l’imposition d’une représentation du monde. Du coup, les mots des élections sont ceux d’une conflictualité sociale généralement figurée dans un espace métaphorique, au sein duquel la position des individus, groupes, partis, programmes, idéologies, symboles… et mots est l’enjeu de luttes constantes. Ils sont utilisés par les acteurs politiques, les journalistes et les politologues, mais aussi par les citoyens parlant des élections avec parents, amis, voisins ou collègues.
    En savoir plus : http://w3.pum.univ-tlse2.fr/-Manuels-.html#41

  • BOURQUIN Laurent, HAMON Philippe, KARILA-COHEN Pierre, MICHON Cédric (dir.), S’exprimer en temps de troubles. Conflits, opinion(s) et politisation de la fin du Moyen Âge au début du XXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2012, 240 p., 15 euros.

    Aborder les questions de conflits, d’opinions et de politisation sur le temps long, comme le propose cet ouvrage, permet d’ouvrir de nouvelles pistes et de se prémunir tout autant des fausses continuités que des ruptures illusoires. L’émergence de l’opinion publique se produit-elle, comme le pensait Habermas dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, ou bien plus tôt ? De même, la notion de politisation doit être maniée avec précaution, pour éviter toute forme d’évolutionnisme un peu naïf. Ce livre voudrait ainsi sortir de certaines impasses nuisibles à la recherche historique et nourrir un dialogue constructif avec l’ensemble des sciences sociales.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2802

  • COULOMB-GULLY Marlène, Présidente : le grand défi. Femmes, politique et médias, Paris, Payot, 2012, 400 p., 23,5 euros.

    Si les femmes de pouvoir ont toujours existé, les femmes chefs d’Etas, démocratiquement élues, restent l’exception. En France, le fait est inédit, même si plusieurs d’entre elles se sont portées candidates depuis la première élection du président de la République au suffrage universel en 1965. Elles sont neuf en attendant celles qui, dans leur sillage, relèveront à nouveau le grand défi de l’investiture suprême. Toutefois le geste, voire la geste, de ces pionnières reste avant tout symbolique : aucune en effet, jusqu’en 2007, ne pouvait espérer figurer au second tour. Il n’en est que plus fort dans la rupture qu’il instaure et la brèche ainsi ouverte. C’est le regard des médias sur ces femmes politiques qui constitue l’objet de la présente étude dont la Ve République est le cadre. Révélateurs de l’imaginaire dominant autant qu’ils contribuent à le construire, les médias sont un creuset des représentations collectives. Quels portraits brossent-ils de ces femmes hors du commun et en quels termes les évoquent-ils ? Que nous disent-ils de l’articulation du masculin et du féminin au regard de la légitimité politique et de son évolution au cours des dernières décennies ? Autant de questions auxquelles s’efforce de répondre cet essai vif et enlevé, non dénué d’ironie, qui voudrait voir enfin démentie la formule selon laquelle, en France, les femmes sont candidates et les présidents sont des hommes.
    En savoir plus : http://www.payot-rivages.net/livre_Presidente--le-grand-defi-Marlene-Coulomb-Gully_ean13_9782228907125.html

  • DUGAST Jacques, La vie culturelle en Europe au tournant des XIXe et XXe siècles, Presses universitaires de Rennes, 2012, 240 p., 15 euros.

    Ce manuel examine la mosaïque des cultures qui se côtoyaient en Europe au tournant des XIXe et XXe siècles, l’émergence de conceptions inédites de l’art, source d’une créativité intense qui s’est perçue comme « moderne ». Il analyse aussi les données de la crise qui caractérisa ce moment de l’histoire culturelle où l’hégémonie des modèles européens allait être mise en question. Il invite à mieux connaître ce temps qui est à l’origine de notre actuelle modernité. Ce livre a été édité une première fois en 2001 par les Presses universitaires de France.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2795

  • LAVERY David, HOWARD Douglas L., LEVINSON Paul , The Essential Sopranos Reader, Lexington, University Press of Kentucky, 2012, 406 p., 49 euros.

    The Sopranos is recognized as the most successful cable series in the history of television. The Washington Post has called the popular series, winner of twenty-one Emmys and five Golden Globes, “the television landmark that leaves other landmarks in the dust.” In every aspect—narrative structure, visual artistry, writing, intertextuality, ensemble acting, controversial themes, dark humor, and unflinching examinations of American life—The Sopranos has had few equals. Offering a definitive final assessment of the series, The Essential Sopranos Reader aims to comprehensively examine the show’s themes and enduring cultural significance. Gender and ethnicity, the role of dreams, the rebirth of HBO, the series’ controversial finale, and other topics come under scrutiny in this highly accessible, engaging collection. The book concludes with an interview with Dominic Chianese, who played Uncle Junior in all six seasons of the show.
    En savoir plus : http://www.kentuckypress.com/live/title_detail.php?titleid=2605

  • LE GOFF Jacques, Graines de quotidien. À la une d’Ouest-France (2001-2011), Presses universitaires de Rennes, 2012, 274 p., 20 euros.

    Ce volume réunit les « Points de vue » publiés par Jacques Le Goff dans Ouest-France entre 2001 et 2011. Attentif à l’évènement dans le quotidien, il revient avec constance dans ces chroniques à ses préoccupations : l’éthique, les droits de l’homme, les questions sociales et politiques, le droit et le monde du travail, la démocratie et le vivre ensemble. Avec Mounier et Péguy, il s’efforce de ne jamais perdre de vue que le spirituel « couche dans le lit de camp du temporel ».
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2799

  • LEFEBVRE Thierry, Carbone 14 : légende et histoire d’une radio pas comme les autres, Paris, INA Editions, 2012, 220 p., 20 euros.

    L’élection de François Mitterrand à la présidence de la République en mai 1981 et le changement de majorité qui s’ensuivit signèrent la fin de la ″bataille des radios libres″. Profitant de l’″état de grâce″, de la brèche laissée béante par l’échec de la répression giscardienne et de la ″tolérance″ prônée par le nouveau ministre de la Communication Georges Fillioud, de nombreuses stations virent le jour un peu partout en France et se lancèrent dans l’aventure de la FM. La stabilisation de ce paysage radiophonique ne se fit pas en un jour. La bande FM parisienne dut attendre près de trente mois avant de voir sa situation se consolider. Un très long laps de temps durant lequel deux lois furent successivement promulguées et une autorité de régulation (dite Haute Autorité de la communication audiovisuelle) instaurée en décembre 1982. Certaines radios, finalement peu nombreuses, profitèrent de ce long vide juridique pour aller parfois très loin. Ce fut le cas de Carbone 14, née à Paris le 14 décembre 1981 à l’initiative d’un turbulent publicitaire et saisie sans ménagement le 17 août 1983. Elle fit partie de ces très rares stations qui, du fait même de leurs agissements et du caractère éphémère de leur activité, sont entrées d’emblée dans la légende.
    Carbone 14 est même probablement un cas unique en France : pour de nombreux quadra- et quinquagénaires, le nom même de cette station cristallise une conception mythifiée de la radio libre. Les pseudonymes de ses animateurs, qu’il s’agisse de Jean-Yves Lafesse, Supernana, David Grossexe, Robert Lehaineux ou encore Madame Globo, ont donné naissance à une véritable mythologie, tandis que le ton inimitable de ses émissions-phares, « Le T’auras du boudin show », « Lafesse merci », « Poubelle Night » ou encore « 50 millions de voleurs », résonne encore aux oreilles des nostalgiques. Pour la première fois depuis trente ans, un ouvrage tente de percer les nombreux secrets de Carbone 14, « la radio active ».
    En savoir plus : http://www.institut-national-audiovisuel.fr/presse/pdf/742.pdf

  • MAAREK Philippe J. (dir.), La communication politique européenne sans l’Europe. Les élections au Parlement européen de 2009, Paris, L’Harmattan, 2012, 206 p., 19 euros.

    Dans la plupart des pays de l’Union Européenne, à commencer par la France, la communication politique des élections au Parlement européen de 2009 s’est placée sous le signe paradoxal de l’absence de l’Europe dans les débats. Les enjeux politiques, économiques et sociaux de chacun des pays ont largement pris le pas sur l’objet théorique de la communication, l’élection des députés de l’Union Européenne et les enjeux européens corollaires.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=36011

  • MANIER Paul-Stéphane Manier, Le journalisme audiovisuel. Les techniques rédactionnelles en télévision et sur internet, Paris, Ina Editions, 2012, 252 p., 20 euros.

    L’emploi de l’image pour informer suggère qu’on prétend rendre compte de la réalité au plus près. Est-ce vrai ? Et surtout comment s’y prendre ? Que filmer et quelles questions poser, comment écrire et dire un commentaire, faire un montage, présenter un bulletin, animer une équipe audiovisuelle, écrire et réaliser un projet de magazine, à qui l’adresser ? La déontologie est-elle différente dans l’audiovisuel que dans l’écrit ? Sur quoi se base-t-elle ? Y a-t-il des techniques plus respectueuses de l’éthique professionnelle que d’autres ? Comment les intégrer dans sa démarche pour acquérir une véritable crédibilité et éviter les pièges de la communication ou de la propagande ? Paul-Stéphane Manier, 45 ans d’expérience professionnelle, rassemble et détaille dans cet ouvrage tous les fondamentaux des métiers du journalisme audiovisuel tels qu’ils se pratiquent à la télévision et se développent sur Internet. En apportant des réponses très concrètes, faciles à mémoriser et à appliquer, ce livre est un guide qui s’adresse à tous ceux qui veulent comprendre et acquérir les bases, la déontologie et les fonctionnements du journalisme audiovisuel, qu’ils soient étudiants, professionnels confirmés désireux d’élargir leurs champs d’activité, ou simples néophytes. En replaçant ces techniques dans leur contexte historique et sociologique, P. Stéphane Manier éclaire le sens de la démarche journalistique à la télévision ou sur Internet et ouvre des perspectives pour les générations à venir, celles qui vivront bientôt à l’ère du média global.
    En savoir plus : http://www.ina-sup.com/ressources/publications-ina/le-journalisme-audiovisuel

  • SCHICK Serge, Le jour où la Belgique a disparu, Ina Editions / Editions La Muette, 2012, 144 p., 17,6 euros.

    Le 13 décembre 2006, la première chaîne de la télévision belge francophone présente une émission intitulée « Bye Bye Belgium ». Si la RTBF a clairement annoncé qu’il s’agissait d’une fiction, la forme de cette fausse émission d’actualité – le plateau du journal télévisé, son présentateur vedette, l’intervention d’hommes et de femmes politiques, des micro-trottoirs… – fait croire à de nombreux téléspectateurs que ce qui est annoncé – la fin de la Belgique et la déclaration d’indépendance de la Flandre – est une réalité qui justifie bien une édition spéciale du JT.
    La comparaison avec la fameuse émission de radio d’Orson Welles, qui annonçait, en 1939, la Guerre des Mondes, est évidente. Comment une chaîne de télévision publique a-t-elle pu réaliser une telle émission ? Imagine-t-on, en France, que le présentateur du JT de France 2, avec la complicité d’élus, puisse annoncer l’indépendance de la Corse ? Ou que dans la Russie de Poutine, la télévision tchétchène diffuse une fausse déclaration d’indépendance du Parlemen ?
    « Bye Bye Belgium » opère une alchimie stupéfiante entre information et fiction. Véritable moment de gloire de la télévision, l’émission a provoqué une prise de conscience publique. Quant à la réalité qui a suivi, et dont la longue formation d’un gouvernement fédéral belge a été l’illustration, elle a, selon la formule consacrée, parfois dépassé la fiction. Un tel « traitement » a enflammé les débats sur le rôle de la télévision : on lui a reproché d’avoir manipulé l’opinion en propageant une fausse nouvelle, tout en lui reconnaissant une inventivité exceptionnelle ; on a critiqué la spectacularisation de l’information. En racontant la fiction de la fin de la Belgique selon un mode narratif, mais avec les moyens utilisés pour décrire des faits, « Bye Bye Belgium » a ouvert un nouveau territoire télévisuel. Une nouvelle façon de raconter une histoire. Mais une histoire belge.
    En savoir plus : http://lamuette.be/le-jour-ou-la-belgique-a-disparu.html

  • WOLF Nelly (dir.) , Amnésies françaises à l’époque gaullienne (1958-1981). Littérature, cinéma, presse, politique, Paris, Classiques Garnier, 2012, 291 p., 27 euros.

    Le nouveau récit national inspiré par le général de Gaulle, et qui accompagne la modernisation de la société française, est indissociable d’une certaine amnésie concernant les traumatismes les plus récents de l’histoire de France : « drôle de guerre », Occupation, collaboration, guerre d’Algérie, décolonisation. C’est cette dépression mémorielle, et les déplacements de mémoire qu’elle a provoqués, que ce livre tente de mesurer et d’approfondir.
    En savoir plus : http://www.classiques-garnier.com/editions/index.php?page=shop.product_details&flypage=flypage_garnier.tpl&product_id=561&category_id=10&option=com_virtuemart&Itemid=1&vmcchk=1&Itemid=1

    Articles/Revues
  • "Le journalisme numérique : formes, formats, frontières", Les Cahiers du journalisme, n° 22-23. Coord. : Bernard Delforce, Yannick Estienne

    C’est la vocation même des Cahiers du journalisme depuis leur création en 1996 : s’intéresser à « l’évolution des pratiques journalistiques en France et à l’étranger** ». Nous nous doutions bien, à l`époque, que le métier allait se transformer. Les premiers signes avant-coureurs étaient là. Quinze ans plus tard, il faut le reconnaître : le rythme et l’ampleur des changements sont beaucoup plus importants que prévu. Danger de surchauffe ?
    Ce numéro double sur le journalisme numérique donne une bonne idée de la spirale enclenchée – pour faire simple – par Internet, les nouveaux outils, les nouveaux usages. Qui, entre parenthèses, est le plus bousculé dans la cour médiatique : les producteurs ou les consommateurs ? Qui pousse, qui freine ? Les gains sont-ils supérieurs aux pertes ? Seule certitude, nous n’avons sans doute encore rien vu. À tout le moins, ce sentiment aujourd’hui partagé qu’on ne reviendra plus en arrière. Au rythme où vont les choses, qui peut dire ce que sera le journalisme dans cinq ans ? Voire moins ! Dans les scénarios à court terme, sky is the limit. Raison de plus pour respirer par le nez et ne pas courir plus vite que son ombre. Cherche désespérément un peu de zénitude... Le métier, nous dit-on, doit s’adapter au nouveau contexte technologique. Or, il le fait plutôt bien pour un milieu professionnel a priori conservateur, anxiogène et, disons-le, un peu déboussolé. Les résistants de la première heure se sont résignés et les techno-jovialistes se sont (un peu) calmés. Tout le monde a compris que dans cette affaire du journalisme numérique, il est urgent de se hâter lentement. Aujourd’hui, il est aussi important d’oser... que de doser. Embarquer dans l’aventure, tout en gardant l’œil sur les fondamentaux. Accepter de se mettre en danger, sans rien céder sur l’essentiel : voilà peut-être le nouveau credo...
    Signe des temps, notre revue bascule exclusivement sur le Net dès le présent double numéro. La nostalgie de l’encre et du papier ? Elle passera, comme le reste. L’essentiel n’est pas les tuyaux, mais « dans » les tuyaux. C’est sans doute là aussi le vrai défi du journalisme de demain. Et, plus largement, de tous ceux qui produisent des contenus et les mettent en circulation planétaire, sans rien demander à personne. Époque libertaire. Où chacun peut prendre (des nouvelles) et donner (son point de vue).
    Pour les journalistes, les règles du métier n’ont aucune raison de changer. À condition de ne jamais oublier la seule question qui vaille. Et qu’il faut, dans les emballements du moment, répéter inlassablement : à quoi servons-nous ?
    En savoir plus : http://www.cahiersdujournalisme.net/cdj/22_23.htm

  • "Sex Sells, Blackness too ? Stylisation des rapports de domination dans les cultures populaires et postcoloniales", Volume !, Vol. 8, n°2, 2011. Coord. : Franck Freitas, Malek Bouyahia, Karima Ramdani.

    Depuis les années 1990, les cultures populaires noires jouissent d’une reconnaissance artistique et commerciale sans précédent. Quelles places occupent lesreprésentations de l’Autre, du corps, des femmes et de la « race » dans ces productions culturelles hautement médiatisées ? Plongeant sans détour dans le chaudron du hip hop et du dancehall mainstream pour aborder des questions scientifiques d’actualité (études postcoloniales, études sur le genre…)
    En savoir plus : http://www.cairn.info/revue-volume-2011-2.htm

  • Numéro varia, 1895. Revue d’histoire, n° 64, printemps 2011. Coord. :

    Sommaire
    Réflexions sur les usages des images d’archives de la Grande Guerre dans les documentaires télévisuels actuels (par Laurent Véray)
    Les Offices du cinéma éducateur et l’émergence du parlant :l’exemple de l’Office de Nancy (par Pascal Laborderie) L’impossible fiction. De quelques projets de films sur la guerre d’Algérie à la fin des années 1950 (par Sébastien Denis)
    Unions et désunions autour du « cinéma-vérité » : le MIPE-TV 1963 de Lyon (par Séverine Graff) Lucien Descaves et le cinéma du Peuple (par Jean-Paul Morel)
    Le Portrait de Dorian Gray, scénarios de L’Herbier (par Michael Temple)
    Un « inédit » de Georges Méliès / Jean-Luc Godard et la Gazette du cinéma (par François Albera)
    Philippe Esnault, historien du cinéma (par Alain Carou)
    En savoir plus : http://1895.revues.org/

  • Numéro varia, Communication, Vol. 29/1, 2012.

    Céline Beaudet et Denis Alamargot : Argumenter pour ou contre son opinion. Un exercice encore difficile pour des étudiants en communication professionnelle
    Amandine Degand : Le multimédia face à l’immédiat. Une interprétation de la reconfiguration des pratiques journalistiques selon trois niveaux
    Agnès Bernard : La gratuité d’un dispositif culturel efficace pour renouer le lien social ? L’action de l’association Cultures du Cœur Auvergne
    Amor Ben Amor : Des usages et des stratégies d’appropriation
    Daniel Thierry : L’usage des automates interactifs dans les lieux publics. 1988-2008 : vingt ans de transformations des pratiques de consultation
    Philippe Viallon : La télévision et le téléphone portable en Suisse : un mariage d’amour, de raison ou d’argent ? Une analyse de contenu du 100 secondes
    Bruno Raoul : Territoires, images et imaginaires de quartier. Rapport au lieu et sens du lieu dans les lignes de journaux de quartier
    En savoir plus : http://communication.revues.org/

    Multimedia

Décembre 2011

    Livres
  • APP Corinne, FAURE-FRAISSE Anne-Marie, FRAENKEL Béatrice, RAUZIER Lydie, Quarante ans de slogans féministes (1970-2010), Donnemarie-Dontilly, Editions iXe, 2011, 244 p., 18 euros.

    Pour tenir sur une durée de 40 ans et au-delà, il faut du souffle. Un grand souffle rageur et joyeux d’être collectif, que l’on sent vibrer dans les slogans et les photos ici rassemblés, manif après manif. En filigrane, le livre dessine l’histoire de cette mobilisation de longue haleine, avec ses temps forts, ses moments creux, ses raisons d’être et ses exigences. Les quelque 600 slogans ici rassemblés tracent le fil rouge des combats féministes en France entre 1970 et 2010. Paroles vivantes scandées, criées, chantées dans les manifestations, ces “mots de désordre” témoignent de la créativité sans cesse renouvelée des innombrables actrices d’une histoire collective. Ils restituent la spécificité de la culture militante du Mouvement de libération des femmes, l’inventivité et l’impertinent brassage des traditions de lutte qui furent d’emblée sa marque de fabrique. Cette culture a ses ateliers et ses savoir-faire : forgés au coin d’une langue efficace qui joue volontiers de l’ironie et de l’absurde, les slogans sont aussi des oeuvres graphiques. Ils sont cousus ou dessinés sur des banderoles, collés sur des pancartes, peints sur les vêtements et jusque sur les corps, sur les visages, sur les mains. La manifestation féministe innove dans la longue histoire des rassemblements militants. La centaine de photos qui rythme les textes présente les multiples facettes de cette contestation ludique et déterminée, réimaginée de manif en manif par celles qui descendent dans la rue revendiquer leurs droits et clamer leur liberté. Un dossier de textes propose des articles publiés à l’époque sur des manifestations “historiques”, des entretiens avec des militantes d’associations constituées au XXIe siècle, et précise les enjeux et les formes d’une mobilisation toujours actuelle.
    En savoir plus : http://www.editions-ixe.fr/content/quarante-ans-de-slogans-f%C3%A9ministes-19702010-1

  • CONSTANTOPOULOU Christiana (dir.), Récits et fictions dans la société contemporaine, Paris, L’Harmattan, 2011, 268 p., 21 euros.

    De tout temps, en tous lieux et dans toutes les sociétés, le récit est présent : il a une fonction d’échange et est en même temps l’enjeu d’une communication ; les histoires ont le pouvoir de constituer une réalité. A côté des discours politiques, d’autres "récits" sociaux (concernant consciences, croyances et identités, pratiques et procédures du travail, habitudes) ou des créations artistiques à succès (qui expriment rêves, désirs et phobies) jouent aussi un très grand rôle et méritent d’être analysés scientifiquement.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=35023

  • DENOUËL Julie, GRANJON Fabien (dir.), Communiquer à l’ère du numérique, Paris, Les Presses des Mines, 2011, 320 p., 29 euros.

    Au sein des sociétés capitalistes avancées, la question de l’appropriation des technologies numériques d’information et de communication (TNIC) s’impose comme une problématique centrale. Si le facteur technique n’est pas une préoccupation majeure de la raison sociologique contemporaine, les sciences sociales peuvent néanmoins se prévaloir d’un nombre très important de travaux conduits ces trente dernières années sur les usages de l’informatique connectée, tant dans la sphère domestique que dans les espaces professionnels. Réunissant les contributions de dix chercheurs réputés, cet ouvrage n’a pas pour objectif de proposer une dissertation théorique mais, dans une démarche résolument polyphonique, d’o rir un ensemble de travaux pertinents et originaux.
    En savoir plus : http://www.mines-paristech.fr/presses/consultation.php?livreplus=163

  • DEVREUX Lise, MEZZASALMA Philippe (dir.), Des sources pour l’histoire de la presse, Paris, Bibliothèque nationale de France, 2011, 540 p., 99 euros.

    Ce guide recouvre l’histoire de la constitution des collections de la Bibliothèque nationale de France jusqu’aux évolutions récentes de la numérisation de la presse ancienne. Accessibles sur le site de Tolbiac, dans les départements spécialisés sis rue de Richelieu, à l’Arsenal et à la bibliothèque-musée de l’Opéra, les collections de la BnF sont immenses : brouillons d’articles, manuscrits d’écrivains-journalistes (fonds Vallès, Barrès, Julliard), photographies de presse (agences Sygma et Gamma), dessins de prétoire, morasses de censure, conventions collectives des métiers de la presse, affiches publicitaires, presse audiovisuelle ou films documentaires sur la fabrication du journal, interviews de journalistes, ou encore quelques fonds déposés par de grandes agences de presse (Monde et caméra), ou liés à des personnalités du milieu de la presse (Annette Léna, Jean Clair-Guyot, photoreporter du journal L’Illustration), archives de journaux (Ce soir – L’Humanité (1935-1939) ; Le Journal – L’Aurore), etc.
    Une très volumineuse bibliographie détaille le cadre juridique et la censure, les techniques d’impression et de diffusion, l’économie de la presse…, ainsi que la presse régionale et locale, la presse d’Outre-mer, la presse politique, syndicale et religieuse, et la presse illustrée et satirique. En fin d’ouvrage, une partie méthodologique, « Comment consulter la presse à la BnF », les « Principales ressources extérieures à la BnF » et deux index (noms de personnes et titres de presse).
    En savoir plus : http://editions.bnf.fr/nouveautes/presse.htm

  • GEORGE Jocelyne, Les Féministes de la CGT. Histoire du magazine Antoinette, Éditions Delga, 2011, 238 p., 19 euros.

    De 1955 à 1989, la CGT a publié un magazine féminin, Antoinette. L’histoire de cet objet de presse singulier était nécessaire pour le mettre à sa place dans celle des femmes, dans celle du féminisme. Démystifier le réel et non pas l’exorciser, tel fut le projet de ce magazine unique dans le monde syndical. Il n’eut pas les moyens économiques de concurrencer la presse dite féminine et donc de dévoiler massivement l’idéologie qu’elle véhicule, mais il servit le féminisme des militantes car sa diffusion, toujours difficile, fut pour elles un moyen de se rendre visibles dans le syndicat et dans l’entreprise.
    En savoir plus : http://editionsdelga.fr/119-les-feministes-de-la-cgt-jocelyne-george.html

  • PITETTE Yves, La Croix. Biographie d’un journal, Paris, Perrin, 2011, 334 p., 23 euros.

    Près de cent trente ans après sa fondation en 1883, La Croix est toujours là, quand bien d’autres quotidiens ont disparu dans les remous du siècle. Lancé par la toute jeune congrégation religieuse des assomptionnistes alors que le pouvoir républicain a pris un tour laïque et anticlérical, le journal survivra à de nombreuses crises, à des excès impardonnables lors de l’affaire Dreyfus, à deux sanctions romaines, à la menace d’une interdiction à la Libération, et même à l’asphyxie pour cause de grève postale en 1974. Sans jamais trahir sa ligne de conduite originelle ? un journal « catholique, uniquement catholique » ?, La Croix a en effet toujours su s’adapter aux évolutions de la société et attirer de grandes plumes du journalisme ? Jean Guitton, Alfred Grosser, Emile Poulat, Jean Boissonnat, Noël Copin, Jacques Duquesne ou encore Bruno Frappat. A la manière d’une biographie, Yves Pitette retrace l’histoire mouvementée de ce journal. Une histoire qui est aussi celle des catholiques français, dans leurs enthousiasmes comme dans leurs contradictions.
    En savoir plus : http://www.editions-perrin.fr/fiche.php?F_ean13=9782262032906

  • PRECIADO Beatriz, Pornotopie. Playboy et l’invention de la sexualité multimédia , Paris, Flammarion, 2011, 20 euros.

    Dans cet essai, l’auteure présente ce qu’elle nomme pornotopie : un espace qui modifie la partition des genres masculin et féminin, qui repousse les frontières entre privé et public, se nourrit de drogues et d’images.

    Lire la critique dans Télérama :
    http://www.telerama.fr/livres/pornotopie-playboy-et-l-invention-de-la-sexualite-multimedia,74727.php

    Lire la critique sur Nonfiction.fr :
    http://www.nonfiction.fr/article-5067-economie_du_chaud_lapin.htm


    En savoir plus : http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=40996&levelCode=home

  • RUELLAN Denis (dir.), Nous, journalistes. Déontologie et identité, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2011, 252 p., 21 euros.

    Pourquoi les journalistes, depuis le début de l’organisation de leur groupe professionnel il y a cent trente ans, tiennent-ils des discours récurrents sur la nécessité de créer un tribunal d’honneur, un ordre professionnel ou encore récemment un conseil de presse ? Et pourquoi leurs initiatives s’arrêtent-elles aux discours, pourquoi semblent-ils ne jamais pouvoir traduire ces appels à la déontologie par des actions et des institutions de régulation de la morale ? Par un examen de ces discours, des contextes historiques durant lesquels ils ont été tenus, des organisations sociales qui les ont supportés, depuis les premières associations de journalistes et de directeurs de presse au xixe siècle jusqu’aux initiatives les plus actuelles, en passant par les débats corporatistes de l’entre-deuxguerres, l’aventure des sociétés de rédacteurs et les remises en cause des années 1990, l’auteur livre une explication d’ensemble. Il montre que les discours déontologiques ont été construits pour régler les relations des journalistes avec leurs pairs, leurs patrons, leurs sources et leurs publics. Ils disent comment se comporter et, partant, définissent le journalisme tel que les journalistes le conçoivent, expriment leur identité et leur altérité par rapport à d’autres acteurs des médias et de la communication.
    En savoir plus : http://www.pug.fr/produit/991/9782706116803/Nous%20journalistes

  • SEIGNOBOS Emeline, La parole judiciaire. Mises en scène rhétoriques et représentations télévisuelles, Bruxelles, Editions De Boeck, 2011, 192 p., 24,5 euros.

    Et si la justice n’était qu’une affaire de mots ? Et si l’effroi du crime ne pouvait être apaisé qu’à force de « rhétorique », spécialité de mercenaires de la parole et autres bavards en robe noire ? Pour aborder cette interrogation fébrile patinée de cynisme, pour appréhender cet enjeu abyssal, la rhétorique classique fournit les armes nécessaires, ouvrant sur la pratique oratoire contemporaine un nouveau champ d’investigation. De la réalité des cours d’assises françaises à leurs représentations télévisuelles se nouent et se réactivent les antiques théories sur la parole et ses possibles, l’idéal de vérité et un vraisemblable faute de mieux, la valeur du témoignage, de l’expertise, de la science. Au-delà de ce seul questionnement sur l’efficience de la parole dans la construction d’une « intime conviction », c’est à une réflexion sur l’élaboration de la mémoire judiciaire française que mène la quête de ces mots volants. Insaisissables, prisonniers de leur oralité et condamnés au vague souvenir, plaidoiries et réquisitoires ne se donnent à entendre que par le truchement d’une archéologie oratoire prenant en compte leurs conditions de conservation et leurs multiples matérialisations et médiatisations. Cet ouvrage pose les jalons d’un tel parcours, assumant le silence, le parcellaire et le fragmentaire de l’éloquence judiciaire, revendiquant ses métamorphoses génériques comme significatives de ce que parler veut encore dire aujourd’hui.
    En savoir plus : http://superieur.deboeck.com/titres/123859_2_0/la-parole-judiciaire.html

  • VOLCLER Juliette, Le son comme arme. Les usages policiers et militaires du son, Paris, La Découverte, 2011, 180 p., 16 euros.

    « Lalafalloujah », tel est le surnom donné par les GI’s à la ville irakienne de Falloujah en 2004, alors qu’ils bombardaient ses rues de hard rock à plein volume. « C’était comme envoyer un fumigène », dira un porte-parole de l’armée états-unienne. Les années 2000 ont en effet vu se développer un usage répressif du son, symptomatique de la porosité entre l’industrie militaire et celle du divertissement, sur les champs de bataille et bien au-delà. Rap, metal et même chansons pour enfants deviennent des instruments de torture contre des terroristes présumés. Des alarmes directionnelles servent de technologies « non létales » de contrôle des foules dans la bande de Gaza comme lors des contre-sommets du G20, à Toronto et à Pittsburgh. Des répulsifs sonores éloignent des centres-villes et des zones marchandes les indésirables, adolescents ou clochards. L’enrôlement du son dans la guerre et le maintien de l’ordre s’appuie sur plus d’un demi-siècle de recherches militaires et scientifiques. La généalogie des armes acoustiques, proposée ici pour la première fois en français, est tout autant celle des échecs, des fantasmes et des projets avortés, que celle des dispositifs bien réels qui en ont émergé. Aujourd’hui, l’espace sonore est sommé de se plier à la raison sécuritaire et commerciale. Souvent relégué au second plan au cours du XXe siècle, celui de l’image, il est devenu l’un des terrains d’expérimentation privilégiés de nouvelles formes de domination et d’exclusion. Et appelle donc de nouvelles résistances.
    En savoir plus : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Le_son_comme_arme-9782707168856.html

    Articles/Revues
  • "Les jeunes et les phénomènes sériels", Jeunes et Médias. Les Cahiers francophones de l’éducation aux médias, n° 2, novembre-décembre 2011.

    Quel impact les séries télévisées ont-elles sur la jeunesse ? Que peut-on y apprendre ? Quelles tendances dégager des fictions post-11 septembre 2001 ? Comment appréhender le succès des premières séries, celles des bandes dessinées ? Quelle éducation aux médias est-elle mise en œuvre en Afrique et au Liban ? Quels travaux mettre en pratique avec ses élèves ?
    De la série télévisée à la salle de classe, en passant par la bande dessinée et les œuvres des fans, ce second numéro des Cahiers francophones de l’éducation aux médias poursuit son exploration des pratiques médiatiques des adolescents et tout jeunes adultes. Ou comment lever le voile sur une nouvelle approche de la pédagogie et maîtriser un monde modelé par l’appareil médiatique.
    En savoir plus : http://www.publibook.com/librairie/livre-universitaire.php?isbn=9782748372267

  • "Les revues satiriques françaises", Ridiculosa, n°18, 2011. Textes rassemblés par Jean-Claude Gardes, Jacky Houdré et Alban Poirier.

    Les spécialistes d’une discipline ne manquent jamais de souligner l’ampleur de la tâche qu’il reste à accomplir, les lacunes qui laissent des pans entiers de leur objet d’étude dans un état d’inconnaissance désespérant. La presse satirique illustrée, qui intéresse particulièrement l’EIRIS et ce numéro de Ridiculosa cumule, de son côté, de multiples handicaps qui en font une matière encore aujourd’hui largement inexplorée. Alors que la grande presse a suscité de nombreuses recherches, des thèses et des publications variées, la « petite » sœur illustrée est longtemps demeurée frappée au sceau du désintérêt, voire même de l’infamie, surtout quand, la présence de charges satiriques la disqualifiait aux yeux de la recherche : trop grande légèreté de ton, ou pire encore, trivialité des images. Le « purgatoire » qu’évoquait Christian Delporte à propos du dessin de presse s’applique plus durablement encore aux journaux spécialisés qui portent ces images… Certes, le journal La Caricature, fondé par Philipon en 1830 n’a pas manqué de passionner historiens et historiens de l’art, devenant même une icône du genre . Certes, L’Assiette au Beurre nous est connue par une étude qui a fait date. Hara Kiri, Charlie Hebdo et le Canard enchaîné ont trouvé leurs spécialistes. Mais encore, pas toujours sous l’angle du dessin de presse ! En dehors de ces quelques titres illustrés par des artistes souvent prestigieux, la liste des monographies portant sur des journaux satiriques se réduit à peau de chagrin, même si l’on englobe les mémoires académiques. Qui connaît aujourd’hui La Cloche illustrée parue au Havre entre 1885 et 1929 ? Qui s’intéresse au principal hebdomadaire d’échos du XXe siècle, Aux écoutes, diffusé entre 1918 et 1969 et qui compte en tout plus de 2 200 numéros publiés ? Qui s’intéresse aux décennies qui précèdent 1830, pourtant riches en tentatives de combinaison du texte et du dessin satirique dans les publications périodiques ? Qui peut se targuer de connaître la presse satirique illustrée de province, mais encore celle des colonies ? La pléthore des collectionneurs qui se disputent tel ou tel titre sur les sites de vente en ligne contraste étrangement avec le nombre restreint de publications sur ces journaux satiriques illustrés. Pourquoi une telle désaffection ? Il n’est pas si simple d’étudier une matière fragmentée en tant de titres le plus souvent éphémères, numéros parfois uniques, revues couramment sans lendemain, séries de quelques mois seulement. Ce très beau numéro de Ridiculosa comble un vide important en présentant, en une centaine de notices analythiques rassemblées par Jean-Claude Gardes, Jacky Houdré et Alban Poirier, des titres de presse (certains relevant tout à fait de la presse satirique illustrées, d’autres moins) plus ou moins connus, mais tous véritablement passionnant.
    En savoir plus : http://www.caricaturesetcaricature.com/article-ridiculosa-18-une-centaine-de-revues-satiriques-fran-aises-illustrees-parues-entre-1789-et-2011-91322348.html

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Novembre 2011

    Livres
  • BÉNARD Nicolas, Métalorama. Ethnologie d’une culture contemporaine, 1983-2010, Paris, Editions Camion Blanc, 2011, 322 p., 34 euros.

    L’histoire des musiques extrêmes (Hard Rock, Métal) est parcourue d’épisodes parfois extraordinaires, souvent ordinaires, qui sont autant d’instantanés d’une époque. Certains événements prennent vie dans le cadre de constructions artistiques et, reliés l’un à l’autre, aboutissent à la création d’un système de représentations aussi riche que complexe. Cette ethnologie culturelle vise à mieux connaître cet univers musical caricaturé, souvent taxé de conservatisme, de nihilisme ou, pire encore, de bêtise. Derrière des situations, des noms de groupe, des thèmes lyriques et graphiques, des références et des influences diverses, on découvre un écheveau de mythes dont il faut dénouer les fils pour aboutir à la juste perception du phénomène. À la lecture de Métalorama, on observe aussi, sous un prisme original, l’évolution mouvementée des sociétés contemporaines – crises, (r)évolution culturelle, conflit politique, débat sociétal – depuis le début des années quatre-vingt.
    En savoir plus : http://www.camionblanc.com/?p=detail_livre&ID=286

  • BELLETANTE Joseph, Séries et Politique. Quand la fiction contribue à l’opinion, Paris, L’Harmattan, 2011, 268 p., 26 euros.

    Les séries américaines plongent les publics dans des univers médiatiques qui déforment la démocratie réelle et qui font l’éloge de héros abandonnés, de personnages en crise, ballottés au gré de conflits psychologiques ou physiques que leur impose leur quotidien précaire. Les spectateurs s’exposent dès lors aux messages explicites et implicites contenus dans ces récits. Comment la fiction contribue-t-elle alors à façonner l’opinion ?
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=34580

  • BOUBAL Camille, Publicité et obésité. Naissance d’une controverse, Paris, INA Editions, 2011, 114 p., 6 euros.

    En France, l’obésité infantile est, depuis les années 2000, devenue un problème notoire perçu comme un enjeu de santé publique. Le combat collectif se construit ainsi autour de « l’éducation pour la santé » - éducation à l’alimentation et promotion de l’activité physique - et d’une action législative encore timide. La publicité télévisée pour les produits jugés « trop gras, trop sucrés, trop salés » a alors été portée sur la scène publique comme l’une des grandes responsables de cette prétendue épidémie. Elle serait trop présente sur les écrans jeunesse, augmenterait la consommation de junk food ou encore inciterait, via son médium, la télévision, à une sédentarité excessive. Interdiction ou autorégulation ? La controverse fait toujours rage. Mais alors que les études se montrent relativement prudentes sur l’impact de la publicité alimentaire, comment se fait-il que cette dernière soit pointée du doigt autour de l’obésité infantile ? Afin de proposer des éléments de réponse, cet ouvrage analyse l’action publique de lutte contre l’obésité infantile à la lumière des débats politiques et scientifiques actuels, du traitement médiatique de la question de la publicité et de l’obésité, de 2000 à nos jours (articles de presse, émissions radiophoniques, reportages et débats télévisés) et, enfin, d’entretiens avec les acteurs mobilisés, médecins, associations de consommateur et industries agroalimentaires.
    En savoir plus : http://www.ina-sup.com/ressources/publications-ina/publicite-et-obesite

  • BOULOT Estelle (dir.), Politique, démocratie et culture aux Etats-Unis à l’ère numérique, Paris, L’Harmattan, 2011, 194 p., 20 euros.

    Cet ouvrage étudie la montée en puissance et le rôle décisif joué par les blogs lors des derniers scrutins. Comment préserver la liberté d’expression et le droit à l’information tout en protégeant la sécurité nationale, le droit à la vie privée, la propriété intellectuelle et la liberté d’innover ? Quels sont enfin les effets produits, sur la culture politique des Etats-Unis, par le passage d’un espace public dominé et contrôlé par les médias de masse à un espace public en réseaux ?
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=35398

  • EDWARDS Paul (dir.), Rock Photography. Cover Art from The Beatles to Post-Punk, Ouphopo éditeur, 2011, 96 pages, 21 euros.

    Entièrement rédigé en anglais, ce volume réunit les Actes de trois Journées d’Étude sur la photographie et la musique Rock, et répond à une demande croissante des comparatistes, tant dans les pays anglo-saxons qu’en France, pour des études sur la musique populaire, sa sociologie, son économie, ses paroles, ses images et ses supports.
    La première partie est une introduction à l’étude de la pochette de disque (« cover art »), lieu où se croisent la photographie professionnelle, la conception graphique, la typographie, la retouche numérique, l’histoire de la peinture, la création de l’image d’un groupe de musiciens et les paroles d’une chanson ou d’un album.
    Connu pour sa richesse visuelle et expérimentale, le mouvement Post-Punk est au cœur de la deuxième partie. L’économie « auto-prod » du Punk se développe après 1977 en une constellation d’acteurs culturels indépendants qui cherchent de nouvelles manières de gérer leur image et leur distribution. Leur esthétique de luxe (coffrets, éditions limitées…) étant redevenue d’actualité face à la dématérialisation de la musique et la crise des labels, le premier article prend en considération la production de cinq pays sur trente ans, et se concentre sur la collaboration de certains compositeurs avec des photographes qui ont créé des albums s’apparentant à des livres d’artistes : Virgin Prunes, Steve Peters et Margot Geist, Anna-Varney Cantodea (Sopor Aeternus) et Joachim Luetke, The Pixies et Simon Larbalestier, Philippe Fichot (Die Form), John Foxx (Ultravox). Suite à cet article qui se veut à la fois une vue d’ensemble et une analyse de cas précis à l’intérieur du mouvement, David Cocksey montre comment Alice Cooper adapte son image et parodie le Post-Punk de l’intérieur. Pour terminer, David Nowell-Smith soulève la question de l’efficacité politique des Dead Kennedys, dont les nombreux photomontages et photos de presse détournées sont à la fois des icônes subversives du mouvement (Holiday in Cambodia) et des exercices de décontextualisation finalement plus surréalistes que pédagogiques.
    La troisième partie est un retour à l’origine de la pochette photo-illustrée avec les Beatles et la photo de groupe. Sarah Pickard passe en revue les albums et la question d’identité dans le contexte de la « culture jeune » alors naissante, et la « counterculture » des années soixante. Miles Alglave et Robin Benzrihem analysent les photos et les paroles de la période psychédélique et leur relation avec la question d’image et d’identité. Catherine Marcangeli et Steve Shepherd lisent de très près les différentes versions de la chanson « In My Life » (John Lennon) et apportent les précisions géographiques qui permettent de faire la part entre la nostalgie et l’autobiographie. Le volume se termine avec la transcription de la table ronde avec Catherine Marcangeli, Steve Shepherd, Dominique Petitfaux et Barry Miles (ami de Paul McCartney depuis cinquante ans et son biographe, fondateur de la librairie-galerie Indica et du premier journal underground européen International Times).
    En savoir plus : http://www.chcsc.uvsq.fr/rock-photography-cover-art-from-the-beatles-to-post-punk-170055.kjsp

  • FEIGELSON Kristian, La fabrique filmique. Métiers et professions, Paris, Armand Colin, 2011, 256 p., 25 euros.

    En proposant une analyse de la professionnalisation et des métiers du cinéma à partir des acquis de la sociologie interactionniste, La fabrique filmique replace l’usage du film dans sa dimension concrète. Saisir l’envers du décor permet ici d’appréhender de l’intérieur les processus de fabrication d’un film. Comment décrire ces différentes catégories de métiers de l’audiovisuel et du cinéma dans la longue durée sous l’angle de constructions professionnelles plus complexes au croisement des Politiques Publiques menées en France depuis 1936 et des évolutions actuelles du marché de l’intermittence ? À partir de nombreuses enquêtes dans différents studios (France, Europe centrale, États-Unis, Inde, Russie…), l’ouvrage propose une mise en perspective de ces marchés spécifiques du travail sous l’angle de la globalisation pour mieux comprendre l’histoire anonyme de ceux qui ont fabriqué le cinéma.
    En savoir plus : http://www.armand-colin.com/livre.php?idp=356959&query=la%20fabrique%20filmique&type[]=t&type[]=a&tp[]=livre&tp[]=revue&start=

  • FROISSART PEZONE Rossella, CHEVREFILS DESBIOLLES Yves (dir.), Les revues d’art. Formes, stratégies et réseaux au XXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2011, 342 p., 20 euros.

    Cet ouvrage propose une exploration globale et, pour la première fois, collective de l’extraordinaire floraison des revues du XXe siècle artistique. Ces revues donnent toujours davantage d’informations et génèrent plus de significations que les hommes et les groupes, via leurs programmes, ont voulu ou cru y mettre. Bien souvent, au regard de l’histoire, leur influence est inversement proportionnelle à la durée de leur vie. Voilà pourquoi les revues jouissent aujourd’hui de la même considération que les archives en tant que source indispensable à la recherche.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2757

  • HAÏFI Hacène, La presse française et l’Algérie au travers de la perception du phénomène islamiste, Paris, Editions Apopsix, 2011, 280 p., 20 euros.

    La presse française, considérée comme le médiateur des liens franco-algériens, est passée au crible de l’analyse à travers le prisme du phénomène islamiste qui suscite, des deux côtés de la rive méditerranéenne, de fortes réactions passionnelles. Évoquer l’Algérie déclenche aujourd’hui des sentiments très vifs, notamment si la question de l’islamisme est abordée. Ce travail se situe à l’intersection de ces deux premiers thèmes, Algérie et Islamisme, associés à un troisième thème, celui de la Presse et plus précisément la Presse française traditionnellement relais d’opinion. Ces trois éléments (Algérie, Islamisme et Presse française) sont au cœur de cette analyse. Entre le quasi-silence médiatique (des années soixante-dix) et la sur-médiatisation de l’actualité islamiste (des années quatre- vingt dix) , une tendance domine : ce mouvement politico-religieux est vu sous l’œil de la passion, de la peur de la foule fanatisée. L’irruption de l’islamisme sur la scène politique algérienne soulève alors, chez les journalistes, un délicat problème : quelle est la véritable personnalité de l’Algérie ?
    Détenant le sentiment que ce qui touche l’Algérie touche la France, la presse va alors apporter ses réponses, lesquelles dessinent et aspirent à une certaine Algérie. Aussi ce livre soulève des questions : quelle est cette Algérie vue par les journalistes hexagonaux ? Comment s’exprime l’imaginaire algérien de la presse française, quelle est sa force, quels sont ses fondements ? Quelles sont ses influences ? Autant de problèmes que l’étude relative à la couverture médiatique de l’islamisme semble pouvoir nous aider à solutionner. A l’heure des révolutions arabes, ce livre peux éclairer le lecteur sur la confrontation entre démocratisation et islamisation d’un pays qui a eu a vivre des bouleversements institutionnels et sociaux historiques.
    En savoir plus : http://www.apopsix.fr/catalogue/la-presse-francaise-et-algerie---978-2-35979-042-9.html

  • LOEB Edouard, Cinéma et politique, l’effet Indigènes, Paris, INA Editions, 2011, 80 p, 6 euros.

    Pendant plus de quarante ans, quasiment personne ne prêta attention à la cause des anciens combattants de l’armée française originaires des ex-colonies pour la revalorisation de leur pension. Les médias furent totalement silencieux sur le sujet jusqu’à la sortie du film Indigènes de Rachid Bouchareb en 2006. L’intense médiatisation du film lors du festival de Cannes suscita une vive mobilisation citoyenne qui aboutit à la prise en compte de la cause par les dirigeants politiques : la décision de revalorisation des pensions fût ainsi annoncée à l’issue du Conseil des ministres du 27 septembre 2006. Cette réaction de la sphère journalistique et politique fut la conséquence d’un véritable processus de storytelling organisé par l’équipe du film à des fins tant commerciales que politiques. L’auteur en analyse les différents ressorts et nous permet de comprendre comment un produit culturel comme un film a pu rallier suffisamment de personnes à cette cause pour que les champs médiatiques et politiques s’en saisissent.
    En savoir plus : http://www.ina-sup.com/ressources/publications-ina/cinema-et-politique-l%E2%80%99effet-indigenes

  • MATTELART Tristan (dir.), Piratages audiovisuels. Les voies souterraines de la mondialisation culturelle, Bruxelles, Éditions Ina-De Boeck, 2011, 304 p., 29,5 euros.

    Souvent considéré comme une activité des plus nuisibles, le piratage des contenus audiovisuels n’en constitue pas moins, depuis des décennies, pour de nombreuses populations aux quatre coins du monde, un moyen majeur d’accéder aux produits des industries culturelles. Nourri d’enquêtes de terrain, cet ouvrage explore les enjeux que recèle ce phénomène complexe. Le point de vue adopté est multiple et international. Alors que le piratage est généralement pensé exclusivement à partir de la question du téléchargement sans paiement des droits en Amérique du Nord ou en Europe occidentale, il est ici appréhendé dans toute la variété de ses manifestations, en privilégiant les pays du Sud et de l’Est : des marchands de CDs et DVDs contrefaits de Bogotá ou Alger, jusqu’aux politiques de défense des droits de propriété artistique de Washington ou Séoul, en passant par les pratiques des adeptes moscovites des réseaux peer-to-peer.
    Cette étude inédite analyse les stratégies globales de lutte contre le piratage, évalue les politiques des autorités nationales, décrit les usages que font les publics des contenus audiovisuels piratés, retrace les chemins qu’empruntent ces derniers et s’intéresse à ceux qui font le commerce de ces produits, de même qu’aux mutations engendrées par internet en la matière. Au travers de ces enquêtes, le livre contribue à une meilleure compréhension de la manière dont circulent, à une échelle internationale, les flux médiatiques et culturels.
    En savoir plus : http://superieur.deboeck.com/titres/121853_2_0/piratages-audiovisuels.html

  • MOLLIER Jean-Yves, LETOURNEUX Matthieu, La Librairie Tallandier. Histoire d’une grande maison d’édition populaire (1870-2000), Paris, Nouveau Monde éditions, 2011, 450 p., 29 euros.

    Fondée en 1871 par François Polo et Georges Decaux, la Librairie Tallandier est une des figures de proue de l’édition populaire. D’abord connue sous le nom des « Bureaux de l’Eclipse », puis de « la Librairie Illustrée », elle ne prend le nom de Tallandier qu’en 1901 et se caractérise par son extrême longévité, malgré les crises et les rachats. Successivement militante et républicaine, spécialisée dans la littérature populaire, puis dans la littérature sentimentale, et finalement dédiée à l’Histoire, elle se transforme au fil du temps et de ses dirigeants. Son second souffle, insufflé après la Seconde Guerre mondiale par Maurice Dumoncel, attentif à l’évolution des pratiques éditoriales, se traduira notamment par l’apparition de clubs comme le « Cercle romanesque ». Les auteurs dressent ici le portrait fouillé et nuancé d’une maison représentative des mutations de l’édition dans le dernier XIXème et tout le XXème siècle. Ils analysent la construction et l’évolution de l’identité de la Librairie Tallandier s’adaptant à chaque époque au contexte mouvant de l’édition populaire. A l’origine du Livre de Poche et pionnière dans la publication de bandes dessinées (avec Benjamin Rabier), Tallandier est aussi reconnue pour des collections comme Le Livre National (Bleu et Rouge) ou La Bibliothèque Napoléonienne, et la revue Historia, avec des auteurs renommés tels qu’Alain Decaux et André Castelot.
    En savoir plus : http://www.nouveau-monde.net/livre/?GCOI=84736100852810&

  • NIEMEYER Katharina, De la chute du mur de Berlin au 11 Septembre 2001. Le journal télévisé, les mémoires collectives et l’écriture de l’histoire, Lausanne, Éditions Antipodes, 2011, 342 pages, 30 euros.

    De nombreux ouvrages portent sur l’histoire de et à la télévision. En revanche, la question de l’importance de ce média en tant qu’acteur spécifique de l’histoire ou en tant que constructeur des mémoires collectives reste souvent en suspens. Cet ouvrage s’intéresse au lien qu’entretient le journal télévisé avec l’histoire, la mémoire et l’historiographie. Ancré dans une apparente démarche d’actualité, le journal télévisé est également la plateforme d’une expérience du temps présent historique. Les images de la chute du mur de Berlin et du 11 Septembre 2001 en sont des exemples. L’analyse de ces deux événements et de leur commémoration montre que le journal télévisé intervient dans la construction des mémoires collectives et révèle également que la télévision s’insinue parfois dans le déroulement même de l’événement, devenant ainsi un acteur de l’histoire en cours. De plus, les années 1990 sont marquées par de profonds changements sur les plans politique et médiatique. L’essor des nouvelles technologies permet au journal télévisé de proposer un direct encore plus performant. C’est ainsi que le 11 Septembre 2001 présente l’apogée tragique d’une évolution qui a commencé avec la chute du communisme. La télévision est prise en otage et raconte ainsi une tout autre histoire.
    En savoir plus : http://www.antipodes.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=187&Itemid=1&Itemid=89

  • RABIER Michaël, Ingrid Betancourt, un storytelling modèle ?, Paris, INA Editions, 2011, 102 p., 6 euros.

    L’image est forte. Elle a fait le tour du monde des écrans et des unes : Ingrid Betancourt à sa libération, la tête ceinte d’une tresse, agenouillée sur le tarmac de l’aéroport de Bogota, en prière, un chapelet à la main. Image d’un mythe, celui de la Jeanne d’Arc des Andes, créé par les chaînes de télévision et dans les pages des magazines. Comment se fabrique un tel mythe et comment ce mythe se convertit-il ensuite en une réalité médiatique ? Pourquoi les journalistes, fascinés par cette « mythification », succombent-ils à la passion émotionnelle aux dépens de l’analyse intellectuelle d’une actualité parfois plus dictée par l’événementiel que par l’événement ? C’est à ces questions que tente de répondre cet ouvrage à travers l’étude chronologique et presque sémiotique de sept ans et demi de médiatisation de « l’affaire Betancourt » (mars 2001-juillet 2008). Cette enquête, appuyée sur les témoignages des dirigeants des Comités Betancourt d’une part et l’analyse des archives audiovisuelles de l’Ina et de la presse écrite d’autre part, montre que la montée en puissance médiatique d’Ingrid Betancourt au cours des années n’a pas toujours dépendu, loin s’en faut, des règles de l’information mais a suivi des stratégies de communication.
    En savoir plus : http://www.ina-sup.com/ressources/publications-ina/ingrid-betancourt-un-storytelling-modele

  • STOCKINGER Peter (dir.), Les archives audiovisuelles : description, indexation et publication, Paris, Hermes/Lavoisier, Croydon, 2011, 320 p., 85 euros.

    L’ouvrage Les archives audiovisuelles - Description, indexation et publication propose une introduction méthodologique, pratique et technique à l’analyse de corpus audiovisuels dans le cadre d’un projet de numérisation/diffusion d’un patrimoine de connaissances. Il présente plus particulièrement un environnement de travail composé d’une part, d’outils informatiques pour la segmentation, la description/indexation et la publication en ligne de corpus audiovisuels et d’autre part, un métalangage (une ontologie de domaine) pour segmenter, décrire et publier de ressources audiovisuelles.
    En savoir plus : http://www.lavoisier.fr/livre/notice.asp?id=3LKWX3A23R6OWK

  • STOCKINGER Peter (dir.), Nouveaux usages des archives audiovisuelles numériques, Paris, Hermes/Lavoisier, Croydon, 2011, 304 p., 85 euros.

    L’ouvrage Nouveaux usages des archives audiovisuelles numériques, présente une série d’expérimentations relatives à la constitution, publication, et diffusion de patrimoines audiovisuels culturels ou scientifiques. Les principaux points discutés dans ce livre sont : l’analyse (sémiotique) et l’interprétation, la publication et/ou la republication (i.e. le repurposing) de corpus audiovisuels, la diffusion et le partage de contenus audiovisuels dans le cadre des médias sociaux et du web 2, le traçage des usages de contenus audiovisuels sur le web ainsi que la constitution et l’exploitation d’archives audiovisuelles dédiées à des patrimoines culturels circonscrits.
    En savoir plus : http://www.lavoisier.fr/livre/notice.asp?id=3LKWX3A2SO3OWI&pos=2

  • THIVAT Patricia-Laure (dir.), Biographies de peintres à l’écran, Presses universitaires de Rennes, 2011, 322, 20 euros.

    Cet ouvrage questionne les enjeux et les manières de filmer l’acte de création. Sciemment marqué par une grande diversité esthétique et historique, l’ouvrage traite de films classiques aussi bien que contemporains. Les grandes œuvres de John Huston et Vincente Minnelli côtoient les expériences novatrices de Peter Watkins, Jack Hazan, Maurice Pialat, Charles Matton ou Raoul Ruiz… Au cœur de la problématique, les questions esthétiques qui animent le cinéaste filmant l’acte de création, avec celle des migrations et des translations possibles entre peinture et cinéma. Illustré par une riche iconographie, l’ouvrage permet ainsi d’appréhender les constantes et les enjeux que partagent ces films biographiques.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2759

  • VEYRAT-MASSON Isabelle (dir.), Médias et élections. La campagne présidentielle de 2007 et sa réception, Paris, L’Harmattan / INA Editions, 2011, 252 p., 24,5 euros.

    Ce livre étudie les processus de circulation de l’information pendant la période de médiatisation maximale liée à l’élection présidentielle (janvier-mai 2007) et s’articule autour de quatre domaines : activité de communication des acteurs politiques, dynamique de "mise à l’agenda" des thèmes de campagne, production de l’information par les médias, réception de l’information par les publics. L’étude couvre tous les types de médias (presse écrite, radio, TV, internet).
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=34978

    Articles/Revues
  • "Election présidentielle : attention sondages !", Médiacritique(s), n°1, octobre 2011.

    "Nous avions rêvé depuis longtemps - et vous aussi peut-être - d’un magazine imprimé - et régulier - d’Acrimed. Ce sera Médiacritique(s), un magazine trimestriel et coloré de 32 pages. Les articles qui composent le premier numéro sont, pour nombre d’entre eux, des versions raccourcies et remaniées d’articles publiés sur notre site internet. Autrement dit, le meilleur des publications récentes d’Acrimed, adaptées et actualisées pour le support papier. Avec en prime, quelques inédits, que vous ne pourrez lire nulle part ailleurs."
    En savoir plus : http://www.acrimed.org/article3680.html

  • "Histoire et roman", Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 112 - 2011/4. Coord. : Judith Lyon-Caen.

    Cette livraison de la revue Vingtième Siècle consacrée au face-à-face entre roman et histoire ambitionne ainsi d’offrir autre chose qu’un panorama des débats les plus récents sur les romans de la Seconde Guerre mondiale ou sur les savoirs de la littérature. Nous avons tenu à souligner, d’une part, la productivité savante du travail historique sur des romans envisagés non comme des sources mais comme des objets – des écrits – pris dans l’histoire sociale, intellectuelle et politique du 20e siècle ; d’autre part, à proposer des expériences de lecture de romans du 20e siècle assumant une part de décalage ou de suspens par rapport aux gestes historiographiques usuels ; précisément pour se donner les moyens de saisir ce en quoi certains romans, dans ces expériences de lecture, font histoire et font à l’histoire.
    En savoir plus : http://dedi.cairn.info/NL/NewsHTM/newsletter_VIN_112.htm

    Multimedia

Octobre 2011

    Livres
  • BERTIN-MAGHIT Jean-Pierre (dir.), Lorsque Clio s’empare du documentaire. Archives, témoignage, mémoire, Paris, INA Editions / L’Harmattan, 2011, 316 p., 29,5 euros.

    L’utilisation de l’archive dans les documentaires est l’histoire d’une migration qui remonte à la Première Guerre mondiale. Ces deux volumes se proposent d’analyser les différents usages de l’archive lorsqu’elle est convoquée pour écrire l’histoire. Cet ensemble de textes établit un état des lieux de la recherche, menée en France et à l’étranger, tant d’un point de vue des objets d’études que des méthodologies.
    En savoir plus : http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no_revue=&no=34429

  • BOURDON Jérôme, Du service public à la télé-réalité. Une histoire culturelle des télévisions européennes 1950-2010, Paris, INA Editions, 2011, 252 p., 20 euros.

    L’auteur propose un récit inédit : la première histoire intégrée des télévisions européennes qui ne se contente pas de juxtaposer les perspectives nationales. Centré sur les cinq grands pays : France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni, il propose aussi des aperçus sur les pays voisins (Pays-Bas, Pays Scandinaves, notamment). L’Europe a été traversée par une tension fondamentale entre la volonté d’intégration économique et politique et la dynamique fondamentalement nationale de la culture de masse, analysée ici à partir de l’exemple de la télévision. Le fameux "déficit démocratique" de l’Europe est aussi un déficit culturel. La culture de masse est le lieu d’un retour du refoulé national que l’on croit trop volontiers limité à l’émergence des partis nationalistes, mais qui touche plus profondément les consciences collectives européennes, en quête de héros et de drames nationaux. La déréglementation et la "télévision sans frontières" n’ont pas encouragé une unification, tout au plus une domestication, par chaque pays, de la télévision états-unienne. On importe toujours les succès américains mais de plus en plus, on adopte, on copie (et parfois l’on réexporte, comme avec Big Brother / Loft Story) des formats inspirés par la culture télévisuelle américaine. A défaut d’une introuvable euroculture, l’auteur suggère des usages de la télévision qui encouragent sinon une identité européenne, au moins la protection de cultures originales et une meilleure compréhension entre nations. Cela peut être le lieu d’une redécouverte d’une notion idéalisée et fragile dès l’origine : le service public.
    En savoir plus : http://www.ina-sup.com/ressources/publications-ina/du-service-public-la-tele-realite

  • BOUTET Marjolaine, Vampires : au-delà du mythe, Paris, Ellipses, 2011, 256 p., 12,5 euros.

    Aujourd’hui comme hier, le vampire fascine, interroge ou rebute. Qu’y a-t-il donc dans cette créature qui excite autant l’imagination des hommes ? Comment se fait-il qu’en 2011 les histoires de vampires (à commencer par Twilight) aient toujours autant de succès ? Plus d’un siècle après la parution de Dracula de Bram Stoker, après des centaines de films, de romans, d’épisodes de séries télévisées, de chansons, de bandes dessinées et même de jeux vidéo et de comédies musicales, n’a-t-on pas dit tout ce qu’il y avait à dire sur le sujet ? Le but de cet ouvrage est d’explorer, de tenter de comprendre ce qui se cache derrière ces histoires de vampires, d’en révéler les clés, les clichés, les symboles et le sens, d’en exposer les implications idéologiques et culturelles, pour aller au-delà du mythe…
    En savoir plus : http://www.editions-ellipses.fr/product_info.php?products_id=8116

  • BURGER Marcel, JACQUIN Jérôme, MICHELI Raphaël, La parole politique en confrontation dans les médias, Bruxelles, De Boeck, 2011, 228 p., 24,5 euros.

    Comment s’opère la confrontation entre les personnalités politiques dans les médias ? En neuf contributions, des analystes du discours et des sociologues spécialistes de la communication politique proposent un regard innovant sur les formes de la polémique dans l’espace médiatique contemporain. Cet ouvrage se situe à la croisée de plusieurs intérêts :
    - décrire l’activité de confrontation en prenant appui sur l’analyse d’événements médiatiques attestés ;
    - témoigner de l’importance centrale du langage dans les pratiques de confrontation et de médiatisation ;
    - rendre compte des enjeux personnels et identitaires de la confrontation pour le personnel politique ;
    - définir la responsabilité des médias dans l’élaboration de dispositifs favorisant ces affrontements. Les contributions décrivent dans le détail le travail médiatique de configuration de l’activité polémique par l’étude de genres comme le débat et le talk-show et en tenant compte de contextes culturels variés (France, Belgique, Québec et Suisse).
    En savoir plus : http://superieur.deboeck.com/titres/120894/la-parole-politique-en-confrontation-dans-les-medias.html

  • DELAUNAY Léonor, La scène bleue. Les expériences théâtrales prolétariennes et révolutionnaires en France, de la Grande Guerre au Front populaire, Presses universitaires de Rennes, 2011, 286 p., 18 euros.

    Cet ouvrage étudie la question prolétarienne au théâtre dans l’entre-deux-guerres, dans une optique volontairement plurielle : analyse du sens des différentes terminologies (théâtre ouvrier, prolétarien, révolutionnaire, théâtre d’agit-prop), étude des liens avec les organisations ouvrières et communistes et des implications esthétiques et formelles qu’investissent les artistes et les militants. L’auteur rend aussi compte des pratiques : où les pièces se sont-elles jouées ? Dans quel cadre, pour quel public ? À ce titre, l’archive occupe une place essentielle dans ce livre, permettant non seulement de retrouver la trace de ces pratiques, mais également d’interroger les récits mythiques qui grèvent usuellement l’histoire des théâtres révolutionnaires.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2644

  • DELPORTE Christian, MARÉCHAL Denis, MOINE Caroline, VEYRAT-MASSON Isabelle (dir.), Images et sons de mai 68 (1968-2008), Paris, Nouveau monde éditions, 2011, 420 p., 29 euros.

    Depuis plus de quarante ans, Mai 68 occupe, dans les imaginaires collectifs, une place singulière. Que des affrontements violents opposent, au quartier Latin, forces de l’ordre et étudiants, qu’une manifestation dans les rues de Paris rassemble des centaines de milliers de participants, qu’une grève avec occupation d’usine prenne de l’ampleur et se prolonge, et naturellement les images et les sons de mai 1968 rejaillissent dans les têtes et sur les écrans. Des images et des sons, Mai 68 en a suscité en quantité dans un temps pourtant très court, et sous des formes étonnamment variées. Aux productions des forces contestataires se sont jointes celles des adversaires du mouvement, mais aussi celles des médias qui alimentèrent les contemporains en information. Et, une fois la page de la contestation refermée, celle-ci a stimulé les imaginations, devenant objet ou prétextes d’œuvres visuelles ou audiovisuelles tout aussi diverses.
    Face à une production aussi considérable, l’objet de cet ouvrage n’est pas seulement de démêler la confusion documentaire qui contribue à donner de l’événement des interprétations contradictoires. À travers l’observation de matériaux multiples, il est aussi de mettre en évidence les mécanismes par lesquels s’est construite la mémoire de Mai 68. Des affiches de l’Atelier populaire aux bandes dessinées et des reportages radiophoniques aux films de fiction, il restitue la « culture visuelle et sonore » du printemps 1968 et son rôle dans le regard porté collectivement, en France comme à l’étranger, sur la révolte de Mai.
    En savoir plus : http://www.nouveau-monde.net/livre/?GCOI=84736100759540&

  • FERRO Marc, Mes histoires parallèles. Entretiens avec Isabelle Veyrat-Masson, Paris, Carnets Nord, 2011, 384 p., 20 euros.

    Marc Ferro a eu mille vies. Historien et homme engagé, il est à la fois témoin et acteur de ce siècle tourmenté que fut le XXe : la Résistance, l’Algérie française, la décolonisation, le retour du gaullisme, Mai 1968, les courants intellectuels qui ont marqué la France. Il enseigne à Oran dans les années 1950, dirige aux côtés de Fernand Braudel les Annales, revue phare d’une époque brillante, varie les champs de recherche, découvre et analyse les racines du totalitarisme en URSS, se passionne pour les deux guerres mondiales, invente la discipline « Cinéma et Histoire » en ce siècle d’images, fabrique aussi des documentaires et anime pendant douze ans, sur La Sept puis Arte, Histoire parallèle, série d’émissions devenue culte dans laquelle il dévoile et commente des archives filmées de la Seconde Guerre mondiale. Ce sont ces mille vies que livre ici Marc Ferro, avec moult portraits et anecdotes personnelles. Son œuvre et ses principaux terrains de recherche servent de fil rouge à cette traversée d’un siècle passionnant où il déambule à sa façon, entre naïveté et empathie.
    Entretiens conduits par Isabelle Veyrat-Masson, historienne et sociologue des médias, directrice de recherche au CNRS, directrice du laboratoire Communication et Politique.
    « Mes histoires parallèles » a reçu le Prix Saint-Simon 2011.
    En savoir plus : http://www.carnetsnord.fr/titre/mes-histoires-paralleles

  • GREFFET Fabien (dir.), Continuerlalutte.com. Les partis politiques sur le web, Paris, Presses de Sciences Po, 2011, 313 p., 24 euros.

    La campagne de Barack Obama lors de la dernière présidentielle américaine a révélé le rôle d’internet comme arme politique : sites, blogs, mondes virtuels et réseaux sociaux servent désormais à mobiliser et à débattre politiquement. Internet permet aux partis d’étendre leur champ d’action. Non seulement leurs « vitrines » se composent et recomposent désormais sur le web, mais c’est aussi là que peuvent naître de nouvelles modalités d’engagement et d’expression qui débordent les stratégies de communication ; parallèlement, forums de discussion et d’expression donnent la parole aux citoyens – qui se les approprient, voire les détournent. Ces usages du web s’inscrivent dans des cultures et des trajectoires spécifiques. Ainsi, en Grande-Bretagne, le caractère local des élections législatives limite l’extension de l’outil ; aux Etats-Unis, au contraire, Internet est perçu comme un moyen de réduire les distances géographiques. En France, chaque parti s’approprie internet différemment, selon sa tradition et sa sociologie. Ce panorama français et international ne manquera pas d’intéresser tous ceux qui restent attentifs à la présence des technologies dans la vie politique et, plus largement, aux évolutions de la communication politique et aux transformations que connaissent les partis.
    En savoir plus : http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100668420&fa=description

  • Groupe ACME, L’Association. Une utopie éditoriale et esthétique, Les impressions nouvelles, 2011, 224 p., 26 euros.

    Fondée en 1990 par un collectif d’auteurs, L’Association s’est imposée en deux décennies comme un pôle majeur de refondation de la bande dessinée. Avec un catalogue faisant la part belle à l’expérimentation, mais aussi à l’humour, au reportage et à l’autobiographie, la maison a contribué avec force à la reconnaissance de la bande dessinée. Elle a bouleversé le paysage du 9e art, imposant des auteurs majeurs comme Marjane Satrapi, Lewis Trondheim, Joann Sfar ou David B.
    L’Association, Une utopie éditoriale et esthétique est le premier volume d’histoire et d’analyse consacré à ce projet à tous égards exceptionnel. Richement illustré, interrogeant l’économie globale du collectif, ses auteurs et ses réalisations, mais aussi ses crises de croissance, L’Association, Une utopie éditoriale et esthétique est aussi l’œuvre de passionnés de bande dessinée. Passant d’un chapitre chronologique à une étude sémiotique, d’un article critique à une analyse esthétique, l’ouvrage forme un ensemble généreux et passionnant. Il nous offre plus de deux cents pages d’images célèbres et de documents rares qui nous donnent envie de (re)découvrir les auteurs et les albums de L’Association. Bel hommage éditorial, ce superbe album donne à voir et à comprendre vingt ans d’édition et de croisades esthétiques.
    En savoir plus : http://www.lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/association/

  • HUDELET Ariane, WELLS-LASSAGNE Shannon (dir.), De la page blanche aux salles obscures. Adaptation et réadaptation dans le monde anglophone, Presses universitaires de Rennes, 2011, 240 p., 16 euros.

    L’adaptation filmique a souvent été dénigrée : les amateurs des textes-sources déplorent le manque de fidélité du film, alors que les adeptes d’un cinéma « pur » regrettent que ce souci de fidélité aboutisse à un film « littéraire » qui n’explore pas ses possibilités proprement filmiques. Au-delà de ces clivages, cet ouvrage cherche à présenter les enjeux du phénomène : ses raisons économiques, sa problématisation de la théorie de l’auteur chère à la Nouvelle Vague, et surtout, ce que l’étude comparative du texte et son image peuvent s’apporter mutuellement en termes de supplément de sens.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2645

  • POIRRIER Philippe (dir.), Pour une histoire des politiques culturelles dans le monde (1945-2011), Paris, La Documentation française, 2011, 488 p., 28 euros.

    La mise en œuvre de politiques publiques de la culture, communément dénommées « politiques culturelles », est étroitement liée à la construction et à la consolidation des États-nations. Aussi, n’est-il guère étonnant que leur histoire ait été prioritairement élaborée dans le cadre des historiographies nationales. La perspective est celle d’une histoire comparée des politiques publiques de la culture. Le volume est constitué de contributions qui présentent des études de cas nationales ; premier jalon indispensable à des études qui devront, à l’avenir, être plus sensibles à la question des transferts culturels d’institutionnalisation des politiques culturelles ; ce qui se traduit notamment par la création dans certains pays de ministère de la Culture. Pierre-Michel Menger souligne, sous la forme d’une synthèse des dix-neuf études de cas, les grandes tendances qui participent d’une évolution que l’on peut décomposer en quatre étapes successives : la construction d’une politique systématique d’offre culturelle ; une décentralisation progressive de l’action publique ; une révision du champ d’intervention légitime de l’action publique ; une justification croissante de la politique culturelle par ses contributions à la croissance économique.
    Études de cas : Allemagne, Australie, Belgique, Bulgarie, Canada, Chili, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Grèce, Irlande, Japon, Norvège, Royaume-Uni, et Suisse
    En savoir plus : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110087102/index.shtml

  • ROJO HERNANDEZ Severiano, Une guerre de papier. La presse basque antifasciste dans les années trente, Presses universitaires de Rennes, 2011, 300 p., 18 euros.

    En s’appuyant sur un large éventail de journaux antifascistes publiés au Pays basque à partir de 1936, cet ouvrage met en évidence deux phénomènes fondamentaux : l’émergence d’une culture de guerre et la banalisation de la violence. L’auteur étudie les pratiques journalistiques qui suscitent la mobilisation des combattants et de l’arrière en Euskadi et, au-delà, sur l’ensemble du territoire espagnol. L’image de la guerre civile qu’elles construisent diffère de celle que conserve la mémoire contemporaine, mais elle explique en partie pourquoi le conflit espagnol est devenu l’un des paradigmes majeurs du XXe siècle pour penser et dire tant la guerre que la révolution.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2663

  • ROUQUETTE Sébastien (dir.), Sciences et médias, Paris, CNRS Editions, 2011, 176 p., 8 euros.

    Quels sont les rapports entres sciences et médias ? À l’heure où l’on s’interroge sur l’impact de la recherche sur l’environnement et la santé, où l’on débat de la sortie ou non du nucléaire, la médiatisation des activités scientifiques prend une importance croissante. Pourquoi ce changement est-il révélateur ? Comment les téléspectateurs perçoivent-ils les émissions scientifiques ? Comment les journalistes choisissent-ils les chercheurs qui vont éclairer les débats publics ? Un livre percutant sur un sujet crucial.
    En savoir plus : http://www.cnrseditions.fr/Communication/6451-sciences-et-medias-sebastien-rouquette.html

  • SÉRISIER Pierre, BOUTET Marjolaine, BASSAGET Joël, Sériescopie. Guide thématique des séries télé, Paris, Ellipses, 2011, 688 p., 23 euros.

    Les séries ont fait la télévision. Elles ont connu plusieurs « âges d’or », ont marqué des générations et ont diverti des milliards de téléspectateurs. Elles font rêver ou elles irritent, elles révèlent des talents et assurent des fortunes. Elles sont devenues un phénomène culturel planétaire. Depuis plus de soixante ans, les séries s’enchaînent, se copient, se suivent, se répondent, se citent, se complètent, se transforment et s’interpellent sans cesse. Le rire et les larmes, l’aventure et le mystère, l’Histoire et la légende, les crimes et leurs châtiments, le frisson et le soulagement : la télévision a produit des milliers de séries qui nous ont conduits partout, y compris aux confins de l’univers. Cet ouvrage, qui s’adresse aux « téléphages » comme aux curieux, propose un parcours thématique des questions récurrentes qui ont inspiré les genres de la fiction télévisée. Une centaine de thèmes sont explorés qui citent plus de 800 séries, dont 300 sont détaillées dans des fiches individuelles.
    En savoir plus : http://www.editions-ellipses.fr/product_info.php?products_id=8202

  • SCHAFER Valérie, LE CROSNIER Hervé (dir.), La neutralité de l’internet. Un enjeu de communication, Paris, CNRS Editions, 2011, 176 p., 8 euros.

    La neutralité de l’internet est un défi démocratique largement méconnu. Derrière une notion en apparence technique, se cachent des questions et des enjeux économiques, politiques et culturels (régulation, gouvernance, égalité d’accès aux données…). L’objectif de cet ouvrage est de les énoncer dans un langage clair et accessible à tous. Indispensable pour comprendre les débats actuels.
    En savoir plus : http://www.cnrseditions.fr/Communication/6450-la-neutralite-de-l-internet-valerie-schafer-et-herve-le-crosnier.html

  • TILLARD Marie-Estelle, De l’icône à la caricature - La représentation des personnalités pendant le premier conflit mondial, Paris, Le Fantascope Éditions, 2011, 120 p., 20 euros.

    De 1914 à 1918, la guerre de l’image bat son plein. Dans un camp comme dans l’autre, la représentation des personnalités nationales ou étrangères reflète les passions qu’elles suscitent et contribue à façonner leur image. Que ces personnalités soient adulées ou exécrées, tous les moyens sont bons pour en faire l’apologie ou la critique. Certains personnages figurent en icônes et sont montrés en sauveurs de la patrie, en héros ou en victimes. Ils sont parfois l’objet d’un véritable culte. Quant à la caricature, elle use parfois de toutes ses facettes pour imposer aux esprits l’image toute faite d’un individu. Dans cette période de crise, les caricaturistes ont généralement le champ libre pour représenter les personnalités du camp adverse. Il n’en est pas de même quand il s’agit d’une figure nationale, alliée ou neutre. La censure entre alors en action. La presse joue un rôle primordiale pour véhiculer l’image des personnalités. Dans les deux camps, quotidiens et illustrés font paraître des dessins particulièrement virulents à l’encontre des principaux acteurs du conflit. Cartes postales, estampes, publicités, mais aussi jeux, jouets, vaisselle, statuaire, objets divers de la vie quotidienne et objets de fabrication artisanale, sont autant de supports servant à la figuration des personnalités.
    En savoir plus : http://www.lefantascope.fr/livre_verdun_de_l_icone_a_la_caricature.html

  • TIMSIT Carole, Libourne, une ville. De Robert Boulin à Gilbert Mitterrand Une vie de journaliste presque sans histoire, Paris, L’Harmattan, 2011, 144 p., 13,5 euros.

    Cet ouvrage retrace l’histoire de l’hebdomadaire Le Résistant de Libourne, sous forme de témoignage. Il prend sa source dans les archives personnelles et les souvenirs des Jung, propriétaires du journal de 1939 à 1993, et dans le vécu de l’auteur, qui y a travaillé comme journaliste et rédactrice en chef de 1983 à 1994.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=34831

  • VASILE Aurélia, Le cinéma roumain dans la période communiste. Représentations de l’histoire nationale, Editura Universitatii din Bucuresti, 2011, 580 p., 13 euros.

    Ce livre est issu d’une thèse de doctorat en cotutelle entre l’Université de Bourgogne et l’Université de Bucarest et soutenue à Dijon en 2011. Il porte sur le film de reconstitution historique réalisé en Roumanie pendant la période communiste et vise à analyser les enjeux politiques et culturels de la mise en scène du passé national. La compréhension de cette problématique passe d’abord par la mise en évidence des différentes logiques qui ont présidé l’action étatique à l’égard de la culture et en particulier de la cinématographie tout au long de la période communiste. L’auteur envisage d’analyser les conditions économiques, politiques et idéologiques de la production cinématographique, les directives concernant la thématique générale et l’orientation que le parti tente d’imprégner au cinéma. Dans un second temps, cette étude tente de restituer les processus socioculturels qui ont donné naissance aux films historiques. L’auteur cherche à comprendre la conception interne de chaque œuvre, les forces sociales qui se mettent en route, les positions idéologiques du parti, des artistes, des bureaucrates ou des historiens, les mécanismes de prise de décision. Enfin, le troisième niveau d’analyse s’intéresse au décryptage du film, en tant que produit artistique complexe dans le but de dégager les significations politiques ou culturelles de la mise en scène du passé.
    En savoir plus : http://guerre-froide.hypotheses.org/1682

  • VERAY Laurent, Les images d’archives face à l’histoire, Chasseneuil-du-Poitou, SCEREN-CNDP, 2011, 315 p., 23 euros.

    La collecte et la communication des images animées dites d’actualité, devenues avec le temps images d’archives, jouent un rôle essentiel dans l’élaboration et la compréhension d’une histoire du XXe siècle. Depuis les films Lumière et la constitution des premiers lieux de conservation en France, historiens et théoriciens du cinéma interrogent la spécificité de ce matériau. Les archivistes sont eux confrontés aux questions liées à la préservation, puis à la restauration, et désormais à la numérisation d’un patrimoine hautement altérable.
    Destiné aux enseignants, étudiants et simples curieux, cet ouvrage riche en illustrations offre une réflexion sur la mise en place et l’évolution des fonds d’archives ainsi que sur les différentes formes d’appropriation des images, entre documentaires, fictions et réalisations expérimentales, qui contribuent à la construction de perspectives historiques et mémorielles.
    En savoir plus : http://www.sceren.com/cyber-librairie-cndp.aspx?l=les-images-d-archives-face-a-l-histoire&prod=473048&cat=137716

    Articles/Revues
  • "Cinéma : le déclin de l’empire américain ?", Géoéconomie, n° 58, été 2011. Coord. : Olivier Bomsel.

    Sommaire
    Entretien : Analyse géopolitique du cinéma comme outil de soft power des États (Frédéric MITTERRAND)
    Dossier "Cinéma : le déclin de l’empire américain ?"
    La mondialisation du 7e art
    Le cinéma, instrument du soft power des nations (Monique Dagnaud)
    Cultiver la créativité, corollaire de la diversité culturelle européenne (Violaine Hacker)
    Le cinéma français dans une compétition mondialisée (Régine Hat chondo)
    La notion d’« exception culturelle » française en matière d’industrie cinématographique (Éric GARANDEAU)
    Hollywood et le département d’État : une liaison dangereuse ? (Nolwenn Mingant)
    Une industrie en quête de puissance et d’influence
    Le Marché du Film du festival de Cannes, événement majeur de l’industrie cinématographique (Jérôme PAILLARD)
    Quelles actions pour la protection des oeuvres cinématographiques sur Internet ? (Marie-Françoise MARAIS)
    Valoriser les préférences. Évolution du modèle économique du cinéma (Olivier Bomsel)
    Les relations cinéma-TV : entre compétition et interdépendance (Manuel ALDUY)
    En savoir plus : http://choiseul-editions.com/Num_Revues.php?idNum=228&pg_aff=0&artParPage=6

  • "La culture médiatique des jeunes : des objets populaires méprisés ?", Jeunes et Médias. Les Cahiers francophones de l’éducation aux médias, n° 1, septembre-octobre 2011.

    Promesses, dangers, enjeux et valeurs des outils médiatiques et contenus culturels mis à la disposition des jeunes aujourd’hui forment la matière que questionnent les auteurs qui participent à ce volume I des "Cahiers francophones de l’éducation aux médias". Articulé en deux parties ("La culture médiatique des jeunes" et "Médias et éducation"), ce premier numéro ausculte ainsi les modes d’appropriation et de réception de ce qui est donné à voir ou à entendre au public (pré)adolescent, sonde les visions que ce dernier a des images dont on l’abreuve, met en évidence les potentiels pédagogiques d’une messagerie dans la naissance d’un argumentaire, décortique encore les discours qui légitiment – ou délégitiment – ces produits et canaux offerts au plus grand nombre. De la mise en scène de soi sur Facebook aux risques du harcèlement virtuel, autant d’analyses riches d’enseignements sur un sujet situé en plein cœur des bouleversements médiatiques de notre temps. Comment un groupe adulé par les jeunes, décrié par la critique, a-t-il gagné son statut contemporain de référence rock ? Comment définir, culturellement parlant, cette nouvelle classe d’âge appelée préadolescence ? Quel est le véritable impact de la téléréalité sur les jeunes ? Et si ceux-ci pouvaient faire de leurs messageries, blogs, forums, des moyens de progresser – ou de détruire ? Les jeunes, victimes, ou au contraire à la pointe des médias modernes ? Un échantillon des problématiques soulevées dans cette nouvelle revue, et qui conduisent souvent à des conclusions paradoxales. Quand elles ne vont pas à l’encontre des préjugés en la matière.
    En savoir plus : http://www.publibook.com/librairie/livre-universitaire.php?isbn=9782748367737

  • "La presse satirique illustrée au XIXe siècle", Cahiers Daumier, n° 5, automne 2011.

    Sommaire
    Editorial, Philippe Valletoux
    Dossier : La presse satirique illustrée au XIXe siècle
    La Silhouette, "journal des caricatures", Fabrice Erre
    Le talent de Forain et de Caran d’Ache mis au service d’un hebdomadaire satirique anti-dreyfusard : Psst... ! (1898-1899), Pierre Allorant
    La revue satirique Kladderadatsch (1848-1944)reflet d’un siècle d’histoire allemande, Jean-Claude Gardes
    Essais
    Trésors cachés de la Donation Rignault au Musée Calvet d’Avignon : une prestigieuse collection de Daumier à Utrillo, Isabelle Rooryck
    La place de la femme dans la presse hongroise du 19e siècle : changement des stéréotypes traditionnels, Edit Fabo
    Lecture La Conférence de Londres, Sophie Pauliac
    Dessin "Il m’a mis la main aux fesses", Catherine Beaunez
    En savoir plus : http://www.honore-daumier.com/association/associationCahiers_galerie.php?id=49

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Septembre 2011

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