Accueil du site > Ressources > Nouveautés parutions

Nouveautés parutions

Flux_RSS

Avril 2014

    Livres
  • BANAJI Shakuntala, BUCKINGHAM David, The Civic Web. Young People, the Internet, and Civic Participation, London, MIT Press, 2014, 240 p., £ 21.

    There has been widespread concern in contemporary Western societies about declining engagement in civic life ; people are less inclined to vote, to join political parties, to campaign for social causes, or to trust political processes. Young people in particular are frequently described as alienated or apathetic. Some have looked optimistically to new media—and particularly the Internet—as a means of revitalizing civic life and democracy. Governments, political parties, charities, NGOs, activists, religious and ethnic groups, and grassroots organizations have created a range of youth-oriented websites that encourage widely divergent forms of civic engagement and use varying degrees of interactivity. But are young people really apathetic and lacking in motivation ? Does the Internet have the power to re-engage those disenchanted with politics and civic life ? Based on a major research project funded by the European Commission, this book attempts to understand the role of the Internet in promoting young people’s participation. Examples are drawn from Hungary, the Netherlands, Slovenia, Spain, Sweden, Turkey, and the United Kingdom—countries offering contrasting political systems and cultural contexts. The book also addresses broader questions about the meaning of civic engagement, the nature of new forms of participation, and their implications for the future of civic life.
    En savoir plus : https://mitpress.mit.edu/books/civic-web

  • BERNARD Marie, Claire Chazal, une passion française, Paris, Éditions du Moment, 2014, 18,5 euros.

    À son arrivée sur TF1 en 1991, Claire Chazal fait du JT du week-end le journal plus regardé de France. Depuis, vingt-deux années se sont écoulées… et jamais les audiences ne l’ont fragilisée. Pourquoi PPDA l’a-t-il remarquée sur France 2 au point de la débaucher ? Pourquoi les Français sont-ils toujours « amoureux » d’elle malgré les marques du temps ? Cette enquête dévoile les vraies raisons de sa longévité. L’angoisse permanente qu’elle éprouve face au caractère éphémère de son poste dicte sa stratégie à Claire Chazal : un besoin depuis l’enfance d’être « première en tout », un professionnalisme qui vire à la maniaquerie, une discipline de vie drastique, quasi maladive, pour rester jeune en alliant gym – régime – jogging, une capacité à s’entourer de « protecteurs » au sein de la chaîne (PPDA, Xavier Couture et d’autres), une stratégie d’occupation de la scène médiatique, voire people, durant ses congés d’été… et in fine, une douceur et un charme sans égal qui font oublier qu’elle a su aussi se battre, quand il le fallait, pour garder sa place.
    En savoir plus : http://livre.fnac.com/a6536822/Marie-Bernard-Claire-Chazal-une-passion-francaise

  • BIZIMANA Aimé-Jules, Le dispositif embedding. Surveillance et intégration des journalistes en Irak, Presses universitaires du Quebec, 2014, 230 p., $ 22.

    Quand la guerre en Irak a commencé en mars 2003, la question du statut accordé aux journalistes couvrant les opérations militaires s’est posée naturellement. Avec la promesse d’innovation, l’annonce du Pentagone d’intégrer des centaines de journalistes dans les unités combattantes, ce qu’on a appelé l’embedding, a retenu l’attention des médias et des observateurs. Désormais, qu’est-ce qui allait différer des relations armée-médias passées  ? Cet ouvrage explique le fonctionnement du dispositif de contrôle de l’information durant la guerre en Irak et les relations entre les journalistes intégrés et les militaires dans la zone des opérations de l’armée américaine. Le concept de dispositif est le fil conducteur de cette étude de cas, qui compile les témoignages d’une quarantaine de participants, journalistes et militaires. L’étude emprunte à Michel Foucault (Surveiller et punir, 1975) les mécanismes de surveillance de la modernité que sont les appareils disciplinaire et panoptique, et rattache l’intégration journalistique à la surveillance continue et flexible caractéristique de la «  société de contrôle  ». L’auteur expose un dispositif embedding où s’exercent les rapports de force entre militaires et journalistes et qui opère dans un espace précis où les mouvements, les reportages, les conduites et les -communications des journalistes sont surveillés.
    En savoir plus : http://www.puq.ca/catalogue/livres/dispositif-embedding-2563.html

  • BLAIR Paula, Old Borders, New Technologies. Reframing Film and Visual Culture in Contemporary Northern Ireland, Peter Lang, 2014, 281 p., 60 euros.

    Northern Ireland is now generally regarded to be a post-conflict region since the official end to three decades of violence in 1998. However, given some of the stipulations of the Good Friday Belfast Agreement, including the early release of politically motivated prisoners from jail, society in Northern Ireland remains in a state of flux, uncertainty and disagreement. This book presents four thematic studies revolving around the issues of imprisonment, surveillance, traumatic recall and myth-making in Northern Ireland. These studies examine the different ways in which artists and filmmakers are experimenting with film aesthetics and new media technologies to represent, re-present and invite engagement with the underlying anxieties that continue to trouble post-Agreement society. In doing so, the author argues for a reassessment of the critical analysis of film’s convergence with other forms of visual art. Ultimately, the volume assesses the usefulness of such an approach in examining how artists and filmmakers experiment with diverse forms that open up space for discussion of the hidden and marginalized concerns in Northern Ireland’s new, ‘shared’ society. This book was the winner of the 2012 Peter Lang Young Scholars Competition in Film Studies.
    En savoir plus : http://www.peterlang.com/index.cfm?cid=5&event=cmp.ccc.seitenstruktur.detailseiten&seitentyp=produkt&pk=72948

  • CAZEAUX Guillaume, Odyssée 2.0. La démocratie dans la civilisation numérique, Paris, Armand Colin, 2014, 320 p.

    Internet a libéré la parole publique. Désormais, des milliards d’individus connectés échangent librement ou réussissent à le faire en contournant les verrous posés par les régimes autoritaires. Le printemps arabe nous a même fait croire que les réseaux sociaux pouvaient renverser les tyrannies. À l’ère du numérique, la quête de la démocratie prend de nouvelles formes. Pourtant, en y regardant de plus près, on constate que cette libération de la parole entraîne un effet inattendu : noyés dans la masse d’informations et de désinformations, les internautes développent des représentations du monde qui les divisent. Comme l’imprimerie avait produit la Réforme protestante mais aussi les guerres de religion, Internet génère aussi des « schismes » qui menacent l’unité de nos sociétés. Les questionnements vertigineux qui se posaient à l’homme de la Renaissance, à Montaigne par exemple, redeviennent ainsi étonnamment les nôtres. Ce livre est un voyage dans l’odyssée démocratique commencée il y a 2 500 ans à Athènes et qui se poursuit aujourd’hui sur la Toile. Il offre les clés pour que le long chemin d’émancipation ne se transforme pas en perdition. « Civiliser » le web s’impose, non en le contrôlant, mais en l’appréhendant avec toutes les ressources de notre civilisation.
    En savoir plus : http://www.armand-colin.com/livre/546105/odyssee-20.php

  • CRETTENAND Mathieu, Le rôle de la presse dans la construction de la paix. Le cas du conflit basque, Paris, L’Harmattan, 2014, 300 p., 31 euros.

    Le 20 octobre 2011, l’organisation indépendantiste basque Euskadi Ta Askatasuna (ETA) déclarait l’abandon définitif de la lutte armée. Dans quelle mesure les médias ont-ils joué un rôle dans la transformation du conflit basque ? Cette recherche montre comment les médias sont devenus eux-mêmes des acteurs du conflit. Contribuant à la réflexion sur leur rôle dans les sociétés démocratiques, cette recherche analyse les pratiques professionnelles des journalistes basques et espagnols.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42764

  • DACHEUX Eric (dir.), Bande dessinée et lien social, Paris, CNRS Éditions, 2014, 128 p., 8 euros.

    La bande dessinée est une représentation du monde qui donne à voir notre monde de représentation. C’est un art reconnu par le public et les mondes de la culture. C’est aussi un plaisir né du jeu entre la vision de l’auteur et celle du lecteur. C’est, enfin, un média méconnu : un dispositif sensible créateur de sens et de lien social. Dans cette optique, les textes réunis dans cet Essentiel montrent comment la BD rend compte des interactions politiques et économiques quotidiennes et la façon dont elle prend place dans nos imaginaires. Une invitation à plonger avec délice dans la chair du monde, au rythme des illustrations de Stéphane Heuet.
    En savoir plus : http://www.iscc.cnrs.fr/spip.php?article1886

  • DANEL Isabelle, Marcel Bluwal, pionnier de la télévision. Une vie, une œuvre, des premiers postes à nos jours. , Paris, Scrineo, 2014, 24 euros.

    Marcel Bluwal est un des pionniers qui ont fait les grandes heures de la télévision française. Son Dom Juan avec Michel Piccoli et Claude Brasseur, ses adaptations de Marivaux –Les Jeux de l’amour et du hasard et La Double Inconstance avec Danièle Lebrun et Jean-Pierre Cassel, mais aussi le feuilleton Vidocq avec Bernard Noël puis Claude Brasseur, sont des chefs d’œuvres incontournables. Né en 1925, il a traversé le siècle, est devenu metteur en scène à la télévision, au cinéma, au théâtre et à l’opéra. Sa vie est un roman. Toujours actif (il vient de diriger Michel Aumont et Michel Duchaussoy au théâtre et tourne actuellement sa nouvelle fiction télé) son regard sur le monde est acéré, sa passion de l’image intacte, sa parole abondante et passionnante.
    En savoir plus : http://www.scrineo.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=3

  • DANG NGUYEN Godefroy, DEJEAN Sylvain (dir.), Internet : interactions et interfaces. Actes du 10e séminaire, Paris, L’Harmattan, 2014, 432 p., 41 euros.

    Les travaux présentés sont issus du 10e séminaire M@rsouin, groupement d’intérêt scientifique réunissant grandes écoles bretonnes, acteurs publics et privés sur les stratégies des technologies du numérique. Les deux premières parties du livre traitent respectivement du handicap et de l’apprentissage. La troisième des réseaux sociaux. La quatrième du marketing. La cinquième s’intéresse à la pratique artistique. La sixième fait écho à l’apprentissage. La dernière partie concerne les blogs et les communautés.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-01740-2

  • DEVILLE Vincent, Les formes du montage dans le cinéma d’avant-garde, Presses Universitaires de Rennes, 2014, 350 p., 21 euros.

    Nourrie notamment par la réflexion de Theodor W. Adorno sur les concepts de dislocation et de dissonance en art, cette étude interroge les formes du montage dans le cinéma d’avant-garde en termes de passage d’une esthétique positiviste à une esthétique de la positivité. Elle met en lumière le renversement de la totalité, de l’unité et de la continuité en leur exact contraire : le fragment, l’hétérogène et la discontinuité.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3463

  • DORMANN Benjamin, Ils ont acheté la presse. Pour mieux comprendre pourquoi elle étouffe ou encense, Paris, Jean Picollec Éditeur, 2014, 344 p., 23 euros.

    « Pourquoi la presse française n’a-t-elle rien dit avant ? » s’est-on interrogé quand l’affaire Dominique Strauss-Kahn a éclaté. La presse d’opposition est heureuse de recevoir des centaines de millions de subventions de Nicolas Sarkozy, mais est en campagne pour empêcher sa réélection. De ce fait, les journalistes militent plus qu’ils n’informent, reproduisant avec complaisance des scénarios mis en scène par des communicants, renonçant souvent à faire la moindre enquête ou la menant avec des présupposés. De plus, cette presse se vend progressivement à des financiers dits « de gauche », oubliant que dans la presse, comme ailleurs, des financiers restent des financiers. En suivant notamment de près la reprise du Monde par Matthieu Pigasse et la gestion du Nouvel Observateur par Denis Olivennes, on découvre, étonnés, ses connivences, son opacité, et les coulisses d’une presse embourbée dans ses contradictions et ses mensonges. Si ce 4e pouvoir a aujourd’hui renoncé à jouer son rôle, c’est qu’il a accepté de frayer avec ce 5e pouvoir que l’on découvre ici : celui des réseaux mondialisés, mêlant hommes d’affaires, financiers, médias et politiques, agissant et décidant dans la coulisse, en toute discrétion, parallèlement à nos structures démocratiques devenues impotentes. Une enquête fouillée de plus de deux ans, un voyage édifiant et instructif dans l’envers du décor, où l’on croise les membres du Siècle, le plus grand groupe d’influence français, le Young Leader Arnaud Montebourg, le Bilderberger Manuel Valls, ou le German Marshall Fund, financeur américain de Terra Nova, fondation initiatrice des primaires du Parti socialiste… et où l’on découvre les stupéfiantes conditions de la nomination du parfait inconnu Herman Van Rompuy à la présidence du Conseil européen.
    En savoir plus : ww.jeanpicollec.fr/?p=81

  • DOSSE François, Les hommes de l’ombre : Portraits d’éditeurs, Éditions Perrin, 2014, 456 p., 25 euros.

    Acteurs décisifs, les éditeurs restent ces hommes de l’ombre, souvent anonymes dans l’arrière-fond de la fabrique du livre. Ces médiateurs culturels sont des personnages à l’identité complexe, hybride, propre à leur position de passeur, d’intermédiaire entre l’auteur et le lecteur. Ce sont des accoucheurs, et cet acte de faire naître participe au monde de la création. On suivra ici l’itinéraire de treize d’entre eux, choisis pour leurs différences et la singularité de leur parcours : Christian Bourgois, José Corti, Claude Durand, Paul Flamand, Claude Gallimard, René Julliard, Robert Laffont, Jérôme Lindon, François Maspero, Maurice Nadeau, Charles Orengo, Jean-Jacques Pauvert et Françoise Verny. Ils ont en commun d’avoir vécu un moment de grâce de l’édition, celui des années 1960 qui a vu l’explosion de la diffusion du livre, la naissance du livre de poche, l’âge d’or des sciences humaines. Ils ont tous traversé les « Vingt Glorieuses », ces années 1960-1970 au cours desquelles la quantité de livres produits a doublé. Il est frappant de constater que beaucoup d’entre eux sont des autodidactes aux itinéraires sinueux, se tenant le plus souvent à l’écart de l’académisme universitaire. Malgré la diversité de leur personnalité, ils forment une communauté de métier avec ses habitudes, ses travaux quotidiens, ses exigences spécifiques. Puissent ces itinéraires donner un peu de lumière à ceux qui auront été, comme se qualifie elle-même Françoise Verny, des « stars de l’ombre ».
    En savoir plus : http://www.editions-perrin.fr/fiche.php?F_ean13=9782262037543

  • FOREST Claude, SERCEAU Michel, Le Patis. Une salle de cinéma populaire devenue salle d’art et essai (Le Mans, 1943-1983), Presses Universitaires du Septentrion, 2014, 362 p., 24 euros.

    L’histoire d’une salle de cinéma d’un quartier d’une ville de province se voit ici retracée, depuis son ouverture le 18 novembre 1942 jusqu’à sa fermeture définitive à la fin du mois de juillet 1983 : ses origines, son contexte, son évolution – avec cette particularité de s’être, à la moitié de son existence, muée en salle d’Art et d’Essai. Une analyse statistique exhaustive (titres, genres, entrées, etc.) de sa programmation durant les quatre décennies est menée, l’un des buts recherché étant de mettre en évidence l’écart temporel entre la première présentation d’un film sur le territoire et son arrivée au Patis, puis d’en mesurer l’évolution au fil de la période étudiée. L’étude de la part qu’ont occupée dans cette programmation les différentes cinématographies selon la nationalité de leur production, française majoritairement, est également menée. Une analyse comparative confronte les films offerts à la demande du public – mesurée par les entrées payantes déclarées au CNC et aux distributeurs –, amène à faire ressortir des préférences, des lignes de force représentatives du public de cette salle d’abord populaire, puis d’Art et Essai. Cette demande se voit aussi examinée de manière transversale, selon les genres des films proposés. Question importante vu la double histoire de cette salle, repère essentiel dans la production et la réception du cinéma jusqu’à l’avènement du cinéma moderne et la Nouvelle vague, le genre n’étant en effet plus un critère pour une programmation Art et Essai.
    En savoir plus : http://www.septentrion.com/fr/livre/?GCOI=27574100118760

  • HOLIN Alexandre, POISSON-COGEZ Nathalie, Espaces dessinés / Espaces du dessin, Presses Universitaires du Septentrion, 2014, 208 p., 20 euros.

    Geste universel qui relie des époques et des champs de création très différents, le dessin est le medium de prédilection pour concevoir ou mettre en forme des espaces, que ceux-ci soient réels ou imaginaires, visibles ou invisibles. Traiter le dessin dans son rapport à l’espace, c’est ainsi le concevoir comme un trait d’union entre des disciplines que tout oppose a priori. L’enjeu de cet ouvrage est de confronter les points de vue afin qu’émerge une possible définition du dessin indépendamment d’une cassure trop brutale entre les domaines artistiques et scientifiques. La problématique de l’espace est un angle d’approche pertinent, non seulement parce que le dessin questionne les modes de représentation mais aussi, parce qu’au cours des siècles, il n’a cessé de réinventer ses supports d’inscription et ses modalités de présentation.
    En savoir plus : http://www.septentrion.com/fr/livre/?GCOI=27574100815740

  • IORDANOVA Dina, VAN DE PEER Stefanie (dir.), Film Festivals and the Middle East, St Andrews Film Studies Publishing, Scotland, 2014,

    This new Film Festival Yearbook focuses on a scandalously overlooked area in film and festival studies : the Middle East and North Africa. With its glamorous international and modest national film festivals, the Middle East and North Africa deserve more sustained analysis and attention from film scholars. Investigating the film culture and film festivals of this area, this book reveals how a culturally-informed geopolitical scope can ultimately shape a distinct and evolving cinematic take on the world. This collection of essays - with contributions from Laura U. Marks, Alberto Elena, Jean-Michel Frodon, Gönül Donmez-Colin, Chris Berry, Savas Arslan, Alisa Lebow, and many others - investigates the circuit of films, the impact of festivals and the representation of the Middle Eastern peoples, cultures and languages on international screens.
    En savoir plus : http://onlineshop.st-andrews.ac.uk/browse/extra_info.asp?compid=1&modid=1&deptid=17&catid=87&prodvarid=319

  • KNOTT Kim, POOLE Elizabeth, TAIRA Teemu, Media Portrayals of Religion and the Secular Sacred. Representation and Change, London, Ashgate, 2013, 250 p., £20.

    Is it true that Christianity is being marginalised by the secular media, at the expense of Islam ? Are the mass media Islamophobic ? Is atheism on the rise in media coverage ? Media Portrayals of Religion and the Secular Sacred explores such questions and argues that television and newspapers remain key sources of popular information about religion. They are particularly significant at a time when religious participation in Europe is declining yet the public visibility and influence of religions seems to be increasing. Based on analysis of mainstream media, the book is set in the context of wider debates about the sociology of religion and media representation. The authors draw on research conducted in the 1980s and 2008–10 to examine British media coverage and representation of religion and contemporary secular values, and to consider what has changed in the last 25 years. Exploring the portrayal of Christianity and public life, Islam and religious diversity, atheism and secularism, and popular beliefs and practices, several media events are also examined in detail : the Papal visit to the UK in 2010 and the ban of the controversial Dutch MP, Geert Wilders, in 2009. Religion is shown to be deeply embedded in the language and images of the press and television, and present in all types of coverage from news and documentaries to entertainment, sports reporting and advertising. A final chapter engages with global debates about religion and media.
    En savoir plus : http://www.ashgate.com/isbn/9781409448068

  • LAMBERT Frédéric (dir.), Prières et propagandes. Études sur la prière dans les arènes publiques, Paris, Ermann Editions, 2014, 454 p., 26 euros.

    suivi du livre I de La prière de Marcel Mauss.

    Aux marges du langage de la prière travaillent les langues du pouvoir. Et l’expression de la prière dans les arènes publiques, souvent, permet aux communautés de croyance de s’inscrire dans les territoires du politique. Les études ici réunies interrogent les représentations médiatiques et les communications de la prière et du recueillement. Dans les sociétés laïques, dans les sociétés en guerre, dans les sociétés au moment d’une révolution, la prière s’invite sans complexe dans le débat politique et l’espace public. Qu’il s’agisse d’un rituel républicain dans le cadre des obsèques nationales ou d’une franche propagande dans le contexte de la Grande Guerre, le dire du religieux n’est pas sans conséquence sur le dit de la vie politique. Ces questions sont prises aujourd’hui dans l’actualité de nos sociétés. Avec d’autres mots, et bien évidemment dans d’autres contextes, ces pages poursuivent l’étonnant travail de Marcel Mauss, La prière, que nous avons souhaité publier ici en fin d’ouvrage.


    En savoir plus : http://www.editions-hermann.fr/4369-prieres-et-propagandes.html

  • LANGE Patricia G., Kids on YouTube. Technical Identities and Digital Literacies, Left Coast Press, 2014, 270 p., $35.

    The mall is so old school—these days kids are hanging out on YouTube, and depending on whom you ask, hey’re either forging the digital frontier or frittering away their childhoods in anti-intellectual solipsism. Kids on YouTube cuts through the hype, going behind the scenes to understand kids’ everyday engagement with new media. Debunking the stereotype of the self-taught computer whiz, new media scholar and filmmaker Patricia G. Lange describes the collaborative social networks kids use to negotiate identity and develop digital literacy on the ’Tube. Her long-term ethnographic studies also cover peer-based and family-driven video-making dynamics, girl geeks, civic engagement, and representational ethics. This book makes key contributions to new media studies, communication, science and technology studies, digital anthropology, and informal education.
    En savoir plus : https://www.lcoastpress.com/book.php?id=500

  • LEGAVRE Jean-Baptiste, TOURET Michèle (dir.), Louis Guilloux. Un écrivain dans la presse, Presses universitaires de Rennes, 2014, 278 p., 18 euros.

    Grand écrivain du XXe siècle, Louis Guilloux a aussi été journaliste et ce métier l’a fait vivre autant qu’il l’a inspiré dans l’écriture de ses romans. À travers les contributions de spécialistes de son œuvre, cet ouvrage analyse les rapports intenses, parfois conflictuels mais toujours passionnés, qu’entretint toute sa vie durant Louis Guilloux avec la presse. L’occasion de revenir sur les étapes clés de sa carrière, de la critique de cinéma aux feuilletons populaires.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3449

  • LINDEPERG Sylvie, Les Écrans de l’ombre. La Seconde Guerre mondiale dans le cinéma français (1944-1969), Paris, Seuil, Le Cercle Points, 2014, 576 p., 12 euros.

    Quels usages le cinéma fait-il du passé ? Telle est la question qui sous-tend cet ouvrage consacré aux représentations filmées de la Seconde Guerre mondiale. Analysant la naissance puis la postérité des mythologies héroïques forgées par les films français de la Libération, l’auteure révèle comment l’histoire des « années noires » fut l’enjeu d’une bataille de mémoire cinématographique. Elle montre que le cinéma est à la fois pourvoyeur de récit et symptôme d’une histoire sociale, politique et culturelle.
    En savoir plus : http://www.lecerclepoints.com/livre-ecrans-ombre-sylvie-lindeperg-9782757837467.htm

  • MOSSUZ-LAVAU Janine (dir.), Dictionnaire des sexualités, Paris, Robert Laffont, 2014, 1024 p., 32 euros.

    Ce dictionnaire est le plus complet et le plus novateur à ce jour consacré aux diverses formes de sexualité et à la place qu’elles occupent dans notre société. « Je ne sais pas quelle est la question, mais je connais la réponse : le sexe », disait Woody Allen. Ce Dictionnaire, unique en son genre, aborde un sujet, certes bien connu, mais qui n’en continue pas moins de susciter beaucoup d’interrogations. Sa première originalité est de traiter des sexualités dans leur ensemble et sans tabou. Autrement dit, de prendre en compte les réalités d’aujourd’hui. Très longtemps, on a parlé de la sexualité au féminin singulier. La norme était celle de l’hétérosexualité. Mais on a assisté à la multiplication des identités reconnues dans ce domaine : lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers, intersexués. Tel est aujourd’hui l’univers « des » sexualités.
    L’autre singularité de cet ouvrage tient à la diversité de ses approches. Il montre comment l’évolution des pratiques sexuelles a été perçue selon les pays et les civilisations, les religions, les lois, les principales familles politiques, les grandes périodes de l’histoire. Comment ces pratiques ont été abordées aussi à travers la littérature, la philosophie, la psychanalyse, la musique, le cinéma, la peinture, la danse... De nombreuses notices sont consacrées aux thèmes « incontournables » : amour, désir, érotisme, plaisir, amant, hédonisme, partenaires, rapports sexuels, séduction ou sensualité... D’autres nous entraînent vers des sujets plus insolites comme la folie, les nanosciences, la mode ou les procès pour impuissance... Janine Mossuz-Lavau a fait appel non seulement à des experts, mais aussi à des « témoins » qui relatent parfois leurs propres expériences, telle Catherine Robbe-Grillet à propos du SM. Textes et documents originaux abondent, parmi lesquels des entretiens avec Françoise Héritier et Brigitte Lahaie. Pédagogique et ludique à la fois, ce Dictionnaire fourmille d’informations inédites sur la place que les différentes formes de sexualité occupent plus que jamais dans nos vies. Cet ouvrage a été dirigé par Janine Mossuz-Lavau, directrice de recherche émérite au Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po/ CNRS), chargée de cours à Sciences Po Paris, auteure de plusieurs livres et d’un documentaire sur les questions de sexualité. Elle s’est entourée de 185 historiens, sociologues, démographes, juristes, écrivains, cinéastes, philosophes, psychanalystes, médecins, politologues, anthropologues, critiques d’art, de cinéma et spécialistes du jazz et de la chanson.
    En savoir plus : http://www.bouquins.tm.fr/site/dictionnaire_des_sexualites_&100&9782221130872.html

  • NASH Kate, HIGHT Craig, SUMMERHAYES Catherine (dir.), New Documentary Ecologies. Emerging Platforms, Practices and Discourses, Palgrave Macmillan, 2014, 272 p.

    Documentary remains a vital and dynamic media form, one that has persisted through decades of change in patterns of media production, distribution and reception, from its early conception in silent filmmaking, through ’new’ media such as television, to the current explosion of digital platforms. New generations of documentary filmmakers, multimedia designers, online curators and social media aggregators are exploring the challenges and opportunities of a digital environment characterised as collaborative, participatory, and interactive. This book provides a unique collection of recent research into the ways in which these digital producers are adopting the ’documentary project’ across digital platforms, developing new documentary practices and providing distinctive new ways for audiences to engage with reality.
    En savoir plus : http://us.macmillan.com/newdocumentaryecologies/KateNash

  • NOWELL Richard (dir.), Merchants of Menace. The Business of Horror Cinema, London, Bloomsbury Publishing, 2014, £18.

    Anglophone horror films are typically approached as the inevitable by-products of psychological and social demons haunting filmmakers and their homelands - in short, as if they were, "our collective nightmares". Consequently, the genre’s industrial character remains under-explored and poorly understood. Merchants of Menace responds to this major void in film historiography by shedding much-needed new light on one of the world’s most enduring audiovisual forms. Spanning from 1930 to the present, this groundbreaking collection boasts fourteen original chapters that focus on topics as diverse as early zombie pictures, post-WWII chillers, Civil Rights-Era marketing, Hollywood’s literary adaptations, Australian horror production, "torture-porn" auteurs, and twenty-first century remakes.
    En savoir plus : http://www.bloomsbury.com/uk/merchants-of-menace-9781623563943/

  • PÉRINEAU Sylvie (dir.), Les formes brèves audiovisuelles. Des interludes aux productions web, Paris, CNRS Éditions, 2014, 236 p., 24 euros.

    L’essor des formats courts dans le secteur audiovisuel invite à la réflexion. Venant pallier l’absence de recherche conséquente en France sur ce sujet, cet ouvrage propose de balayer la diversité des productions actuelles : au cinéma avec la forme consacrée du court-métrage, à la télévision avec les programmes courts, les clips ou les interludes ou bien encore sur le web avec les films de chantier des musées, les partages d’extraits et les appropriations sérielles. Entre cas d’étude particuliers et réflexions théoriques à la croisée de la sémiotique et des sciences de l’information et de la communication, les travaux présentés ici mettent en perspective les stratégies discursives et les logiques d’acteurs, ou encore les procédés rhétoriques qui construisent une production audiovisuelle contemporaine et à venir. Ce livre part à la découverte d’un objet multiforme et cherche à l’identifier.
    En savoir plus : http://www.cnrseditions.fr/Art-et-technique/6819-les-formes-breves-audiovisuelles-sous-la-direction-de-sylvie-perineau-.html

  • PEPICELLI Renata (dir.), Le donne nei media arabi. Tra aspettative tradite e nuove opportunità, Carocci, 2014, 12 ! p., 14 euros.

    Questo volume racconta - attraverso l’analisi di vecchi e nuovi media -la condizione delle donne in Egitto, Tunisia e Marocco dopo le rivolte che hanno scosso la regione araba tra il 2011 e il 2012. Le autrici dei saggi qui raccolti parlano di promesse tradite ma anche di una nuova libertà di espressione e di inedite opportunità. Mostrano donne in prima fila nell’informazione e le difficoltà che incontrano sia nel fare le giornaliste sia nell’essere oggetto di notizia. Descrivono l’affermarsi di presentatrici velate e di predicatoci religiose sugli schermi televisivi, analizzano i modelli di femminilità e mascolinità veicolati da film e soap opera. Danno voce alle campagne contro la violenza di genere portate avanti tramite vignette, blog e graffiti. Narrano delle tensioni tra visioni islamiste e visioni laiche della società, studiano le politiche mediatiche di vecchi e nuovi governi, scandagliano l’attivismo femminile per l’uguaglianza dei diritti. Grazie a questo studio dei media da una prospettiva di genere emerge quindi una pluralità di immagini di donne che mette in guardia da qualsiasi tentazione riduzionistica, e suggerisce invece di prendere in considerazione la diversità delle esperienze femminili nel mondo arabo.
    En savoir plus : http://www.libreriauniversitaria.it/donne-media-arabi-aspettative-tradite/libro/9788843072163

  • QUEMENER Nelly, Le Pouvoir de l’humour, Paris, Armand Colin / INA Editions, 2014, 224 p., 22,5 euros.

    Coluche avait ouvert la voie et depuis, des humoristes femmes et issus des minorités s’emparent de l’humour comme d’une arme contre le système binaire masculin/féminin et les exclusions du modèle républicain (Jamel Debbouze, Florence Foresti...). Le pouvoir de l’humour dessine une société française en pleine transformation, traversée par la montée de l’individualisme, des questions d’identité et de différence. Il rend compte de la place des thématiques de la race et du genre dans la culture populaire.
    En savoir plus : http://www.armand-colin.com/livre/546088/le-pouvoir-de-l-humour.php

  • REMY Jacqueline, Le Nouvel Observateur, 50 ans de passions, Paris, Flammarion, 2014, 21,9 euros.

    L’auteure revient sur l’histoire de cet hebdomadaire, qui 50 ans après sa naissance, se trouve toujours sous la houlette de ses deux fondateurs, C. Perdriel et J. Daniel. Il évoque les conflits et les rapports de force entre les deux hommes. Ces derniers, animés par les mêmes valeurs, ont su faire de ce journal ce qu’il représente aujourd’hui.
    En savoir plus : http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=45619&levelCode=home

  • RICHARD Jean-François, Journaliste d’agence de presse. L’information 24 heures sur 24, Presses universitaires de Grenoble, 2013, 146 p., 11 euros.

    À l’heure où les journaux gratuits et l’information en ligne ont révolutionné la presse, ce guide pratique présente toutes les ficelles du journalisme en agence de presse. Les desks, les correspondants, la production, les agenciers, les sources, etc., chaque élément est détaillé, permettant de comprendre le fonctionnement de l’agence, avant d’entrer dans le détail du métier de journaliste d’agence : son rôle, ses objectifs, les techniques qu’il doit maîtriser. L’ouvrage commence par un historique de l’agence de presse, décrivant l’évolution du métier, qui met en évidence les changements liés aux modifications du contexte (Internet, presse gratuite, information continue, etc.). Il analyse la nature de l’information délivrée par l’agence de presse : principes, sources et vérifications. On y découvre les relations entre les médias et les agences, ainsi que les spécificités du travail en agence. L’auteur s’attache enfin au traitement de l’information par le journaliste d’agence (structure, découpage des dépêches, etc.) et propose, grâce à des exercices d’application, de maîtriser les pratiques et les techniques d’écritures, les normes et les discours de ce journalisme particulier.
    En savoir plus : http://www.pug.fr/produit/1123/9782706118203

  • SÉNÉCHAL Clément, Médias contre médias : la société du spectacle face à la révolution numérique, Paris, Éditions Les Prairies ordinaires, 2014, 224 p., 15 euros.

    La société du spectacle travaille à définir les contours de la réalité légitime. Elle donne une image respectable aux dominations de classe et sélectionne les agents qui, d’affrontements factices en consensus postiches, en gouvernent la reproduction idéologique et matérielle, à bonne distance des perturbations populaires. Ainsi se forme l’hégémonie culturelle. Le développement d’Internet change la donne : la multitude s’approprie les moyens de se représenter, les paroles installées essuient le feu des critiques, des contre-discours d’information émergent. Diffusant leur propre récit des événements, les mobilisations sociales débouchent parfois sur des révolutions. Les médiations traditionnelles, contrôlées par la bourgeoisie du verbe, sont prises à revers. L’espace public s’ouvre au conflit. Mais déjà le pouvoir recompose son oppression, transformant les libertés numériques en leurres : ici pour vendre, là pour espionner, ailleurs pour réprimer, toujours dans le but de dissuader les pratiques dissidentes qui commencent à se répandre sur la toile. La guerre de mouvement reprend son cours. Son issue sera politique.
    En savoir plus : http://www.lesprairiesordinaires.com/meacutedias-contre-meacutedias-la-socieacuteteacute-du-spectacle-face-agrave-la-reacutevolution-numeacuterique.html

  • SCHAFER Valérie (dir.), Information et communication scientifiques à l’heure du numérique, Paris, CNRS Editions, 2014, 128 p. 8 euros.

    Communiquer la science : une activité désormais centrale, aux formes diverses et engageant de multiples acteurs, compétences et supports. Cet Essentiel propose des regards croisés interdisciplinaires pour explorer les enjeux et les évolutions récentes de l’information et de la communication scientifiques à l’heure du numérique. Science ouverte, science 2.0, déluge informationnel, chaîne de l’information scientifique, communication institutionnelle des laboratoires et instituts de recherche, blogs de chercheurs, plateformes participatives et collaboratives, accès pour tous à la culture scientifique… autant de thèmes émergents qui concernent les chercheurs et professionnels de l’information et de la communication, et interrogent également les relations science/société et leurs transformations actuelles.
    En savoir plus : http://www.iscc.cnrs.fr/spip.php?article1887

  • SEGRÉ Gabriel, Fans de... Sociologie des nouveaux cultes contemporains, Paris, Armand Colin, 2014, 312 p.

    D’Elvis à Michael Jackson, de Lady Di à Justin Bieber, le culte des vedettes ne s’est jamais aussi bien porté. Johnny, Madonna, « Cloclo », Dalida…, certaines stars, vivantes ou disparues, sont véritablement sacralisées. À la fois célébrées et adorées, elles sont devenues les objets de cultes profanes, de mythologies et de rituels contemporains. Les adeptes de ces nouvelles idoles se comptent par millions. Dépenses inconsidérées en objets à l’effigie de la vedette, pèlerinages en masse sur son lieu de résidence, sacrifice de la vie personnelle et amoureuse, vague de suicides après la disparition de « l’élu(e) »… La ferveur des fans, toujours plus spectaculaire, peut prendre un visage pathétique, drôle, touchant ou tragique. Et reste souvent peu compréhensible. Qui sont les fans ? Comment expliquer l’intensité – parfois l’irrationnel – de leurs passions ? Pourquoi certaines célébrités sont-elles ainsi adorées telles de « nouvelles divinités » ? Les fans incarnent-ils les travers de notre société de consommation et de la culture de masse ? Ou plutôt, au-delà de l’image caricaturale du fan, ce phénomène ne serait-il pas révélateur d’un besoin essentiel à tout individu : celui de croire, d’adorer, de communier et d’appartenir à une communauté ?
    En savoir plus : http://www.armand-colin.com/livre/460451/fans-de.php

  • SERRA Paulo, CAMILO Eduardo J. M., GONCALVES Gisela (dir.) , Political Participation and Web 2.0, LabCom, UBI, Covilhã, Portugal, 2014. A télécharger librement.

    Despite it being a debated issue in recent decades, there is in fact no consensus regarding the potentialities of the Internet for the strengthening of citizens’ political participation and – by extension – of democracy itself. Nonetheless, this “new medium”, and, in particular, its Web 2.0 version has become the cornerstone of communication strategies for both political parties and their candidates. Several questions emerge from the debate about the impact of the internet on political participation. First of all, the very concept of political participa- tion. Despite its importance in the theory of democracy, this concept is not always easy to define with rigor particularly when it comes to the form and boundaries of such participation. Actually, the ultimate issue is whether we are currently witnessing a “crisis of participation” or quite the contrary, the rise of alternative forms thereof. Secondly, the debate about the so-called “crisis of democracy” is also central when thinking about political participa- tion in our times. Democratic societies are experiencing a democratic deficit, to a large extend a crisis of confidence in traditional political parties, by which citizens feel misrepresented and hence alienated from righteous participation in their political destiny.
    En savoir plus : http://www.livroslabcom.ubi.pt/book/107

  • SOUSA Helena, PINTO Manuel, FIDALGO Joaquim, et al. (dir.), Media Policy and Regulation : Activating Voices, Illuminating Silences, The Communication and Society Research Centre (University of Minho), 2014.

    The e-book was developed within the framework of the Media Regulation Project (http://www.lasics.uminho.pt/mediare...) and it brings together the contributions of the Conference with the same title that took place last July at the University of Minho (http://mediaregulation.wordpress.com/). The conference was bilingual (English and Portuguese) and the e-book chapters were also published in their original languages.
    Edited by Helena Sousa, Manuel Pinto, Joaquim Fidalgo, Stanislaw Jedrzejewski, Elsa Costa e Silva, Ana Melo, Luís António Santos, Sérgio Denicoli, Mariana Lameiras, Marta Eusébio Barbosa.
    En savoir plus : http://www.lasics.uminho.pt/ojs/index.php/cecs_ebooks/issue/view/131

  • TARDY Cécile (dir.), Les médiations documentaires des patrimoines, Paris, L’Harmattan, 2014, 212 p., 22 euros.

    Qu’est-ce que des photographies qui documentent des objets, des sujets, des espaces ? Comment des médiations professionnelles cherchent à construire le regard, de la production à l’interprétation des images ? L’ouvrage questionne la construction du statut documentaire dans les domaines patrimoniaux de l’archéologie et des paysages. Il s’intéresse aussi à différents contextes d’appropriation qui contribuent à réinventer ce statut pour relier de telles images et pratiques normées à des univers culturels et politiques.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-02087-7

  • TRABAND Georges, Les pionniers du journal télévisé en Alsace (1963 - 1974), Colmar, Do Bentzinger Editeur, 2014, 240 p., 20 euros.

    Alsace Actualités était une référence reconnue à travers tout l’Hexagone. Strasbourg a été un foyer dans lequel est née une manière de construire un journal télévisé. Des témoignages décrivent la vie quotidienne, d’une rédaction du temps de l’ORTF.
    En savoir plus : http://www.editeur-livres.com/catalogue/article-catalogue-t-z/t-z/#cc-m-product-6509855180

  • USHER Nikki, Making News at The New York Times, University of Michigan Press, 2014, 294 p., $30.

    Making News at The New York Times is the first in-depth portrait of the nation’s, if not the world’s, premier newspaper in the digital age. It presents a lively chronicle of months spent in the newsroom observing daily conversations, meetings, and journalists at work. We see Page One meetings, articles developed for online and print from start to finish, the creation of ambitious multimedia projects, and the ethical dilemmas posed by social media in the newsroom. Here, the reality of creating news in a 24/7 instant information environment clashes with the storied history of print journalism, and the tensions present a dramatic portrait of news in the online world. This news ethnography brings to bear the overarching value clashes at play in a digital news world. The book argues that emergent news values are reordering the fundamental processes of news production. Immediacy, interactivity, and participation now play a role unlike any time before, creating clashes between old and new. These values emerge from the social practices, pressures, and norms at play inside the newsroom as journalists attempt to negotiate the new demands of their work. Immediacy forces journalists to work in a constant deadline environment, an ASAP world, but one where the vaunted traditions of yesterday’s news still appear in the next day’s print paper. Interactivity, inspired by the new user-computer directed capacities online and the immersive Web environment, brings new kinds of specialists into the newsroom, but exacts new demands upon the already taxed workflow of traditional journalists. And at time where social media presents the opportunity for new kinds of engagement between the audience and media, business executives hope for branding opportunities while journalists fail to truly interact with their readers.
    En savoir plus : https://www.press.umich.edu/7137512/making_news_at_the_new_york_times

  • VALLOTTON François, Les batailles du livre. L’édition romande, de l’âge d’or à l’ère numérique, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2014, 144 p.

    Le livre est au centre de multiples débats. Le peuple suisse a refusé par référendum une réglementation de son prix. Les diffuseurs sont accusés par la Commission de la concurrence de pratiques cartellaires. La librairie indépendante est menacée par la vente en ligne. L’avènement du numérique bouleverse notre rapport au livre et aux contenus, et fait apparaître de nouveaux acteurs. Pour autant ce territoire situé au carrefour interculturel de l’Europe a aussi connu ses riches heures et de grandes entreprises éditoriales y ont vu le jour, qui ont essaimé largement au-delà de ses frontières. De ce monde en ébullition et souvent méconnu des lecteurs que nous sommes, de ses multiples enjeux aussi, François Vallotton dresse un portrait clair et vivant qui témoigne de la place intime et essentielle que le livre occupe dans la société.
    En savoir plus : http://www.ppur.org/produit/676/9782889150540/Les%20batailles%20du%20livre

  • VEYRAT-MASSON Isabelle, DENIS Sébastien, SÉCAIL Claire (dir.), Sous les images, la politique... Presse, cinéma, télévision, nouveaux médias (XXe-XXIe siècle), Paris, CNRS Éditions, 2014, 32 euros.

    L’image est un média, peut-être le premier, le plus ancien. Depuis Lascaux, les individus, les groupes, les pouvoirs politiques et religieux en ont fait un allié ou un péril. Tout au long du xx siècle, les images se sont immiscées partout. Acheminées par le cinéma, la télévision ou la presse écrite, véhiculées par Internet, elles s’installent au cœur du public comme du privé. Avec l’émergence des médias de masse, l’image et la politique ont renforcé leurs liens, forgeant une relation où les deux champs s’interpellent et se nourrissent intensément. L’étude du champ politique doit donc se saisir de ce corpus toujours plus foisonnant. Elle doit s’y atteler sans se fixer de limites a priori sur une définition des images politiques et sans se contenter d’étudier leur contenu (politique). Réunissant une trentaine de contributions dans une perspective internationale et interdisciplinaire, cet ouvrage croise les supports, les espaces socioculturels et les temporalités afin de mettre au jour les invariants et les ruptures, qu’il s’agisse du choix des thèmes ou des modes de mise en scène de la politique à chaque époque ou selon chaque régime. Couvrant les xxe et xxie siècles, l’ouvrage permet de relier différentes « époques médiatiques » et de voir les continuités, les filiations, les apports, les recompositions et les complémentarités entre des médias dits traditionnels (cinéma, télévision, photographie, presse écrite) et les nouveaux médias à l’âge du numérique (Internet, téléphones portables, jeux vidéo) dans leur façon de s’emparer ou d’être saisis par la politique.
    En savoir plus : http://www.cnrseditions.fr/Communication/6890-sous-les-images-la-politique-sous-la-direction-disabelle-veyrat-masson-sebastien-denis-et-claire-secail.html

  • WALL Anthony, La place du lecteur. Livres et lectures dans la peinture française du XVIIIe siècle, Presses Universitaires de Rennes, 2014, 290 p., 24 euros.

    À travers l’étude d’un corpus de 8 000 peintures, l’auteur montre combien l’art du XVIIIe siècle représente et décrit l’acte de lecture. Tout y est : qui lit et avec qui (homme et femmes, jeunes et anciens), ce qui est lu (livres et brochures, lettres et partitions), comment on lit, où et quand. Une manière inédite d’envisager les évolutions des pratiques de lecture au siècle des Lumières, des changements de format au nouvel aménagement des espaces domestiques où se déroule l’activité de lecture.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3418

  • WILSON Michael Henry, À la porte du paradis. Cent ans de cinéma américain. Cinquante-huit cinéastes, Paris, Armand Colin, 2014, 600 p.

    C’est quand il entre dans l’histoire que le Nouveau Monde perd son aura mythique. Les pionniers en quête de la terre promise comprennent trop tard qu’ils sont en train de reproduire l’Ancien. Comme si la porte du paradis se refermait au moment même où ils le croyaient retrouvé. Tel est le fil rouge qui court à travers la vaste tapisserie du cinéma américain, de D.W. Griffith à David Lynch, de F.W. Murnau à Terrence Malick. Si l’on en croit les conteurs de l’âge classique, les grilles du Jardin sont restées entrouvertes. Les modernes, eux, proclament que nous en avons été exilés : le romanesque ne se nourrit plus d’espérance, mais de désenchantement. Cet imaginaire hollywoodien toujours tiraillé entre le ciel et l’enfer, Michael Henry Wilson nous invite à le revisiter, quand ce n’est à le revivre, dans sa prodigieuse effervescence.
    En savoir plus : http://www.armand-colin.com/livre/476466/a-la-porte-du-paradis.php

    Articles/Revues
  • "Archives et enjeux de société", Culture et Recherche, n° 129, hiver 2013-2014, 84 p.

    Les archives, enjeux institutionnels et de société, ont été prises dans tous les grands débats mémoriels de ces dernières décennies. Le rapport des archives à la société a profondément évolué, et avec lui la diffusion des sources et de leur interprétation. C’est la cartographie complexe des rapports entre archives et recherche, entre archives et société, que le dossier de ce numéro de Culture et Recherche a souhaité dresser. Sources incontournables pour la recherche historique, les archives ne sont plus seulement « le grenier de l’histoire », ni « l’arsenal de l’administration », pour reprendre le diptyque de Charles Braibant. Elles intéressent les chercheurs de toutes les disciplines, de l’histoire de l’art au droit en passant par les sciences humaines et sociales et les sciences de l’information. Les artistes contemporains, eux, s’en saisissent comme matériau à interroger. Les archives sont elles-mêmes le produit d’un travail scientifique : des réflexions sur la collecte et le records management à la production de normes pour les instruments de recherche et au tout numérique, c’est la mutation d’un métier adossé à une discipline, l’archivistique, que met aussi en évidence ce numéro.
    En savoir plus : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Politiques-ministerielles/Recherche-Enseignement-superieur-Technologies/La-revue-Culture-et-recherche/Archives-et-enjeux-de-societe

  • "Évaluations profanes : le jugement en ligne", Réseaux, n°183, 2014/1. Coord. : Dominique Pasquier

    L’appel à la participation des internautes pour noter, classer et/ou commenter des biens et des services a constitué un phénomène marquant du web 2.0. Ces évaluations en ligne sont des jugements ou des appréciations chiffrées que des internautes postent à titre personnel sur les différents dispositifs disponibles : blogs, réseaux sociaux, sites de vente de biens, forums. Il peut s’agir d’un commentaire court comme d’une critique argumentée, mais aussi d’une simple note, le plus souvent synthétisée par un nombre d’étoiles. Largement étudiées par les chercheurs en marketing à travers les nouveaux outils d’opinion mining, ces évaluations profanes ont depuis peu suscité l’intérêt des sciences humaines et sociales. Ce dossier de Réseaux veut rendre compte de ces travaux. Les article réunis ici portent aussi bien sur des évaluations concernant des biens culturels (notamment les films) que sur celles qui concernent des biens de consommation (restaurants, hôtels, objets). Ils explorent de nombreuses pistes : la comparaison entre critiques amateurs et critiques professionnelles, la modération et la régulation des avis par les professionnels des sites, les liens des évaluateurs avec les professionnels des différents secteurs concernés, les motivations des internautes à produire une évaluation, la hiérarchisation au sein des mondes de l’évaluation profane et la cartographie des avis, l’usage des évaluations par les internautes non contributeurs et la question du caractère prescriptif des évaluations... D’une manière plus générale, il s’agit de poser la question du poids économique, de la portée politique et des dimensions sociales et culturelles de la participation des internautes aux processus de jugement et de classification des oeuvres, des services, et des biens.
    En savoir plus : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-_valuations_profanes-9782707178398.html

  • "Dialogues avec François Jost", Revue CIRCAV, n°23, mars 2014. Coord. : Marie-France Chambat-Houillon, Yannick Lebtahi.

    Avant-propos (Frédéric Lambert et Tanguy Bizien)
    Entretien avec François Jost (Michèle Lagny)
    François Jost ? (Marie-France Chambat-Houillon et Yannick Lebtahi)
    Point de vue de Jean-Michel Rodes (Dominique Chateau)
    Quelques banalités sur la transfiguration. À propos du Culte du banal (André Helbo)
    Faire croire, faire semblant (Yannick Lebtahi)
    Penser le temps des imaginaires, construire mensongées (Pierre Beylot)
    Promesses polyphoniques : les voix du récit choral (Marie-France Chambat-Houillon)
    François Jost et la télévision (Oscar Steimberg)
    Comment parler des médias ? (Virginie Spies)
    « Il faut penser autrement » (Elizabeth Bastos Duarte)
    Quelques leçons de François Jost (Fourouzan Shapour Déravi Seban)
    Pour et Sur François Jost Comme une rafale de vent (Sébastien Rouquette)
    Le savoir constitué et les espaces de sa visibilité : le cas de la revue Télévision (Marie-France Chambat-Houillon et Yannick Lebtahi)
    Carnet de notes : « Oser des envies de théorie »
    Bibliographie de François Jost
    À propos des auteurs
    En savoir plus : http://circav.revue.univ-lille3.fr/som23.php

  • "Ecran(s), mon amour", INA Global, n°1, mars 2014.

    Ina Global devient une revue papier. "Chaque semaine, inaglobal.fr offre aux internautes des panoramas, des analyses sur la situation des médias dans le monde… Avec une revue « papier », nous voulons provoquer des débats et confronter les points de vue des chercheurs, des journalistes et des acteurs de l’audiovisuel. Une revue, c’est aussi le plaisir de la lecture, de la surprise des photos. Objet de pensée, mais aussi objet visuel, où l’illustration vient à l’appui du propos. Notre ambition pour cette revue : proposer à un public curieux une réflexion vivante pour mieux comprendre nos existences devenues si « médiatiques »." Sommaire : http://www.inaglobal.fr/le-mook
    En savoir plus : http://www.inaglobal.fr/le-mook

  • "La télévision et après : vers le transmedia", Télévision, n° 5, mars 2014.

    Bien que l’annonce de la fin de la télévision soit un slogan sans grande signification, il est indéniable qu’elle subit aujourd’hui de profondes métamorphoses. Si ses liens avec d’autres médias ont toujours existé, le développement d’Internet et l’ascension des médias sociaux pèsent aujourd’hui aussi bien sur la conception des programmes que sur leurs usages. Cette réalité nouvelle qu’est le transmédia engendre en effet de nouveaux produits (webséries ou séries télévisées) et de nouveaux dispositifs, transformant en profondeur à la fois les conditions de réception et la relation des citoyens aux médias. Toutes ces mutations sont explorées par ce cinquième numéro de la revue Télévision.
    En savoir plus : http://www.cnrseditions.fr/Sociologie--Ethnologie--Anthropologie/6880-television-5-francois-jost.html

  • "Les invisibles du journalisme" / "L’Image d’actualité", Sur le journalisme, Vol. 3, n°1, 2014.

    Les invisibles du journalisme. Introduction (Jean Charron, Béatrice Damian-Gaillard, Isabel Travancas)
    L’impossible « dernier mot ». La maquette du journal : un outil partagé (Joël Langonné)
    Juridicisation du champ journalistique et luttes pour la visibilité des journalistes pigistes (Faïza Naït-Bouda)
    A estratégia da invisibilidade em O Dia. Contribuição para o estudo do pseudônimo (Beatriz Marocco, Nilsângela Cardoso Lima, Karine Moura Vieira)
    Já nas bancas. Mediação e economia política da distribuição dos meios impressos (Viktor Chagas)
    Référenceur et référencement. Cachez ces pratiques que je ne saurais voir (Guillaume Sire)
    L’invisible d’une dextérité technique. youmag, ou le façonnage discret d’un outil de production (Etienne Candel, Valérie Jeanne-Perrier, avec la collaboration de Véronique Royné)
    Un manuel de journalisme au service des « invisibles » ? Le cas du Data Journalism Handbook (Guillaume Heuguet, Pierre-Carl Langlais)

    L’image d’actualité. Entre continuités et transformations - Introduction (Jean-François Tétu, Annelise Touboul)
    Le grand assemblage du panoptique planétaire. Un travail d’amateurs... (Daniel Thierry)
    Les images amateur sur Citizenside. Entre encadrement et uniformisation (Aurélie Aubert, Laurie Schmitt)
    L’imagier franco-allemand du Monde et de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Une rhétorique du Vivre-Ensemble (Juliette Charbonneaux)
    Une madone à Fukushima. La condition numérique du portrait de presse (Adeline Wrona)
    La langue des journalistes est-elle dictée par le public ? Attentes supposées du public en Belgique francophone (Antoine Jacquet)


    En savoir plus : http://surlejournalisme.com/rev/index.php/slj/issue/current

  • "Les livres de journalistes politiques", Mots. Les langages du politique, n°104, mars 2014. Coord. : Christian Le Bart, Pierre Leroux et Roselyne Ringoot

    Dossier
    Christian Le Bart, Pierre Leroux, Roselyne Ringoot, Les livres de journalistes politiques. Sociologie d’un passage à l’acte
    Erik Neveu, La contribution des New Journalisms au renouvellement du reportage politique aux États-Unis
    Roselyne Ringoot, Comment Millénium fictionnalise le journalisme du XXIe siècle
    Éléonore Yasri-Labrique, Georges Frêche et ses « biographes » montpelliérains. Le défi de dire un homme

    Varia
    In-sook Choi, Épistémologie du concept d’opinion publique en Corée et au Japon
    Éric Seizelet, Japon : des Forces d’autodéfense à l’Armée de défense nationale. Autopsie d’un changement potentiel de paradigme
    Pierre Fiala, Langue et politique, passion française


    En savoir plus : http://www.cairn.info/revue-mots.htm

  • "Representations, History, and Wartime France", French Politics, Culture & Society, Volume 32, n° 1, printemps 2014. Coord. : Brett Bowles.

    SPECIAL ISSUE
    Introduction (Brett Bowles)
    Hélène Berr et l’écriture de l’histoire (Nathan Bracher)
    Undesirable Pen Pals, Unthinkable Houseguests : Representations of Franco-German Friendships in a Post-Liberation Trial Dossier and Suite Française (Sandra Ott)
    Black Market Fictions : Au bon beurre, La traversée de Paris, and the Black Market in France (Kenneth Mouré)
    Résistance oblige ? Historiography, Memory, and the Evolution of Le Silence de la mer, 1942–2012 (Brett Bowles)

    REFLECTIONS, EVENTS, AND DEBATES
    The Joinovici Affair : The Stavisky of the Fourth Republic (Jeffrey Mehlman)


    En savoir plus : http://journals.berghahnbooks.com/fpcs/

  • Varia, Media, War and Conflict, 7 (1), avril 2014.

    Table of contents
    Simon Cottle : Rethinking media and disasters in a global age : What’s changed and why it matters
    James Rodgers : From Stalingrad to Grozny : Patriotism, political pressure, and literature in the war reporting of Vassily Grossman and Anna Politkovskaya
    Nelson Ribeiro : Using a new medium for propaganda : The role of transborder broadcasts during the Spanish Civil War
    Stig Hjarvard and Nete Nørgaard Kristensen : When media of a small nation argue for war
    Laura Roselle, Alister Miskimmon and Ben O’Loughlin : Strategic narrative : A new means to understand soft power
    Yakubu Ozohu-Suleiman : War journalism on Israel/Palestine : Does contra-flow really make a difference ?
    Dan Arav and David Gurevitz : Trauma, guilt, forgiveness : The victimizer as witness in the cinematic and televisual representations of conflict in Israel

    Book Reviews
    Nicolette Barsdorf-Liebchen:Memory of Fire : Images of War and the War of Images
    Mark Pope : Torture, Intelligence and Sousveillance in the War on Terror


    En savoir plus : http://mwc.sagepub.com/content/current

  • Varia, La revue européenne des médias, n° 29, 2013-2014.

    Au sommaire notamment :
    S’informer à l’ère numérique
    BuzzFeed ou l’industrie du buzz
    Le paradoxe de la presse écrite : un business model introuvable, mais une multiplicité de solutions.
    Numériser la radio hertzienne en France : une gageure ?
    En savoir plus : http://la-rem.eu/

  • Varia, Film History, Vol. 26, No. 1, 2014.

    Film, Cultural Policy, and World War I Training Camps : Send Your Soldier to the Show with Smileage (Sue Collins)
    The Myth of Evangeline and the Origin of Canadian National Cinema (Zoë Constantinides)
    Marketing Rebellion : The Chinese Revolution Reconsidered (Kim Fahlstedt)
    Millhouse : The Problems and Opportunities of Political Cinema (Mark Minett)
    Splitsville : Independent Exhibitors Court Federal Intervention in the American Film Industry, 1975–1988 (Deron Overpeck)
    En savoir plus : http://www.jstor.org/stable/10.2979/filmhistory.26.issue-1

  • Varia, CINEJ Cinema Journal, Vol 3, n° 1, 2013.

    Articles
    ‘Not A Terrorist’ : The Representational Alternative of Reality TV in All-American Muslim (Nolwenn Anne Mingant)
    Fiction Criticizing Reality : Abbas Kiarostami and the Cracked Windshield of Cinema (James Blake Ewing)
    The Otolith Group’s “Monuments to Dead Television.” Independent Cinema and the Migrant Experience in Europe between Television and the Museum (Beatrice Ferrara)
    The Body As Cogito : A Certain Contemporary Film In The Light of Merleau-Ponty (Julio Bezerra)
    Hollywood, The American Image And The Global Film Industry (Andrew Ali Ibbi)
    Law, Urban Violence and Order : Cop Shows as a Brazilian TV Genre (Luiza Lusvarghi)
    The Role Of The Refugee And The Impact Of Fragmented Identities In Diasporic Filmmakers. A Review Of Dogville By Lars von Trier (Sara Marino)
    Pattern of the Body Image in La Maison en Petits Cubes on the Basis of Milieu and Individual Relationship (Yasemin Kılınçarslan)
    Auteur and Style in Nation Cinema : A Reframing of Metin Erksan’s Time To Love (Murat Akser)
    Festival Review : TIFF 2013 : The Neoliberal Labyrinth of Cinema (Ege Edener)
    En savoir plus : http://cinej.pitt.edu/ojs/index.php/cinej/issue/current

  • Varia, Communication, Volume 32/2, 2014.

    Sommaire
    Valérie Patrin-Leclère « Un média est-il une marque ? » ;
    Sophie Corbillé « Les marques territoriales, objets précieux au cœur de l’économie de la renommée »
    Violaine Appel « Le dispositif communicationnel de Tignes. Une trilogie co-construite »
    Christine Servais « Énonciation journalistique et espace public : une hégémonie pleine de voix ? »
    Nathalie Pignard-Cheynel et Brigitte Sebbah « L’identité des journalistes du Web à travers des récits de soi »
    Nathalie Sonnac « L’écosystème des médias. Les enjeux socio-économiques d’une interaction entre deux marchés. Revue de la littérature »
    Hugo Juskowiak et Williams Nuytens « Usages et valeurs des biographies de sportifs de haut niveau comme matériaux d’enquête. Le sociologue et la seconde main »
    Vincent Véchambre « Confiance numérique. Une analyse des processus de création de confiance au sein de la communauté virtuelle Couchsurfing.org ».

    Les notes de recherche
    Thomas Maxwell et Yanick Farmer « La communication engageante au service des changements de comportement en matière d’éthique »
    Christian Desîlets et Gilles Gauthier « L’usage de l’argumentation en publicité »
    Alexandre Eyries et Cassandra Poirier « Une communication politique 2.0 ».


    En savoir plus : http://communication.revues.org/4615

    Multimedia

Mars 2014

    Livres
  • ALLARD Laurence, CRETON Laurent, ODIN Roger (dir.) , Téléphone mobile et Création, Éditions Armand Colin, 2014, 192 p., 27 euros.

    Le téléphone mobile a mis des moyens de production et diffusion d’images, de textes et de sons entre les mains de plus de six milliards de personnes dans le monde. Plutôt que de chercher à délimiter un Art Mobile, cet ouvrage invite à une traversée de processus créatifs extrêmement divers dans leurs modalités comme dans leurs visées à la fois dans les pratiques de communication ordinaires mais aussi dans le cinéma, la littérature, la musique ou le tranmédia. Cet ouvrage documente des pratiques de création par le téléphone mobile et de re-création du téléphone mobile, de la France à l’Afrique du Sud en passant par le Sahel ou la Suisse, en mobilisant des approches disciplinaires multiples (sociologie, psychologie, économie, esthétique, ergonomie, musicologie, pragmatique) et des visées plurielles (scientifique, artistique, militante).
    En savoir plus : http://www.armand-colin.com/livre/479576/telephone-mobile-et-creation.php

  • BACQUÉ Marie-Hélène, FLAMAND Amélie, PAQUET-DEYRIS Anne-Marie, TALPIN Julien (dir.), The Wire. L’Amérique sur écoute, Paris, La Découverte, 2014, 248 p., 15 euros.

    Créée par un ancien journaliste du Baltimore Sun, David Simon, et un ancien policier, Ed Burns, et scénarisée par des grands noms du roman noir américain, la série américaine The Wire est devenue culte. S’appuyant sur des investigations de terrain de plusieurs années, elle décrit finement la réalité sociale, économique et politique des habitants du « ghetto » de Baltimore. Consacrée « meilleure ethnographie jamais réalisée de l’Amérique urbaine contemporaine » par le sociologue William Julius Wilson, saluée par Time Magazine ou le New York Post comme étant la meilleure série de l’histoire de la télévision américaine, elle est un outil efficace de discussion et de débats autour des problématiques qui parcourent les quartiers populaires. Elle sert aujourd’hui de support à de nombreux cours sur la ville ou sur les inégalités sociales aux États-unis. Pourquoi un tel succès ? Que peuvent nous apprendre les médias de masse sur la société et, ce faisant, comment interpellent-ils les sciences sociales ? Que donne à voir la série des quartiers populaires américains, au service de quel message social et politique ? Quelle en est la réception française et un The Wire hexagonal serait-il possible ? Telles sont les questions discutées par cet ouvrage pluridisciplinaire, au croisement des études cinématographiques et sérielles, de la sociologie, de l’urbanisme et de la science politique.
    En savoir plus : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-The_Wire-9782707182593.html

  • BALLET Marion, Emotions et élections. Les campagnes présidentielles françaises (1981-2012), Bry-sur-Marne, INA Editions, 2014, 286 p., 20 euro.

    Chaque moment de la vie politique est ainsi marqué par la diffusion de multiples messages visant à influencer les attachements et les répugnances, les espoirs et les peurs à l’égard des institutions ou des acteurs de la scène politique. Période d’intense production symbolique, l’élection présidentielle demeure particulièrement propice à l’activation d’émotions et la « persuasion émotionnelle » reste un passage obligé pour tous les candidats. Elle prend corps dans des mots, des symboles, des paroles, des gestes, des images et, plus généralement, dans tous les procédés discursifs (verbaux ou non verbaux) visant à exprimer l’émotion du candidat ou à solliciter chez les électeurs une réponse affective afin d’obtenir leur vote. Cet ouvrage met au jour les logiques sociales et politiques qui incitent les candidats à la présidence de la République, entre 1981 et 2012, à recourir à des appels émotionnels - de peur, d’espoir, d’indignation et de compassion - pour influencer le comportement électoral des citoyens auxquels ils s’adressent.
    En savoir plus : http://www.inatheque.fr/publications-evenements/publications-2014/emotions-et-lections.html

  • EICHNER Susanne, Agency and Media Reception. Experiencing Video Games, Film, and Television, Reihe, Springer VS, 2014, 250 p., 52 euros.

    What happens to our sense of agency, our general ability to perform actions in our lifeworlds, in the course of media reception and appropriation ? Whilst considering media communication as a special form of social action, this work reconsiders the key concepts of social action theory, pragmatism, communication theory, as well as film, game, and television theory. It thus integrates agency as the key to understanding ‘doing media’ and at the same time conceptualizes agency as a specific mode of involvement across media boundaries. This approach amalgamates miscellaneous ideas and conceptions such as interactivity, participation, cognitive control, play or empowerment and applies the theoretical considerations on the basis of textual analyses of the films Inception and The Proposal, the TV shows Lost and I’m a Celebrity and the video games Grand Theft Auto IV, and The Walking Dead.
    En savoir plus : http://www.springer.com/new+%26+forthcoming+titles+%28default%29/book/978-3-658-04672-9

  • EVENO Patrick, Guerre et Médias. De la Grande Guerre à aujourd’hui, Canopé / CLEMI, 2014, 8,90 euros.

    La Première Guerre mondiale est la première guerre totale de l’ère contemporaine. En 1914, la presse, alors très influente, est mobilisée mais soumise à la censure militaire et aux outrances du « bourrage de crâne ». L’opinion s’ouvre cependant à d’autres modes d’information, comme la photographie et le cinéma, ainsi qu’aux expressions plus alternatives que sont les journaux des tranchées. Après la Grande Guerre, chaque conflit engendre son lot de propagande, de censure, de désinformation et d’intoxication. À travers les exemples de la guerre d’Espagne, de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d’Algérie et de conflits plus récents, l’ouvrage examine la situation de l’information en contexte de guerre et la manière dont la démocratie – et avec elle les médias, qui en sont un pilier – s’accommode du secret, du mensonge d’État, de la manipulation de masse.
    En savoir plus : http://www.cndp.fr/collection/collection-detail/%C3%89ducation-aux-m%C3%A9dias-146317/

  • FONCK Bertrand, SABLON DU CORAIL Amable (dir.), 1940, l’empreinte de la défaite Témoignages et archives, Presses universitaires de Rennes, 2014, 304 p., 18 euros.

    Parmi toutes les sources relatives à l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, le témoignage s’est massivement imposé aux historiens aussi bien qu’au grand public. Ce livre analyse la manière dont les témoignages ont été collectés et utilisés, de façon parfois exclusive. Si les archives, au-delà de leur valeur de documentation historique, sont un témoignage du passé, si les témoignages gagnent le statut d’archives, les archivistes se font parfois témoins, et les témoins historiens. Le témoignage déborde de plus en plus largement du champ historique pour envahir toute notre société : il constitue à tous égards un objet d’études autant qu’une source historique.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3427

  • GERSTLÉ Jacques, MAGNI BERTON Raul (dir.), 2012, la campagne présidentielle, Paris, L’Harmattan, 2014, 252 p., 26 euros.

    Regroupés en trois ensembles relatifs à la contribution des médias, aux comportements des électeurs et aux pratiques des candidats, ces recherches permettent de dégager une approche synthétique du phénomène de la campagne électorale comme point d’orgue de la démocratie représentative et montrent comment les différents protagonistes interagissent.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42648

  • GRAFF Séverine, Le cinéma-vérité. Films et controverses, Presses universitaires de Rennes, 2014, 540 p., 25 euros.

    Sans chercher à se positionner sur le contenu des polémiques, cet ouvrage retrace pour la première fois l’histoire du mouvement « cinéma-vérité » en s’intéressant aux films (contexte de production, tournages, innovations techniques) et aux discours (articles, débats, tables rondes) qui les ont précédés, accompagnés et traversés. Grâce à de nombreuses sources inédites, il met au jour un phénomène d’une importance méconnue dans l’histoire du cinéma en France.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3428

  • HAMERY Roxane (dir.), La télévision et les arts. Soixante années de production, Presses universitaires de Rennes, 2014, 278 p., 19 euros.

    Cet ouvrage donne la parole à des auteurs et à des producteurs de films ou d’émissions consacrés aux arts, lors de treize entretiens qui sont l’occasion d’aborder tant les aspects esthétiques des programmes que les aspects concrets de leurs moyens de production et de diffusion. Ces propos nous renseignent « de l’intérieur » sur les politiques de programmation des grandes chaînes et sur les ambitions de leurs concepteurs. (Avec des entretiens de Jean-Christophe Averty, Philippe Collin, Jean-Marie Drot, Thierry Garrel, Alain Jaubert, Jean-Michel Meurice, Paul Ouazan, Dominique Païni, Dominique Rabourdin, Daniel Soutif, Claude Ventura, Carlos Vilardebo, Terry Wehn-Damisch.)
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3434

  • KUNERT Stéphanie, Publicité, Genre et Stéréotypes, Editions Lussaud, 2014, 201 p., 15 euros.

    Au cours des années 1990 et 2000, les discours publicitaires sur ou à destination des minorités sexuelles ont connu une forte expansion, liée au positionnement de certains annonceurs dans la "lutte contre les discriminations", ou à des stratégies de marques jouant sur la transgression des normes de genre et de sexualité, mais aussi à l’émergence de la pratique du "gay marketing". Les professionnels de la communication commerciale s’adressent alors à une cible de consommateurs relevant de la catégorie idéal-typique du gay blanc consumériste, reléguant aux marges de la visibilité médiatique une large part des minorités sexuelles et de genre. Face à ce phénomène médiatique et marchand d’une ampleur inédite, certains collectifs militants LGBT alternatifs ont développé un discours critique, dans un contexte d’intensification des mouvements dits "antipub" et d’intrication des sphères de discours marchand et militant. Cet ouvrage décrit, analyse et questionne les représentations des minorités sexuelles et de genre construites par la publicité, en montrant comment les normes de genre et de sexualité s’en trouvent à la fois questionnées et réifiées, via le phénomène de stéréotypie propre au discours publicitaire.
    En savoir plus : http://www.librairie-sciencespo.fr/marketing-et-communication/marketing-publicite/livre/publicite--genre-et-stereotype/stephanie-kunert/9782856030141.html

  • PORTEBOIS Yannick, SPEIRS Dorothy, Entre le livre et le journal. Le recueil périodique du XIXe siècle, Paris, ENS Éditions, 576 p. Volume 1 et 2.

    Le périodique constitue un nouvel « objet de lecture » au XIXe siècle. Né en Angleterre, il occupa très vite l’interstice entre le livre, pérenne, et l’éphémère journal. Sous toutes leurs formes (revues, magasins, bulletins, publications savantes), les périodiques s’adaptèrent rapidement aux goûts des lecteurs français et surent répondre aux besoins de nouveaux lectorats alors en pleine croissance. Victime de la censure (comme les autres formes d’imprimés), bénéficiant des progrès techniques pour sa production (presses à vapeur, à cylindres, papier continu, gravure et lithographie, photographie, télégraphe), traversant la France de plus en plus rapidement grâce aux routes et au chemin de fer, luttant contre la contre-façon, ouvrant ses pages aux plus grands écrivains aussi bien qu’aux inconnus, le périodique constitue un observatoire unique et privilégié du monde de l’imprimé au XIXe siècle. Le premier volume de cette édition en dresse le portrait, à travers le dépouillement de plus d’une centaine de périodiques. Parmi les nombreuses gravures contenues dans ces périodiques, l’« imagier » du second volume réunit pour la première fois une riche iconographie portant sur les hommes et les machines. Parfois dues à de grands artistes, Granville, Johannot, Valentin ou Bertall, ces gravures, lithographies et photographies documentent à la fois l’importance croissante des périodiques comme objets de lecture et de consommation et l’industrialisation du monde de l’imprimé.

    Lire une recension par David Saint-Amand : http://lectures.revues.org/13512


    En savoir plus : http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100903070

  • ROCHE David, Making and Remaking Horror in the 1970s and 2000s : Why Don’t They Do It Like They Used To ?, Jackson, MS : UP of Mississippi, 2014, 352 p., $60.

    In Making and Remaking Horror in the 1970s and 2000s author David Roche takes up the assumption shared by many fans and scholars that original horror movies are more "disturbing," and thus better than the remakes. He assesses the qualities of movies, old and recast, according to criteria that include subtext, originality, and cohesion. With a methodology that combines a formalist and cultural studies approach, Roche sifts aspects of the American horror movie that have been widely addressed (class, the patriarchal family, gender, and the opposition between terror and horror) and those that have been somewhat neglected (race, the Gothic, style, and verisimilitude). Containing seventy-eight black and white illustrations, the book is grounded in a close comparative analysis of the politics and aesthetics of four of the most significant independent American horror movies of the 1970s—The Texas Chain Saw Massacre, The Hills Have Eyes, Dawn of the Dead, and Halloween—and their twenty-first-century remakes. To what extent can the politics of these films be described as "disturbing" insomuch as they promote subversive subtexts that undermine essentialist perspectives ? Do the politics of the film lie on the surface or are they wedded to the film’s aesthetics ? Early in the book, Roche explores historical contexts, aspects of identity (race, ethnicity, and class), and the structuring role played by the motif of the American nuclear family. He then asks to what extent these films disrupt genre expectations and attempt to provoke emotions of dread, terror, and horror through their representations of the monstrous and the formal strategies employed ? In this inquiry, he examines definitions of the genre and its metafictional nature. Roche ends with a meditation on the extent to which the technical limitations of the horror films of the 1970s actually contribute to this "disturbing" quality. Moving far beyond the genre itself, Making and Remaking Horror studies the redux as a form of adaptation and enables a more complete discussion of the evolution of horror in contemporary American cinema.
    En savoir plus : http://www.upress.state.ms.us/books/1663

  • SCAMMELL Margaret, Consumer Democracy. The Marketing of Politics, Cambridge University Press, 2014, £19.

    This book argues that marketing is inherent in competitive democracy, explaining how we can make the consumer nature of competitive democracy better and more democratic. Margaret Scammell argues that consumer democracy should not be assumed to be inherently antithetical to ’proper’ political discourse and debate about the common good. Instead, Scammell argues that we should seek to understand it - to create marketing-literate criticism that can distinguish between democratically good and bad campaigns, and between shallow, cynical packaging and campaigns that at least aspire to be responsive, engender citizen participation, and enable accountability. Further, we can take important lessons from commercial marketing : enjoyment matters ; what citizens think and feel matters ; and, just as in commercial markets, structure is key - the type of political marketing will be affected by the conditions of competition.
    En savoir plus : http://www.cambridge.org/fr/academic/subjects/politics-international-relations/comparative-politics/consumer-democracy-marketing-politics?format=PB

  • SCHULZ Wolfgang, VALCKLE Peggy, IRION Kristina (dir.), The Independence of the Media and its Regulatory Agencies. Shedding New Light on Formal and Actual Independence against the National Context, Intellect Ltd., 2014, 400 p., £25.

    Media independence is vital for democracies, and so is the independence of the regulatory bodies governing it. The Independence of the Media and its Regulatory Agencies explores the complex relationship between media governance and independence of media regulatory authorities within Europe, which form part of the wider framework in which media’s independence may flourish or fade. Based on research in more than forty countries, the contributions analyze the independence of regulators and draw links between social, financial, and legal frameworks.
    En savoir plus : http://www.intellectbooks.co.uk/books/view-Book,id=4987/

  • TAVEAUX-GRANDPIERRE Karine, BEURIER Joëlle (dir.). BACOT Jean-Pierre, MARTIN Michèle (collab.), Le photojournalisme des années 1930 à nos jours. Structures, culture et public, Presses universitaires de Rennes, 2014, 192 p., 16 euros.

    Principale source d’information écrite depuis la Seconde Guerre mondiale, le magazine photojournalistique reste mal connu. En révélant les ressorts qui le façonnent depuis les années 1930, le présent ouvrage comble une lacune. ELLE, L’Illustration, L’Illustré, L’Intransigeant, Le Monde Illustré, Le Trégor, Life, VU, Marie-Claire, Nous les garçons et les filles, Miroir du Monde, Paris-Match, O’Cruzeiro, Regards, Salut les copains révèlent la place de l’évènement, de l’économie et de la politique, au même titre que des figures du patron de presse, du photoreporter et de la star, dans la construction du magazine et de l’actualité.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3430

    Articles/Revues
  • "Documentario e Historia", Doc Online. Digital Magazine on Documentary Cinema, n° 15, 12/2013.

    Sommaire
    Editorial : Documentário e História, Marcius Freire, Manuela Penafria

    Dossier
    O documentário e sua “intencionalidade histórica”, Cássio dos Santos Tomaim
    Representing History and the filmmaker in the frame, Trent Griffiths
    A História como montagem no documentário moderno, Simplício Neto
    Subjetividades transbordantes : apontamentos sobre o documentário biográfico, memória e História, Denise Tavares
    Clio na tela : reflexões sobre documentário e História, Maria Leandra Bizello
    Amnésia e fantasmas do Japão pós-guerra em Le Mystère Koumiko (1965), de Chris Marker, Emi Koide
    Herdeiros do exílio : memória e subjetividade em três documentários chilenos Contemporâneos, Natalia Christofoletti Barrenha
    Memórias Clandestinas : o documentário e a construção de uma História, Maria Thereza Azevedo
    Documentário, História e pesquisa : construções narrativas em O Velho, Vitória Azevedo da Fonseca
    Um personagem, três diretores, três filmes : uma análise da trajetória de Carlos Marighella nos documentários de Tendler, Pronzato e Ferraz, Sara Alves Feitosa

    Artigos
    Los colectivos cinematográficos en la España tardofranquista : militancias, transgresiones y resistencias, Roberto Arnau Roselló
    O som no documentário clássico – as tecnologias da intimidade na escola britânica, Fernando Weller
    Telas em mutação : da memória da TV às memórias dos sertões, Gilberto Alexandre Sobrinho


    En savoir plus : http://www.doc.ubi.pt/

  • "Historiographies étrangères de la Première Guerre mondiale", Histoire@Politique, N°22, janvier-avril 2014. Coord. : Robert Boyce, Sabine Jansen, Pierre Purseigle, Marie Scot.

    Le dossier, présenté aujourd’hui par la revue Histoire@Politique, est né d’une double volonté de ses coordinateurs : contribuer au centenaire de la Première Guerre mondiale en apportant une pierre à l’édifice de la connaissance de cet événement à bien des égards fondateur, et privilégier une approche historiographique différente, non hexagonale.

    Sommaire : http://www.histoire-politique.fr/


    En savoir plus : http://www.histoire-politique.fr/

  • "Inaugural Issue", The Journal of Media Innovations, Vol 1, No 1 (2014).

    The inaugural issue demarcates the foundations and literatures of media innovations as a field, foregrounding many of its important components and thematic foci, and thereby points to a range of important challenges to innovation on both theoretical and practical levels.

    ARTICLES
    Charles M. Ess : Introduction to Inaugural Issue.
    Axel Bruns : Media Innovations, User Innovations, Societal Innovations.
    Valérie-Anne Bleyen, Sven Lindmark, Heritiana Ranaivoson, and Pieter Ballon : A typology of media innovations : Insights from an exploratory study.
    Leyla Dogruel : What is so special about Media Innovations ? A characterization of the field.
    Iris Jennes, Jo Pierson, and Wendy Van den Broeck : User Empowerment and Audience Commodification in a Commercial Television Context.
    Lars Nyre : Medium design method.

    RESEARCH BRIEF
    Jan Bierhoff and Sander Kruitwagen : Stories behind the News ; Designing an Advanced App for Journalistic Background Information.

    BOOK REVIEWS
    Arne H. Krumsvik : Book Review Editorial Statement : Mapping the Emerging Field of Media Innovation Research.
    George Sylvie : Storsul & Krumsvik - Media innovations : A multidisciplinary study of change.
    Avery E. Holton : Weller et al., Twitter and Society.
    Jens Barland : Ibrus & Scolari - Crossmedia Innovations. Texts, Markets, Institutions.


    En savoir plus : https://www.journals.uio.no/index.php/TJMI/

    Multimedia

Février 2014

    Livres
  • BALZAC Honoré de, Balzac journaliste. Textes réunis et présentés par Marie-Eve Thérenthy , Paris, Éditions Flammarion, 2014, 400 p., 9,8 euros

    Anthologie d’articles rédigés par Balzac : caricatures, chroniques sur la vie quotidienne, articles engagés pour la défense d’artistes, critiques littéraires, etc.
    En savoir plus : http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=33520&levelCode=home

  • BOURDON Jérôme, MÉADEL Cécile (dir.), Television Audiences Across the World. Deconstructing the Ratings Machine, Palgrave Macmillan, 2014, 288 pages, $115.

    This book is the first to explore the composition of television ratings in a cross-cultural, comparative manner. Using both communication history and the sociology of quantification, Television Audiences Across the World illuminates why the whole television industry, and television audiences themselves, refer to ratings as the main way to represent the television-watching public. It shows how a specific technology, the peoplemeter, has become the ’state of the art’ in very different cultural contexts, including major non-Western countries. It analyses how television audience measurement succeeds in homogenizing diverse ways of watching television among different populations, creating ’apparent nations’, and at times ignoring entire regions or parts of the population. The chapters in this volume discuss why television audience measurement has become the dominant model for the evaluation of popularity in the post-modern world, the true ’voice of the masses’, still powerful in supposedly fragmented societies.
    En savoir plus : http://us.macmillan.com/televisionaudiencesacrosstheworld/J%C3%A9r%C3%B4meBourdon

  • CARVALHEIRO José Ricardo (dir.), Media, Gender and the Past : Qualitative approaches to broadcast audiences and memories, LabCom Books, 2013. Téléchargement gratuit.

    Despite its promised richness, researching past reception has received less attention from scholars than other aspects of media history, such as the retrospective study of media genres, organizations and technologies. This volume aims to contribute to a better knowledge of this neglected field, both by reflecting about theoretical questions and by presenting empirical data. Transformations that occurred throughout the 20th century have to be understood within a history of permanent social re-contextualisation of the media in the changing scenarios of everyday life, where gendered questions make up an important part. The history of media uses and representations also requires scholars to face complex questions about memory, as a mediator in research about the past, but also as an object of study on its own. Memory is a crucial topic, as it calls attention to the processes of meaning-making in which audiences engage through successive acts of re-appropriation of media texts.
    En savoir plus : http://www.livroslabcom.ubi.pt/book/106

  • Collectif, Les grandes heures : Les écrivains à la radio, Paris, Les Éditions de la Table Ronde, 2014, 448 p., 45 euros.

    Prenez onze écrivains de langue française, onze figures majeures de la littérature du xxe siècle, aux origines, aux convictions et aux horizons confondus. Ajoutez-y un des plus grands auteurs américains, Henry Miller, dont la remarquable maîtrise du français témoigne de l’importance qu’a eue Paris dans son destin. Placez-les chacun en face d’un jeune journaliste perspicace et laissez faire. Vous entendrez la langue luxuriante de Jean Giono depuis son mas provençal, vous rirez de l’aplomb malicieux de Colette, serez saisi par l’obsession d’Aragon pour Elsa, et au détour d’une conversation avec Simenon, vous vous laisserez happer par les souvenirs d’enfance d’un gamin des faubourgs de Liège. Puis peu à peu, vous aurez l’impression qu’ils se ressemblent. Vous jetterez des passerelles entre les confessions de Jacqueline de Romilly et Marguerite Yourcenar, deux femmes pionnières, deux femmes partageant une passion pour la Grèce antique. Vous vous émerveillerez du rôle des éléphants dans la vie de Blaise Cendrars, d’Henry de Monfreid et de Romain Gary ; et vous saisirez toute la puissance romanesque d’un pays, la Russie, en constatant qu’il fut la terre d’origine de Kessel et Gary, et qu’il scella la vocation de Cendrars. Vous appréhenderez enfin l’importance de certains piliers de la vie culturelle du siècle en voyant la figure d’André Gide traverser les vies de Giono, Aragon, Cendrars ou Simenon. Mais plus que les coïncidences des biographies de ces écrivains, qu’ils rappellent combien l’écriture est un labeur ou qu’ils se racontent comme des héros d’aventures, il est frappant de voir comme chacun revendique le rôle de l’invention dans son œuvre. Tentez de débusquer dans leurs livres des indices sur leurs vies et vous vous heurterez à des génies de diversion. Laissez-les vous raconter, de leurs voix propres et singulières, pourquoi la littérature est la condition de leur existence, au delà de la renommée, du temps et des déceptions, et vous ne les lirez plus tout à fait de la même façon.
    En choisissant de réunir en un seul ouvrage les retranscriptions de douze des entretiens qui firent les grandes heures de Radio France, de 1950 à 2000, La Table Ronde et Radio France / l’INA offrent une opportunité inédite de célébrer le patrimoine littéraire et radiophonique du vingtième siècle. L’occasion, chemin faisant, de saluer l’extrême liberté de parole qui animent douze grands écrivains arrivés à l’âge où l’on peut parler de soi au passé.
    En savoir plus : http://www.editionslatableronde.fr/nouveaute.php?id_ouv=I23294

  • DARRIGRAND Mariette, Comment les médias nous parlent (mal), Paris, Éditions François Burin, 2014, 77 p., 11 euros.

    Mariette Darrigrand, sémiologue, décortique notre condition de soumis volontaire aux flux médiatiques et qui un beau jour, ressent ce sentiment déprimant de vide de trop de paroles inutiles. Depuis Platon, Doxa signifie la parole vide tandis que Logos est la parole pleine. Or, cette lutte incessante entre le faux et le vrai s’épanouit désormais sur un vaste champ de bataille, le monde hypermédiatique dans lequel nous baignons. Avec perspicacité, érudition et une bonne dose d’humour, l’auteur pointe les tics de langage journalistique qui ont des effets dévastateurs, si ce n’est destructeurs, sur les débats publics. A côté de la nécessaire fonction démocratique et éthique, Mariette Darrigrand défend un principe nouveau pour le 4e pouvoir que sont les médias : la necessité d’une "fonction métalinguistique" qui consisterait à réfléchir sur les mots et les discours utilisés par les entreprises journalistiques.
    En savoir plus : http://www.bourin-editeur.fr/fr/books/comment-les-mdias-nous-parlent-mal/341/

  • FAVRE Muriel, La propagande radiophonique nazie, Bry-sur-Marne, Ina Editions, 2014, 158 p., 18 euros.

    À la propagande radiophonique nazie, on associe généralement la retransmission en direct des discours du Führer – « les beuglements rauques du démagogue », comme l’écrivait Aldous Huxley. Plusieurs études menées outre-Rhin ces dernières années ont montré qu’en réalité, la radio du IIIe Reich ne diffusa pas des programmes politiques à longueur de journée. Pour amener l’auditeur à rester à l’écoute, il fallait bien plutôt lui proposer des émissions de divertissement. Même la propagande politique directe, alimentée par une réflexion approfondie autour de la force émotionnelle du son, fut plus subtile qu’on l’imagine souvent. S’appuyant sur une historiographie peu connue du public français, le présent ouvrage jette une lumière nouvelle sur une composante essentielle de la structure du pouvoir dans l’Allemagne d’Hitler. Plus que les contenus, il analyse les outils et les méthodes de la propagande. L’organisation de l’appareil de production, la programmation et la politique poursuivie par Goebbels en matière d’équipement sont passées en revue, tout comme les transformations provoquées par la Seconde Guerre mondiale. Enfin, l’examen des effets sur la population oblige également à corriger une idée reçue : contrairement à ce que l’on a longtemps pu croire, la propagande par les ondes ne fut pas toute-puissante.
    En savoir plus : http://www.inatheque.fr/publications-evenements/publications-2014/la-propagande-radiophonique-nazie.html

  • HUGO Victor, Hugo journaliste. Articles et chroniques choisis et présentés par Marieke Stein., Paris, Éditions Flammarion, 2014, 460 p., 9,8 euros.

    Anthologie des articles rédigés par Victor Hugo : critiques et articles littéraires, écrits consacrés à la défense de la presse et des tribunes politiques, etc.
    En savoir plus : http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=45308&levelCode=home

  • KAJABIKA Vindicien V., Industrie télévisuelle du troisième millénaire : Les sources de référence de la télé-réalité, ABM Editions, 2014, 185 p., 20 euros.

    "Cet ouvrage essaie de retracer des éléments de coïncidence, d’accointance et surtout de connivence originelle pouvant permettre de créditer une origine de la télé-réalité remontant à plus/près de cinq siècles..."
    En savoir plus : http://www.abmeditions.com/

  • ZUNINO Mario, Quand le JT de TF1 fait son cinéma, ou la marchandisation croissante de l’information télévisée ?, Paris, L’Harmattan, 2014, 150 p., 14,5 euros.

    Le journal télévisé se servirait-il d’effets cinématographiques pour dramatiser certains faits ? La course à l’audience, en particulier depuis la privatisation de TF1, expliquerait-elle cette tendance ? Sans pour autant prétendre que le JT relève de la fiction, cet ouvrage émet l’hypothèse qu’il existe une "information-cinéma " dans un but marchand, c’est-à-dire une information que nous nous attendons à trouver dans une fiction. Cette recherche porte sur le JT de TF1 et s’intéresse à l’édition de 20 heures.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42193

    Articles/Revues
  • " Rires africains et afropéens", Humoresques, n°38, automne 2013. Coord. : Rémi Astruc.

    Numéro consacré à la transformations de l’Afrique, et les transformations du rire...

    Table des matières
    Rémi Astruc : Transformations de l’Afrique, transformations du rire
    Nelly Feuerhahn : Images en noir et blanc pour rire avec les proverbes africains
    Violaine Houdart-Merot : Alain Mabanckou ou le rire comme refus du sanglot de l’homme noir
    Cyril Vettorato : Humour et horizons d’attente chez Beatty, Bessora, Everett et Laferrière
    Rémi Astruc : Place des Fêtes : rire et rage à l’orée d’un millénaire qui s’annonce compliqué…
    Daniel S. Larangé : Rire blanc et humour noir. Figures grotesques et situations ridicules chez Calixthe Beyala
    Christina Horvath : Humour afropéen dans la métropole postcoloniale
    Andrew Asibong : Marie NDiaye et le rire blanc
    Christine Ramat : Les couleurs du risible sur la scène africaine
    Alain Cyr Pangop : Scènes populaires et aventures théâtrales des humoristes d’Afrique subsaharienne
    Marie Fremin : Rire et esclavage : une approche renouvelée pour une libération des mémoires ?
    Delphine Chaume-Japhet : La caricature de presse à Brazzaville (1990-2006)
    Inès Pasqueron de Fommervault : Relations à plaisanterie et néo-traditionalisme
    Marie-Madeleine Bertucci : Fonction des « vannes » dans la culture urbaine populaire des jeunes


    En savoir plus : http://www.humoresques.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=441:humoresques-38&catid=36&Itemid=54

  • "Iconographies rebelles", Cultures et Conflits, n° 9192, février 2014.

    Ce numéro est consacré à la dimension iconographique des phénomènes protestataires. Affiches, graffitis, symboles... Les images ne sont pas ici de simples illustrations, elles constituent le coeur des réflexions qui les appréhendent comme arme et vecteur de la contestation. Quelles sont leurs modalités de construction et de diffusion ? Quelles lectures particulières des événements visent-elles à imposer ? Quels affects et imaginaires contribuent-elle à façonner ?...
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=42533&no_revue=13

  • "La Télévision française", TDC. Textes et documents pour la classe, n°1068, janvier 2014. Coord. : Isabelle Veyrat-Masson

    Née au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la télévision a été à la fois l’un des facteurs essentiels et le reflet des transformations de la société. La révolution numérique bouleverse aujourd’hui ses usages et questionne son avenir.
    En savoir plus : http://www.cndp.fr/tdc/tous-les-numeros/la-television-francaise.html

  • "Le sujet et l’action à l’ère numérique", Réseaux, n°182, février 2014.

    Avec la multiplication des technologies et des sollicitations informationnelles, la question de la fragmentation de l’attention et des engagements est aujourd’hui devenue un enjeu de débat public. Le sujet est aujourd’hui pensé comme l’agent, voire le gestionnaire d’une multiplicité de tâches ou de liens sociaux qui se croisent dans l’ici et maintenant. Le sujet de l’action devient fragmenté quant à son attention et quant à son engagement, ce qui heurte (et révèle également) des orientations normatives qui privilégient la co-présence physique et l’engagement focalisé comme formes pleines de la présence et l’engagement. Or, tant que nous restons dans ce dernier cadre de pensée, la pluralité située des agents ne peut être vue que sous les figures du manque, du déficit, de la dispersion ou de l’aliénation. Penser cette pluralité suppose au contraire de reposer la question de la présence et l’engagement d’une manière qui ne réduit pas cette pluralité à la vigilance dissociée qui caractérise l’engagement humain dans toute situation, et qui ne la réduit pas non plus à être l’ombre de l’engagement focalisé. Il est intéressant pour cela d’examiner les manières dont nous pouvons en tant que sujets être pris dans une multiplicité de relations à notre environnement, d’une manière qui reste neutre et positive, et dans laquelle se dessine de manière reconnaissable quelques visées ou engagements à la fois différenciés et saillants. Ce numéro vise à explorer cette question autour d’enjeux variés : émergence d’un rapport au monde exploratoire plutôt que planifié, usage croissant des prothèses cognitives (GPS, assistants personnels, etc.), développement d’une économie de l’attention à partir des données personnelles, effets sociaux des technologies de cadrage de l’attention, reconfiguration des sujets à l’épreuve de la multiplicité des engagements, tension entre logiques de « présence » et d’interaction, etc.
    En savoir plus : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Le_sujet_et_l_action_a_l_ere_numerique-9782707177599.html

    Multimedia

Janvier 2014

    Livres
  • ALDRIN Philipp, HUBÉ Nicolas, OLLIVIER-YANIV Caroline et UTARD Jean-Michel (dir.), Les mondes de la communication publique. Légitimation et fabrique symbolique du politique, Presses universitaires de Rennes, 2014, 190 p., 18 euros.

    Ce que le politique fait à la communication et ce que la communication fait au politique : cet ouvrage interroge le travail de légitimation des décisions politiques sous l’angle de la « communication publique ». Il en ressort que la compréhension de ce travail ne peut désormais faire l’économie d’une approche attentive à la sociologie des acteurs et à l’analyse des pratiques discursives ou sémiotiques, tant les manières de faire des acteurs sont indissociables des discours qui les fondent.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3389

  • CHAUVAUD Frédéric, PRÉTOU Pierre (dir.), Clameur publique et émotions judiciaires. De l’Antiquité à nos jours, Presses universitaires de Rennes, 2014, 320 p., 20 euros.

    Quel sens accorder aux manifestations sonores et publiques qui émaillent l’histoire de la justice ? Bien des procédures justifiaient qu’une « clameur publique » saisisse le prétoire, autorise une poursuite à « cor et cris », étreigne un suspect, avant d’exiger du juge un prompt jugement. L’origine et l’ampleur de ces manifestations collectives bruyantes sont étudiées dans cet ouvrage, partant de l’hypothèse que ces interactions frénétiques unissant les foules à leurs justices hantent encore nos procédures.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3402

  • COHEN Evelyne, TSIKOUNAS Myriam (dir.), 1967 au petit écran. Une semaine ordinaire, Presses universitaires de Rennes / INA, 2014, 372 p., 20 euros.

    Cet ouvrage restitue les programmes d’une semaine « ordinaire » de programmes sur les deux chaînes de l’ORTF entre le 23 et le 30 septembre 1967. L’étude, menée par une équipe interdisciplinaire de chercheurs, en collaboration avec l’Institut national de l’audiovisuel, s’appuie sur des archives audiovisuelles de la télévision conservées par l’Inathèque et consultables sur le site Ina.fr, mais aussi sur la documentation écrite qui s’y rapporte (magazines de programmes, courriers de téléspectateurs, conseils et comités de programmes). Elle analyse les programmes télévisés, les conditions de leur production et celles de leur réception.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3400

  • COHEN Nadja, Les Poètes modernes et le cinéma (1910-1930), Paris, Editions Classique Garnier, 2014, 449 p., 49 euros.

    Art machinique de l’image-mouvement, le cinéma intéresse des poètes novateurs comme Apollinaire et les surréalistes et constitue une mutation anthropologique qui pèse sur le devenir de la poésie. Cet ouvrage analyse les liens entre poètes et cinéma en étudiant des textes méconnus aux frontières entre les arts.
    En savoir plus : http://www.classiques-garnier.com/editions/index.php?page=shop.product_details&flypage=flypage_garnier.tpl&product_id=1429&category_id=6&keyword=cohen&option=com_virtuemart&Itemid=41

  • DAMIAN-GAILLARD Béatrice, MONTANOLA Sandy, OLIVESI Aurélie (dir.), L’assignation de genre dans les médias. Attentes, perturbations, reconfigurations, Presses universitaires de Rennes, 2014, 154 p., 16 euros.

    Comment les identités de genre contrevenant aux stéréotypes traditionnels sont elles médiatisées ? Comment les médias travaillent-ils à partir d’assignations genrées pré-construites ? Si les médias peinent à évoquer les identités qui contreviennent aux assignations genrées traditionnelles, leur traitement révèle un certain nombre d’ambivalences, de paradoxes, voire de contradictions. Trois mécanismes essentiels sont étudiés : les attentes envers le genre, leur perturbation, mais également la reconfiguration des rôles sociaux. Les différentes recherches proposées au lecteur viennent éclairer les enjeux de pouvoir économiques, sociaux et symboliques qui travaillent les discours médiatiques.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3401

  • DE ROSA Rosanna, Cittadini Digitali. L’agire politico al tempo dei Social media, Milano, Apogeo, 2014, 224 p., 15 euros.

    With the rapid diffusion of Social Media, grassroots political organizations are starting to use supportive technologies to avoid party representation. The Pirate Party in Germany and the Five Stars Movement (5SM) in Italy are trying to use the interactive democracy paradigm to renew the institutional framework of political representation from the bottom up. This book aims to analyse the citizen engagment in politics look at the case of Beppe Grillo and 5SM that - after a successful showing in administrative elections - has been involved - for the first time - in a national election (2013). How the 5SM - as a virtual party without a structured organization - will solve the problems related to its institutionalization and how the "proxy vote" will be used in parliament are the main questions, which scholars are debating. It is a unique occasion to see if this emerging model of a political form will evolve into a democratic rather than a cybercratic organization.
    En savoir plus : http://www.politicaonline.it/?p=741

  • DELPORTE Christian, Come back ! ou L’art de revenir en politique, Paris, Flammarion, 2014, 310 p., 19 euros.

    En France, les grands hommes, ceux que l’Histoire retient, sont ceux qui tombent et se relèvent. Notre vision héroïque du pouvoir, héritée des grandes épopées nationales – à commencer par celle des Cent Jours –, nous fait admirer les hommes politiques indestructibles : ceux qui, vaincus, abandonnés, au fond du trou, trouvent en eux l’énergie pour se relever, partir à la reconquête et prendre une revanche d’autant plus triomphale. Voici donc, de Napoléon à Sarkozy, en passant par de Gaulle, Mitterrand, Balkany, Juppé, Rocard, Aubry et quelques autres, un tableau de ces personnalités qui, alors qu’elles semblaient « finies », reviennent sur le devant de la scène. Du départ honteux en solitaire au retour glorieux du « rassembleur », le come back en politique présente autant d’étapes stratégiques à ne pas manquer que de pièges à éviter. Ce livre, manuel indispensable à toute traversée du désert, en dresse un inventaire des plus éclairants et se révélera tout aussi indispensable à ceux qui piaffent de retrouver l’arène qu’à ceux, mi-amusés, mi-inquiets, qui souhaitent en décrypter les lois.
    En savoir plus : http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=45372&levelCode=sciences

  • FITZGERALD Michael Ray, Native Americans on Network TV Stereotypes, Myths, and the "Good Indian", Rowman & Littlefield Publishers,2013, 278 p., $75.

    The American Indian has figured prominently in many films and television shows, portrayed variously as a villain, subservient friend, or a hapless victim of progress. Many Indian stereotypes that were derived from European colonial discourse—some hundreds of years old—still exist in the media today. Even when set in the contemporary era, novels, films, and programs tend to purvey rehashed tropes such as Pocahontas or man Friday. In Native Americans on Network TV : Stereotypes, Myths, and the “Good Indian,” Michael Ray FitzGerald argues that the colonial power of the U.S. is clearly evident in network television’s portrayals of Native Americans. FitzGerald contends that these representations fit neatly into existing conceptions of colonial discourse and that their messages about the “Good Indian” have become part of viewers’ understandings of Native Americans. In this study, FitzGerald offers close examinations of such series as The Lone Ranger, Daniel Boone, Broken Arrow, Hawk, Nakia, and Walker, Texas Ranger. By examining the traditional role of stereotypes and their functions in the rhetoric of colonialism, the volume ultimately offers a critical analysis of images of the “Good Indian”—minority figures that enforce the dominant group’s norms. A long overdue discussion of this issue, Native Americans on Network TV will be of interest to scholars of television and media studies, but also those of Native American studies, subaltern studies, and media history.
    En savoir plus : https://rowman.com/ISBN/9781442229617

  • GRANJON Fabien (dir.), De quoi la critique est-elle le nom ?, Paris, Mare & Martin, 2014, 212 p., 21 euros.

    Cet ouvrage est la matérialisation d’un séminaire de recherche qui s’est déroulé à l’Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis en 2012, sous la direction de Fabien Granjon. Intitulé "De quoi la critique est-elle le nom ?", celui-ci a eu pour principal objectif de proposer à la discussion un ensemble d’interventions visant à préciser ce qu’il est convenu de qualifier d’"approches", de "pensées", de "perspectives" ou encore de "théories" critiques, en essayant d’en spécifier les traits épistémologiques (normativité, dialectique, réflexivité, engagement) et thématiques (idéologies, pathologies, inégalités sociales - notamment en ayant la théorie de la reconnaissance comme fil rouge) les plus saillants. L’ambition n’a pas été d’établir un catalogue systématique des nécessités et des vertus de la critique, mais d’en offrir un échantillon singulier permettant de débattre plus modestement de quelques-uns de ses aspects parmi les plus importants ; perspective couplée à celle d’en défendre l’heuristique à la fois scientifique, politique et sociale. Cet ouvrage regroupe la plupart des contributions qui furent présentées dans le cadre de ce séminaire. Razmig Keucheyan, René Mouriaux, Gérard Mauger, Olivier Voirol, Estelle Ferrarese et Roland Pfefferkorn ont chacun rédigé l’un des six chapitres qui composent le présent opus, lesquels ont été conçus comme autant d’invitations à ouvrir de nouvelles discussions.
    En savoir plus : http://www.eyrolles.com/Droit/Livre/de-quoi-la-critique-est-elle-le-nom-9782849341353

  • HALÉVY Ludovic, L’invasion : souvenirs et récits, Paris, Editions Mercure de France, 2014, 288 p., 19,80 euros. Édition présentée et annotée par Jean-Claude Yon

    À l’été 1870, en quelques semaines, la France est défaite par la Prusse, le Second Empire s’effondre, le pays est envahi. De cette humiliante déroute, Ludovic Halévy se fait le chroniqueur, plutôt le reporter de guerre, au sens moderne du terme, publiant dans Le Temps les récits de l’invasion, repris en un recueil en avril 1872 sous ce titre, L’Invasion, souvenirs et récits. Le livre est un immense succès, plusieurs dizaines de fois réédité en une trentaine d’années, comparable aux minutes traumatisantes d’une conscience nationale meurtrie. En 1870, Ludovic Halévy est célèbre. À 36 ans, il a déjà écrit, avec son compère Henri Meilhac, la plupart des opérettes triomphales de Jacques Offenbach, dont La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), La Grande-duchesse de Gérolstein (1867) ou La Périchole (1869). Son esprit, son goût, son raffinement, son sens du loufoque ont fait merveille et émerveilleront encore bientôt dans le livret de Carmen de Bizet, ou dans le salon qu’il anime avec sa cousine Geneviève Bizet, recevant le Tout-Paris artistique et littéraire lors des fameux « jeudi de Ludovic » dans son appartement 22 rue de Douai. Dans L’Invasion, si les récits sont enlevés, captivants mêmes, c’est un autre écrivain qui apparaît, mêlant profondeur et humanité, modeste également, comme le sont les grands journalistes en tant de guerre : il fait parler les autres, ceux qui souffrent au front, battus, épuisés, humiliés, parfois héroïques, souvent simples soldats égarés dans la défaite et la retraite. Comme il le dit : « J’ai fait office de sténographe, rien de plus. » Mais Ludovic Halévy a vécu cette campagne perdue, et ses impressions personnelles forment une part des récits. Pour le reste, il a recueilli de nombreux témoignages de soldats, il a consulté et copié agendas, carnets, notes prises au soir des batailles, dans les bivouacs de Frœschwiller, de Gravelotte ou de Sedan, en restituant l’aspect vivant, émouvant, rude, parfois heurté, brusque, paniqué. Voici un grand texte car le journalisme dans ce qu’il a de plus vif rencontre l’histoire dans ce qu’elle peut avoir de plus pathétique.
    En savoir plus : http://www.mercuredefrance.fr/livre-L_invasion-9782715234710-1-1-0-1.html

  • HÉRON Pierre-Marie, THÉRENTY Marie-Ève (dir.), Cocteau journaliste, Presses universitaires de Rennes, 2014, 262 p., 18 euros.

    Tenté par le journalisme comme la grande majorité des écrivains de son temps, Cocteau l’a pratiqué en poète à qui aucun art d’écrire n’est étranger, affirmant que « le poète ne peut employer un seul langage, ou plutôt un seul degré de cuisson ». Cette attraction connaît des étapes et inflexions diverses, dont les contributions réunies dans cet ouvrage envisagent les principaux aspects.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3394

  • LÖWGREN Jonas, REIMER Bo , Collaborative Media. Production, Consumption, and Design Interventions, MIT Press, 2013, 248 p., $35.

    With many new forms of digital media–including such popular social media as Facebook, Twitter, and Flickr—the people formerly known as the audience no longer only consume but also produce and even design media. Jonas Löwgren and Bo Reimer term this phenomenon collaborative media, and in this book they investigate the qualities and characteristics of these forms of media in terms of what they enable people to do. They do so through an interdisciplinary research approach that combines the social sciences and humanities traditions of empirical and theoretical work with practice-based, design-oriented interventions. Löwgren and Reimer offer analysis and a series of illuminating case studies—examples of projects in collaborative media that range from small multidisciplinary research experiments to commercial projects used by millions of people. Löwgren and Reimer discuss the case studies at three levels of analysis : society and the role of collaborative media in societal change ; institutions and the relationship of collaborative media with established media structures ; and tribes, the nurturing of small communities within a large technical infrastructure. They conclude by advocating an interventionist turn within social analysis and media design.
    En savoir plus : http://mitpress.mit.edu/books/collaborative-media

  • LE CAM Florence, RUELLAN Denis (dir.), Changements et permanences du journalisme, Paris, L’Harmattan, 2014, 258 p., 27 euros.

    Après avoir beaucoup oeuvré pour percevoir les mutations rapides de l’information et des métiers qui l’exercent, la recherche réfléchit désormais à distinguer les permanences structurelles qui échappent aux transformations en cours. Les chercheurs réunis dans cet ouvrage tentent de repérer ce qui du journalisme survit des crises qui le secouent constamment, et qui permettrait de penser à une certaine permanence historique, mais mouvante, de sa réalité sociale.
    En savoir plus : http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42264

  • LETEINTURIER Christine (dir.), Les journalistes français et leur environnement : 1990-2012, Paris, Editions Panthéon Assas, 2014, 240 p., 35 euros.

    Cet ouvrage propose une analyse des transformations des marchés d’emploi des journalistes depuis 1990 dans le secteur de la presse d’information générale et politique. L’accès à l’emploi stable est devenu plus difficile, les carrières se font plus courtes et plus complexes, le chômage et la précarité augmentent. Bien au-delà de « la crise de la presse », le diagnostic sur les causes associe diverses perspectives : les mutations des marchés de la presse, la reconfiguration des pratiques culturelles du lectorat, la redéfinition des politiques éditoriales et les incertitudes des stratégies des entreprises et des groupes. La « révolution numérique » fait l’objet d’un développement particulier compte tenu de l’importance de ses effets tant sur la reconfiguration des marchés médiatiques que sur les contenus éditoriaux et sur l’activité journalistique. De nombreuses annexes documentaires (chronologies, données statistiques en tableaux et graphiques) viennent illustrer et compléter les différentes contributions.
    En savoir plus : http://www.u-paris2.fr/1384355157736/0/fiche___document/&RH=1164386910062

  • MAAREK Philippe (dir.), Présidentielle 2012. Une communication bien singulière, Paris, L’Harmattan, 2014, 250 p., 25 euros.

    L’élection présidentielle de 2012 s’est distinguée des précédentes du point de vue de la communication politique. D’un point de vue institutionnel, un président sortant d’un mandat de cinq ans se représentait pour la première fois, donnant à l’élection un aspect de référendum. D’un point de vue conjoncturel, la personnalité de Nicolas Sarkozy a plus pesé que celle de ses prédécesseurs. Réseaux sociaux et méthodes "classiques" de communication revisitées ont exacerbé ces singularités.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42109

  • MOLLIER Jean-Yves, La mise au pas des écrivains : L’impossible mission de l’abbé Bethléem au XXè siècle, Paris, Fayard, 2014, 512 p., 26 euros.

    L’abbé Bethléem est un peu connu pour avoir publié en 1904 un brûlot, Romans à lire et romans à proscrire, futur best-seller. Mais la force de frappe de son magazine culturel, la Revue des Lectures, qui parvint à s’imposer dans l’entre-deux-guerres auprès de la NRF, de la Revue des Deux Mondes ou du Mercure de France, l’est beaucoup moins. Ce grand intellectuel catholique, soutenu par le Saint-Siège, fut par exemple la bête noire des surréalistes qui refusaient ses oukases, et il n’hésita pas non plus à s’attaquer à Gide ou à Mauriac. Après sa mort, il inspira la loi du 16 juillet 1949 sur les publications pour la jeunesse qui empêcherait les jeunes éditeurs Pauvert, Losfeld ou Tchou, voire Régine Deforges, de publier Sade et les auteurs maintenus dans l’Enfer de la Bibliothèque nationale. J.-Y. Mollier raconte avec brio l’histoire de cet abbé chargé de mettre au pas les écrivains –y compris catholiques au XXe siècle, et de les contraindre à respecter les lois relatives aux bonnes mœurs. Menacée dans ses certitudes et ses croyances à l’époque de l’Encyclopédie, l’Église souhaitait reconquérir les âmes perdues et traquer le Mal. L’abbé Bethléem s’attaqua au roman, au théâtre, à l’opéra, à la bande dessinée, à l’annonce publicitaire et enfin au maillot de bain féminin, pourtant bien loin du sulfureux bikini de l’après-Seconde-Guerre mondiale. Fondé sur un important dépouillement d’archives et de journaux, cet ouvrage édifiant montre que la censure, présente encore au XXIe siècle, toujours refuge de tous les extrémismes, doit beaucoup à l’abbé Bethléem et à l’Église catholique.
    En savoir plus : http://www.fayard.fr/la-mise-au-pas-des-ecrivains-9782213666105

  • MONTE Michèle, PHILIPPE Gilles (dir.) , Genres et textes. Déterminations, évolutions, confrontations , Presses universitaires de Lyon, 2014, 358 p., 25 euros.

    En dialogue avec l’analyse textuelle des discours défendue et illustrée par Jean-Michel Adam, les vingt contributions de ce volume, dues à des chercheurs renommés, s’interrogent sur l’articulation entre les normes textuelles et discursives découlant de l’appartenance d’un texte à un genre et les faits linguistiques locaux résultant des impératifs de la textualisation. L’ouvrage propose des réflexions théoriques sur les concepts de genre, texte et discours, des analyses partant de faits textuels tels que la ponctuation, les reformulations sur manuscrit ou l’usage des connecteurs, et des études de cas portant sur des genres oraux ou écrits (notamment le débat, les blogs, la tragédie grecque, le feuilleton) dans des sphères discursives variées (littérature, publicité, médias, discours institutionnels et politiques).
    En savoir plus : http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_produit=898

  • MOUILLAUD Maurice, Le Discours et ses doubles. Sémiotique et politique , Presses universitaires de Lyon, 2014, 320 p., 20 euros. Textes réunis par Geneviève Mouillaud-Fraisse et Jean-François Tétu.

    À sa mort, Maurice Mouillaud a laissé le projet de ce livre où il prévoyait de réunir des textes écrits au fil d’une trentaine d’années. Il s’agit d’un ensemble d’inédits autour de la polémique et du politique, en particulier autour de l’évolution des stratégies de discours du Parti communiste français en situation de controverse. Ces textes explorent les figures du double à plusieurs niveaux, allant de l’extérieur vers l’intérieur du discours. Il est au cœur de l’énonciation (le double bind de Bateson, le dialogisme de Bakhtine) comme il l’est chez ses énonciataires (la polémique en est une figure notable) et dans le « travail » même du texte. Est ainsi restituée une pensée originale et extrêmement cohérente qui toujours élucide ce qui se meut, se livre ou se cache dans le discours.
    En savoir plus : http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_produit=899

  • NINEY François, Le Subjectif de l’objectif. Nos tournures d’esprit à l’écran, Paris, Editions Klincksieck, 2014, 160 p., 19 euros.

    Voir un film : en quoi consiste cette expérience singulière et plurielle à la fois ? Je vois de mes propres yeux à travers la vision du cinéaste et celle des personnages du film. Qu’est-ce que cette expérience, qu’est-ce que les figures du tournage cinématographique nous apprennent de nos tournures d’esprit, au sens de perception et partage du monde, comme au sens de vision morale ? C’est à ces questions éclairantes qu’est consacré cet essai de psychologie du cinéma et de son spectateur, où il s’agit non pas d’appliquer la psychologie au cinéma mais d’examiner ce que le cinéma manifeste de notre psychologie, de nos façons de nous exprimer, nous comprendre, nous mentir. À ce questionnement, les films de maître Hitchcock servent de fil d’Ariane. Et les Remarques de Wittgenstein sur la philososophie de la psychologie, de repères méthodiques. Est-ce Hitchcock à la lumière de Wittgenstein ou Wittgenstein à l’ombre de Hitchcock ? Suspense…
    En savoir plus : http://www.klincksieck.com/livre/?GCOI=22520100709210

  • NOYER Jacques, PAILLART Isabelle, RAOUL Bruno (dir.), Médias et Territoires : l’espace public entre communication et imaginaire territorial, Presses Universitaires Du Septentrion, 2014, 286 p., 24 euros.

    Comment se tissent les liens entre médias et territoires ? Comment les médias contribuent-ils à la production d’ « imaginaires territoriaux » ? En quoi les discours médiatiques façonnent-ils des représentations spatiales et entretiennent-ils des rapports (pragmatiques, affectifs, historiques, fantasmés…) aux lieux dont ils parlent, jouant ainsi un rôle de médiation essentiel ? Quelle part les politiques et stratégies des collectivités territoriales relatives à l’espace public local prennent-elles dans la structuration de ces imaginaires ? Ces questions sont traitées, ici, sous l’angle des permanences et des diverses formes de continuités que les pages du journal, les émissions de télévision, les rubriques des sites proposent – à travers textes, photographies, vidéos… – des lieux représentés. Elles sont également abordées à partir des mutations importantes que des modèles informationnels émergents impulsent en matière de mise en visibilité et de valorisation territoriales. Il s’agira, par ailleurs, d’envisager la question de la gestion, par les institutions locales, de ces productions symboliques que sont les identités territoriales, dans un contexte où les formes de l’engagement public et les logiques de communication institutionnelle sont, elles-mêmes, en constante mutation. Cet ouvrage s’adresse aux chercheurs et étudiants en sciences de l’information et de la communication, en sciences politiques et en géographie mais aussi en histoire, en sociologie et en anthropologie ainsi qu’aux professionnels intéressés par la question du rapport entre communication et territoires.
    En savoir plus : http://www.septentrion.com/fr/livre/?GCOI=27574100246890

  • PALMER R. Barton, BRAY William Robert (dir.), Modern British Drama on Screen, Cambridge University Press, 2013, 306 p., £60.

    This collection of essays offers the first comprehensive treatment of British and American films adapted from modern British plays. Offering insights into the mutually profitable relationship between the newest performance medium and the most ancient. With each chapter written by an expert in the field, Modern British Drama on Screen focuses on key playwrights of the period including George Bernard Shaw, Somerset Maugham, Terence Rattigan, Noel Coward and John Osborne and the most significant British drama of the past century from Pygmalion to The Madness of George III. Most chapters are devoted to single plays and the transformations they underwent in the move from stage to screen. Ideally suited for classroom use, this book offers a semester’s worth of introductory material for the study of theater and film in modern Britain, widely acknowledged as a world center of dramatic productions for both the stage and screen.
    En savoir plus : http://www.cambridge.org/gb/academic/subjects/literature/english-literature-1900-1945/modern-british-drama-screen

  • ROUET Gilles (dir.), Mobilisations citoyennes dans l’espace public, Paris, L’Harmattan, 2014, 220 p., 21,5 euros.

    Les manifestations citoyennes dans l’espace public, organisées parfois spontanément ou bien utilisant les réseaux sociaux, s’accompagnent souvent d’une démarche esthétique dans les rues ou les places, devenues le cadre de réalisations picturales, théâtrales, etc. Cet ouvrage analyse cette tendance récente à partir d’exemples italien, chilien, slovaque et surtout bulgare. Bulgare, car des manifestations quotidiennes ont eu lieu sans interruption pendant plus de 160 jours à partir de juin 2013.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42164

  • RUELLAN Denis, Le journalisme défendu. Modèles de l’action syndicale, Presses universitaires de Rennes, 2014, 158 p., 17 euros.

    Denis Ruellan identifie dans cet ouvrage cinq modalités qui semblent contenir les conceptions de l’action syndicale des journalistes : la corporation (l’alliance des gens de métier sans distinction de condition), la profession (l’affirmation d’une identité spécifique de salariés du même métier), l’union (la coalition des forces laborieuses sans distinction de secteur ni d’emploi), la participation (la gestion partagée d’un espace de production par les employeurs et les salariés) et enfin le paritarisme (la coresponsabilité de l’administration partielle d’enjeux sociaux et professionnels).
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3392

  • SZCZEPANIK Petr, VONDERAU Patrick (dir.), Behind the Screen. Inside European Production Cultures, Palgrave Macmillan, 2013, 276 p., $95 (Hardcover).

    Production studies has developed into an interdisciplinary field of inquiry of film and television "production cultures," going beyond traditional examinations of authorship and industry structure. Studying production as culture involves gathering empirical data about the lived realities of people involved in media production - about collaboration and conflicts, routines and rituals, lay theories and performative actions. This volume broadens the scope of production studies by analyzing geographic and historical alternatives to contemporary Hollywood. At the same time, it invites disciplines such as ethnography, aesthetics, or sociology of art to reconsider established concepts of film and media studies like creative agency, genesis of a film work, or transnational production.
    En savoir plus : http://us.macmillan.com/behindthescreen/PetrSzczepanik

  • TUBARO Paola, CASILLI Antonio A, SARABI Yasaman, Against the Hypothesis of the End of Privacy, Springer, 2014, 57 p., 52 euros.

    Several prominent public voices have advanced the hypothesis that networked communications erode the value of privacy in favor of a transparent connected existence. Especially younger generations are often described as prone to live "open digital lives". This hypothesis has raised considerable controversy, polarizing the reaction of its critics as well as of its partisans. But how likely is the "end of privacy" ? Under which conditions might this scenario come to be ? What are the business and policy implications ? How to ethically assess risks and opportunities ? To shed light on the co-evolution and mutual dependencies of networked structures and individual and collective strategies towards privacy, this book innovatively uses cutting-edge methods in computational social sciences to study the formation and maintenance of online social networks. The findings confound common arguments and clearly indicate that Internet and social media do not necessarily entail the end of privacy. Publicity is not "the new norm" : quite to the contrary, the book makes the case that privacy is a resilient social force, resulting from a set of interconnected behaviors of Internet users.
    En savoir plus : https://www.springer.com/social+sciences/book/978-3-319-02455-4

  • WITT Michael, Jean-Luc Godard, Cinema Historian, Bloomington and Indianapolis, Indiana University Press, 2013, 288 p., $35.

    Originally released as a videographic experiment in film history, Jean-Luc Godard’s Histoire(s) du cinéma has been widely hailed as a landmark in how we think about and narrate cinema history, and in how history is taught through cinema. In this stunningly illustrated volume, Michael Witt explores Godard’s landmark work as both a specimen of an artist’s vision and a philosophical statement on the history of film. Witt contextualizes Godard’s theories and approaches to historiography and provides a guide to the wide-ranging cinematic, aesthetic, and cultural forces that shaped Godard’s groundbreaking ideas on the history of cinema.
    En savoir plus : http://www.iupress.indiana.edu/product_info.php?products_id=807014

    Articles/Revues
  • "Du journalisme", Cahiers Armand Gatti, n°4, décembre 2013

    Ce quatrième numéro de AG. Cahiers Armand Gatti est consacré aux « journalismes d’Armand Gatti ». Gatti déclarait, dans ses entretiens avec Marc Kravetz : « Je dois beaucoup au journalisme ». Cette activité, il l’exercera une quinzaine d’années, dans l’immédiat après-guerre. Gatti a beaucoup écrit et de façon tout à fait singulière, pour Le Parisien Libéré, Libération, L’Express, Les Lettres françaises, Esprit, etc. Le prix Albert Londres, en 1954, le consacre pour une série d’enquêtes : « Envoyé spécial dans la cage aux fauves ». Le recensement des textes publiés, parfois canularesques, le plus souvent profonds, dessine, en deçà et au-delà de cette consécration, le vaste spectre de ses investigations : tribunaux, camps de réfugiés, bidonvilles, fractures d’un quotidien qui aurait pu être sans histoire(s). Des centaines d’articles parus au total, dont nous publions, en épilogue, la bibliographie la plus exhaustive à ce jour – matière à travailler et à rêver.
    En savoir plus : http://www.armand-gatti.org/index.php?art=644

  • "Histories of media(ted) participation", Communication Management Quarterly, N° 30, 2014. Coord. : Nico Carpentier & Peter Dahlgren. A télécharger en accès libre.

    This special issue takes on the challenge to combine historical research with the study of participatory media, and participation in/through the media. The attention spent on the notion of participation has oscillated over time and within different academic disciplines and societal fields. In recent years, we can see a hopeful celebration of the capacities on online technologies to facilitate (or even embody) participatory practices. Reflections on these ‘new’ technologies in many cases have led to formulations of strong claims to novelty and uniqueness, in combination with processes of amnesia in relation to the societal roles of old media technologies. As Ekström et al. (2011 : 4) write : “by overstating the newness of participatory media, the history of audience activity [and media participation] is made invisible and the present elusively vague.” Apart from the need for historical research for its own sake, and the need to show the complexities and differences over time by going back to periods “when old technologies where new” – to quote Marvin’s (1988) book title – historical research is also very necessary to compensate for the mythologies of novelty that characterize contemporary reflections about ‘new’ – or better : online – media. Today’s digital media landscape is of course in constant evolution, and it is important to understand how its patterns of development, not least in regard to its political economy, technical architecture, and socio-cultural usage, embody built-in contingencies that both engender and delimit its efficacy for democratic participation. This special issue contains 6 articles that, each in their own ways, demonstrate the complexities, fluidities and limitations of specific participatory practices, located in the past and present, and the interconnections between different societal fields, such as the technological, the cultural, the political and the journalistic.
    En savoir plus : http://www.cost-transforming-audiences.eu/system/files/pub/CM30-SE-Web.pdf

  • "Nontheatrical Film", Film History, Vol. 25, No. 4, 2013.

    Sommaire
    A Portal to the Outside World : Motion Pictures in the Penitentiary (Alison Griffiths)
    Lenticular Spectacles : Kodacolor’s Fit in the Amateur Arsenal (Marsha Gordon)
    Four Cents to Sea : 16mm, the Royal Canadian Naval Film Society, and the Mobilization of Entertainment (Peter Lester)
    Grierson, the British Documentary Movement, and Colonial Cinema in British Colonial Africa (Rosaleen Smyth)
    United States v. Twentieth Century-Fox, et al. and Hollywood’s Feature Films on Early Television (Jennifer Porst)
    Documentary Educational Resources : A Brief Oral History (Scott MacDonald)
    EPHEMERATA : French Cinema Center Catalogue (circa 1938) (Gregory A. Waller)
    En savoir plus : http://www.jstor.org/stable/10.2979/filmhistory.25.issue-4

  • "Réseaux de femmes, femmes en réseaux", Genre et Histoire, n° 12-13, Printemps-Automne 2013. Coord. : Dominique Picco

    Sommaire
    Dominique Picco : « Réseaux de femmes, femmes en réseaux » : Avant propos
    Alain Hugon : Groupes et réseaux féminins à la Cour de Philippe IV d’Espagne (1621-1665)
    Guillaume Hanotin : Femmes et négociations diplomatiques entre France et Espagne au xviiie siècle
    Magali Della Sudda : Réseaux catholiques féminins. Une perspective de genre sur une mobilisation transnationale.
    Bibia Pavard : De la salle à manger aux salons de la République. La place des réseaux féminins et masculins dans l’itinéraire de la cause contraceptive (1956-1967)
    En savoir plus : http://genrehistoire.revues.org/1635

  • "Renouvellement des mises en scène télévisuelles de la politique", Questions de communication, n° 24, 2013. Coord. : Pierre Leroux, Philippe Riutort.

    Jusqu’à la fin des années 90, la représentation des personnalités politiques s’est surtout organisée sous l’égide d’un petit nombre de professionnels reconnus. Les uns et les autres partagent une idée de la représentation médiatique de la politique se référant, globalement, à un idéal d’échange centré sur la présentation d’arguments face à des contradicteurs et des questionneurs. Mais cette domination du logos est progressivement délaissée et apparaissent les premières émissions « conversationnelles ». Affirmant dès l’origine leur volonté de désacraliser la politique, ces émissions entendent intégrer ces personnels à des programmes visant les publics a priori les moins intéressés. La frontière entre divertissements et émissions politiques classiques s’en est donc trouvée atténuée. Le dossier couvre un spectre suffisamment large pour tirer des conclusions sur le traitement de la politique dans le divertissement. Dans la rubrique Échanges, Arnaud Mercier répond aux discutants de son texte, « Dérives des universités, périls des universitaires », publié dans la 22e livraison de Questions de communication. Il revient sur les objections formulées par les contributeurs, ce qui lui permet de mieux souligner les perversités à l’œuvre dans les usages du fameux « classement de Shanghai » et les dérives financières causées par une tendance au désengagement des États avant de proposer une réflexion sur le type de réponse collective que les universitaires pourraient fournir. Pour sa part, Éric Maigret s’intéresse aux cultural studies. Selon lui, elles sont le révélateur de phénomènes culturels nouveaux, difficilement analysables par les sciences humaines. En se formant dans les zones entre les disciplines, qui forment un véritable no man’s land, les cultural studies participent d’un affaiblissement des barrières entre les sciences de l’homme, donnant enfin un véritable contenu à l’injonction d’interdisciplinarité. Cet article est la base des futurs échanges dans la 25e livraison. Deux Notes de recherche sont proposées. Robert Boure et Muriel Lefebvre analysent comment, pourquoi et avec quelles conséquences une publication de chercheurs français mise en ligne par la revue scientifique électronique PLOS ONE est l’objet d’un « buzz » sur l’internet, tandis que Jean-Baptiste Legavre analyse les réceptions des magazines territoriaux via une enquête qualitative auprès de lecteurs d’un magazine d’une communauté d’agglomération de la banlieue parisienne. Enfin, comme dans chaque livraison, les Notes de lecture rendent compte de près de 50 publications récentes dans le domaine des sciences de l’information et de la communication.
    En savoir plus : http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100495730

  • Varia, French Journal for Media Research, n°1, 2014.

    Sommaire
    Orly Kayam, DR. Arie Sover et Yair Galily : Humor, media and the public discourse : a case study of humor and politics
    Belgin Bilge : La fragilité du contexte socioculturel turc d’aujourd’hui : l’impact des nouveaux médias sur la création de l’espace politique auprès des jeunes de la Turquie
    Ioanna Vovou : Le déjà-vu télévisuel. Esquisse d’une typologie de la répétition à la télévision à partir du cas grec
    Lisa D’Orazio : Radio, un média de proximité et d’interactions. L’exemple d’Alta Frequenza en Corse
    Aissa Merah : Usage professionnel de l’information sur Internet. Cas des journalistes de santé
    Dimitris Trimithiotis : Why is the category of “pluralism” insufficient to describe the media sphere ?
    Christiana Constantopoulou et Dimitra-Laurence Larochelle : Réflexions sur un coup d’état audiovisuel. La Grèce : des « colonels » au « mémorandum de la troïka"
    Justine Simon : « Démocratie », « citoyen », « 21 avril » : les mots stratégiques dans le discours médiatique de presse adressé aux jeunes pendant les campagnes présidentielles de 2002 et 2007
    Farid Toumi, Abderrahmane Amsidder et Issam Toumi : Printemps arabe et presse écrite française : quelles représentations ? Cas du Figaro et du Monde
    Nathalie Casemajor : Matérialisme numérique et trajectoires d’objets : les artefacts numériques en circulation

    En savoir plus : http://frenchjournalformediaresearch.com/index.php?id=167

    Multimedia

Décembre 2013

    Livres
  • ATTALI Michaël, COMBEAU-MARI Évelyne (dir.), Le sport dans la presse communiste, Presses universitaires de Rennes, 2014, 290 p., 19 euros.

    À l’interface de l’histoire de la presse et de celle du sport, cet ouvrage éclaire une part de la vie politique, culturelle et sociale du XXe siècle. D’abord opposés à une entreprise qualifiée de « bourgeoise » puis convaincus de sa diffusion, les journaux communistes se révèlent parfois critiques, souvent propagandistes et porteurs d’un discours militant. Ils contribuent ainsi à construire une culture fondée sur des croyances collectives, sur des idéaux, sur un projet de transformation sociale, sur une conception des rapports sociaux, sur un ensemble de normes et de valeurs partagées par des individus issus d’univers différents mais faisant corps autour d’un engagement politique.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3383

  • BARAKAT ISSA Rana, MATTA Antoine, Femme-Pub. Médiascopie de l’image publicitaire, Paris, L’Harmattan, 2013, 244 p., 24 euros.

    La publicité fait partie de nos vies. Elle sonde nos subconscients, traque nos besoins, dévoile nos désirs, tisse nos rêves... La publicité place la femme au centre de ses stratégies et dans le collimateur de ses cibles. Cette étude pose la problématique des diverses "images" de la femme en publicité.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41548

  • BARKHO Leon (dir.), From Theory to Practice. How to Assess and Apply Impartiality in News and Current Affairs, University of Chicago Press, 2013, 258 p., $60.

    From Theory to Practice is the first scholarly look at the possibilities and challenges of impartial and objective journalism in our digitized media world. This volume brings together contributions from editors at premiere news outlets like Reuters and the BBC to discuss how to assess, measure, and apply impartiality in news and current affairs in a world where the impact of digital technologies is constantly changing how news is covered, presented, and received. In this changing media environment, impartial journalism is as crucial as it ever was in traditional media, and this book offers an essential analysis of how to navigate a media milieu in which technology has sharply reduced the gatekeeping role news gatherers and producers used to have in controlling content flow to audiences.
    En savoir plus : http://press.uchicago.edu/ucp/books/book/distributed/F/bo15569384.html

  • BASTIEN Frédérick, Tout le monde en regarde ! La politique, le journalisme et l’infodivertissement à la télévision québécoise, Québec, Presses universitaires de Laval, 2013, 215 p., CA $25.

    Tout le monde en parle, La Fin du monde est à 7 heures, Le Poing J, Parle parle jase jase, Appelez-moi Lise, Les Couche-tard… Ce n’est pas d’hier que politique, information et divertissement se conjuguent à la télévision, au Québec comme ailleurs dans le monde. Et depuis longtemps, l’infodivertissement alimente la polémique au nom de la protection des valeurs démocratiques, souvent revendiquées par les journalistes qui voient leur influence s’éroder un peu plus chaque fois que le discours politique parvient aux citoyens par de nouvelles voies, comme celle des talk-shows télévisés. Faut-il s’en inquiéter ?
    Cet ouvrage examine, à partir de la littérature internationale sur le sujet et de données québécoises inédites, l’évolution de l’infodivertissement à la télévision, la manière dont on y présente la politique, les considérations des politiciens qui y participent, les effets de ces émissions sur le public et les enjeux éthiques qu’elles soulèvent. Le lecteur constatera sans doute que les conclusions nuancées que l’auteur propose ne sont pas tout à fait celles dont tout le monde parle…
    En savoir plus : http://www.pulaval.com/produit/tout-le-monde-en-regarde-l-infodivertissement-a-la-television-quebecoise

  • BYERLY Carolyn M. (dir.), The Palgrave International Handbook of Women and Journalism, Palgrave Macmillan, 2013, 512 p.

    This handbook is a timely academic adaptation of information contained in the Global Report on the Status of Women in News Media, a study commissioned by the International Women’s Media Foundation and published in 2011. The study was conducted by the book’s editor, international feminist media scholar, Carolyn M. Byerly. The text draws together the most robust data from that study, presenting it in 29 chapters on individual nations and three additional chapters with historical background on women in journalism and a theoretical framework grounded in feminist political economy. The book is the most expansive effort to date to consider women’s standing in the journalism profession across the world. The contributing authors, in most cases the original researchers for their respective nations in the Global Report study, seek to question the status of women in newsrooms, asking how far women have come and what their progress (or lack of progress) tells us about women’s right to communicate.
    En savoir plus : http://us.macmillan.com/thepalgraveinternationalhandbookofwomenandjournalism/CarolynMByerly

  • COBAN Savas, Media’s Role in the Socialist Era, Amani International Publishers, 2013, 218 p., $49,80.

    Western literature was dominated for a long time by stereotype Sovietological approach, based on an assumption about the Soviet media, primarily as organs of propaganda. This limited and largely biased approach was an obvious consequence of the close nature of the USSR and other socialist countries where Western researchers had hardly any possibility to do empirical research. In the cold war era of the last century this was understandable but today - not. Openness of borders, archives, academic institutions, the opportunity to visit the media, talk with the old generation of journalists - all this offers new ways for in-depth and comprehensive examination of the role of media in the era of socialism. This new book edited by independent researcher Savas Coban does such an attempt by inviting young researchers from post-socialist countries in Eastern Europe and the former USSR. The value of this book is that it represents the work of a new generation of researchers, who has grown up in a turbulent period of change, has personal experience and family memory of how it was, and wishes to examine the recent past of their country and media system. No wonder that the authors rely not only on Western, ‘secondary’ sources of information, but also on their domestic studies published in their native language. They are familiar with Western literature about their countries, but do not take it as gospel. Taken separately, the chapters are case studies of particular media or their national media system in the period of socialism. Taken together, they create the many-voiced narrative of how the media worked in an era of socialism, and what this era was for people. As their findings suggest, media fulfilled different roles, not just political propaganda, but also education, enlightenment, mobilization, and culture. With these roles media enjoyed the large popularity and trust in society. Their findings also show how the media and citizens prepared for political change in the country. This book will find its reader among those who are interested in issues of media in post-socialist Europe and the former USSR, and also among those who work in the interdisciplinary fields of media studies and memory studies.
    En savoir plus : http://www.azbaja.com/amazon/3938054506/Media_s_Role_in_the_Socialist_Era.html

  • COURTOIS Juliette, Frédéric Mitterrand : une approche du 7ème Art à la télévision, Bry-sur-Marne, INA Editions, 2013, 224 p., 22 euros.

    « Je ne veux pas démythifier le cinéma auprès du public, j’aimerais simplement schématiser mon désir par une simple phrase : réveiller la curiosité des gens pour le cinéma et l’associer à l’idée de surprise. » En prononçant ces mots en 1982, alors que débute à peine sa carrière télévisée avec l’émission Étoiles et toiles, Frédéric Mitterrand ne s’attendait sûrement pas à devenir l’une des figures mythiques de la télévision des années 1980-90. Passant par tous les genres, de la variété au talk-show, de l’émission cinéphile au documentaire, Frédéric Mitterrand traverse 14 ans d’une histoire télévisuelle tourmentée, en s’inventant un personnage atypique, hors des modes et hors du temps, au service d’un cinéma glorifié. Mais qui est Frédéric Mitterrand avant d’entrer en télévision ? Quels liens entretient-il avec le cinéma ? Comment se retrouve-t-il sous le feu des projecteurs ? Et quels liens fait-il naître entre le cinéma et la télévision ? En dressant le portrait de l’homme de cinéma, cet ouvrage cherche à montrer comment de 1981 à 1995, Frédéric Mitterrand a utilisé la télévision comme tribune pour exposer sa philosophie du cinéma. Et en analysant ces mêmes émissions, l’auteur nous montre comment Frédéric Mitterrand est devenu l’une de ces grandes figures de la télévision.
    En savoir plus : http://www.inatheque.fr/publications-evenements/publications-2012/frederic-mitterrand.html

  • d’ALMEIDA Fabrice, Une histoire mondiale de la propagande de 1900 à nos jours, Paris, La Martinière, 2013, 200 p., 40 euros.

    La propagande n’appartient pas au passé, bien au contraire ! Elle s’est recyclée dans nos agences de communication pour le meilleur et pour le pire. Dans ce livre chronologique et thématique, Fabrice d’Almeida revient sur les principales techniques et les outils élaborés par les différents régimes pour conquérir les opinions publiques, pénétrer les esprits et finalement gouverner les comportements.
    En savoir plus : http://www.editionsdelamartiniere.fr/ouvrage/une-histoire-mondiale-de-la-propagande/9782732452944

  • D’ALMEIDA Fabrice, MARÉCHAL Denis (dir.), L’histoire orale en questions, Bry-sur-Marne, INA Editions, 2013, 138 p., 14 euros.

    L’histoire orale, ses pratiques et ses sources ont longtemps été mises à la marge de l’historiographie contemporaine, où l’écrit et l’imprimé dominaient sans partage. Ce n’est que dans les années 80 que la France est entrée dans l’ère de l’histoire orale. Ce mouvement s’inscrit dans une mutation profonde, celle de l’émergence de l’histoire mémorielle, les mémoires des "dominés", des vaincus, de ceux que l’histoire avait jusque là ignorés. A présent, l’historien se mesure à un foisonnement d’archives orales et de pratiques que cet ouvrage tente d’éclairer. Réunissant les contributions du sociologue Patrick Champagne, des historiens Florence Descamps et Philippe Joutard et du réalisateur Michaël Prazan, il permet d’appréhender de nouvelles façons de faire l’histoire.
    En savoir plus : http://www.ina-expert.com/dossiers-magazines-et-collections-de-livres/livres-revues.html

  • DALLET Sylvie, YAZBEK Elie (dir.), Savoirs de frontières : Image, écriture, oralité, Paris, L’Harmattan, 2014, 158 p., 17,5 euros.

    Il n’est pas d’apprentissage de vie sans franchissement de limites, qu’elles soient esthétiques, symboliques, sociales ou de représentation. Quatorze artistes et intellectuels francophones, riches de cultures transversales, choisissent à Beyrouth de témoigner sur ce qu’ils pensent être une initiative d’avenir : valoriser des « savoirs de frontières » dans leurs multiples facettes expressives. Leurs savoirs faire de traducteurs font subtilement circuler les énergies entre les géopolitiques traditionnelles et les géopoétiques de la créativité.
    Ouvrage dirigé par Sylvie Dallet & Elie Yazbek à partir du colloque international « Savoirs de Frontières » (Beyrouth, Université Saint Joseph du Liban), conçu dans le cadre du séminaire international interdisciplinaire en épistémologie « Savoirs créatifs savoirs migrateurs ».
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42173

  • DÜRRENMATT Jacques, Bande dessinée et littérature, Paris, Éditions Classique Garnier, 2013, 232 p., 29 euros.

    Si certains considèrent la bande dessinée comme un simple genre littéraire, d’autres affirment leurs différences fondamentales, usant d’arguments parfois plus intuitifs que rationnels. Cet ouvrage tente de clarifier ce que chacun des deux arts est susceptible de prendre mais aussi d’apporter à l’autre.
    En savoir plus : http://www.classiques-garnier.com/editions/index.php?option=com_virtuemart&page=shop.product_details&flypage=flypage_garnier.tpl&product_id=1376&vmcchk=1&Itemid=1

  • DELALANDE François, Analyser la musique, pourquoi, comment ?, Bry-sur-Marne, INA Éditions, 2013, 248 p., 20 euros.

    Analyser la musique a longtemps consisté à examiner en détail une partition pour en découvrir les lois d’organisation : les éléments thématiques et leurs développements, un plan tonal, l’engendrement à partir d’une série. Mais voilà ! Des musiques sans partition sont venues des studios électroacoustiques ou de la brousse africaine et l’analyse a dû redéfinir ses méthodes et ses objectifs. L’analyse commençait, cette fois, par l’écoute et la transcription, support indispensable à l’analyse, même s’il est une réduction de la complexité sonore. Surgit alors la question : quels traits noter et quels autres négliger. C’est le problème de la pertinence qui est posé, dont on comprend qu’elle dépend d’un point de vue. Que veut-on expliquer, de quoi veut-on rendre compte ? L’analyse de l’objet musical nous importe dans la mesure où elle contribue à décrire, voire expliquer ce rapport complexe, plein d’invention, de sens et d’émotion qui se construit entre un sujet et un objet, au sein d’une pratique. C’est donc au confluent de différentes « sciences de la musique », étudiant les conduites humaines au niveau psychologique ou social, que se situe l’analyse. Ce qui est d’abord apparu comme une nécessité pratique pour l’étude de musiques sans partition – commencer par écouter – remet en question le sens et l’ambition de l’analyse, y compris celle des musiques écrites.
    En savoir plus : http://www.inatheque.fr/publications-evenements/publications-2013/analyser-la-musique-pourquoi-comment-.html

  • DUMONT Paula, Les convictions de Colette. Histoire, politique, guerre, condition des femmes, Paris, L’Harmattan, 2012, 280 p., 29 euros.

    Contrairement aux idées reçues, Colette est avant tout une femme cultivée qui a été élevée dans l’esprit des Lumières par des parents républicains et libres-penseurs. On retrouve une opposition fondamentale entre les deux sexes tout au long de son oeuvre qui traite de la condition féminine. Les principaux sujets abordés sont l’avortement, la prostitution, l’inceste, le lesbianisme, l’initiation à la sexualité et l’emprise de l’homme sur la femme.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=38738

  • EYRIES Alexandre, La Communication politique ou le mentir-vrai ?, Paris, L’Harmattan, 2013, 130 p., 14 euros.

    Depuis la dernière campagne présidentielle en France en 2012 jusqu’aux récents résultats des élections cantonales dans le Var, la communication politique a fait de plus en plus appel au "mentir-vrai". Voici une étude éclairante des limites atteintes par le "mentir-vrai" qui, une fois confronté à la loi des urnes, finit par s’effondrer, faute d’adhésion des citoyens. C’est une analyse sans concession d’un système en perdition et de la montée en puissance et de l’attractivité des populismes de tout bord.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42054

  • FIANT Antony, VASSE David (dir.), Le cinéma de Hou Hsiao-Hsien. Espaces, temps, sons, Presses universitaires de Rennes, 2013, 198 p., 17 euros.

    En s’interrogeant plus particulièrement sur le traitement de l’espace, du temps et du son à l’œuvre dans l’ensemble de la filmographie de Hou Hsia-hsien, cet ouvrage met en évidence les qualités formelles de l’un des plus grands cinéastes de notre temps. Né en 1947 à Canton, Hou Hsiao-hsien et sa famille se réfugient dès 1948 sur l’île de Taiwan. C’est là où il grandit, devient vite orphelin et cède à la délinquance avant de découvrir le cinéma. Dans les années 1980 il devient l’un des principaux cinéastes de la Nouvelle Vague taiwanaise.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3329

  • FLÉCHET Anaïs, GOETSCHEL Pascale, HIDIROGLOU Patricia, JACOTOT Sophie, MOINE Caroline, VERLAINE Julie (dir.), Une histoire des festivals XXe-XXIe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2013, 350 p., 25 euros.

    Avignon, Cannes, Festpaco, Newport, Woodstock… Tous ces noms évoquent des festivals célèbres, pour certains mythiques. C’est à l’histoire de ces manifestations culturelles singulières que s’attache cet ouvrage. Une histoire contemporaine qui va parfois chercher ses racines loin dans le temps. Une histoire de moments singuliers et de lieux inédits. Une histoire révélatrice de fortes aspirations esthétiques, nourrie par de puissants enjeux politiques, économiques ou sociaux. Une histoire foisonnante, inscrite dans une perspective locale, nationale et mondiale, laissant une large place aux phénomènes d’échanges, de circulations et de métissages.
    Ont contribué à cet ouvrage  : Aude Ameille, Sarah Andrieu, Bana Barka, Harouna Barka, Iris Berbain, Lenka Bokova, Alice Byrne, Amélie Charnay, Elina Djebbari, Anaïs Fléchet, Pascale Goetschel, Laurence Guillon, Sotirios Haviaras, Patricia Hidiroglou, Sophie Jacotot, Sylvain Lesage, Skadi Loist, Caroline Moine, Marcos Napolitano, Pascal Ory, Stephano Pisu, Géraldine Poels, Michel Rapoport, Sylvain Schryburt, Marie-Noëlle Semet, Françoise Taliano-Des Garets, Florence Tamagne, Julie Verlaine et John Wäfler.
    En savoir plus : http://www.uvsq.fr/une-histoire-des-festivals-br-xxe-xxie-siecle-305012.kjsp

  • FORT Pierre-Louis, CHAULET ACHOUR Christiane (dir.), La France et l’Algérie en 1962. De l’Histoire aux représentations textuelles d’une fin de guerre, Paris, Karthala, 2013, 336 p., 29 euros.

    1962-2012. Cinquante ans ont passé depuis les accords d’Evian, la proclamation de l’indépendance de l’Algérie et la fin de celle qu’en France on appelle désormais officiellement la « guerre d’Algérie ». Car si du côté algérien il fut très vite question de guerre (« Guerre de libération nationale »), dans l’Hexagone, on préféra longtemps évoquer les « événements d’Algérie ». Guerre dite « sans nom », au moins du côté français, elle n’a en revanche jamais été sans mots. Au contraire, de part et d’autre de la Méditerranée, des voix se sont élevées pendant mais aussi après ces combats d’une rare violence, pour témoigner, interroger et transmettre. Ces voix, les universitaires et les chercheurs dont les contributions sont réunies dans ce volume les analysent à travers des textes variés : journaux mais aussi – et surtout – oeuvres littéraires diversifiées tant dans leurs genres (poésie, théâtre, roman, littérature de jeunesse, bande dessinée, témoignage) que dans leurs dates de publication (de 1962 à aujourd’hui). Une spécificité de taille a cependant orienté la constitution des corpus d’étude : celle de ne retenir que des textes qui accordent à l’année 1962 une place de choix, de manière à proposer des lectures novatrices et fermement problématisées autour d’une date fondamentale de cette guerre en particulier et de l’Histoire du XXe siècle en général. Comment cette année résonne-t-elle dans les oeuvres ? Parallèlement à son déroulé, que disent-elles de 1962 ? Quel sens lui donne-t-on dans l’un et l’autre pays ? Pour quels imaginaires et pour quelle(s) mémoire(s) ?
    En savoir plus : http://www.karthala.com/lettres-du-sud/2767-la-france-et-l-algerie-en-1962-de-l-histoire-aux-representations-textuelles-d-une-fin-de-guerre-9782811110475.html

  • GEORGIOU Myria, Media and the City : Cosmopolitanism and Difference, Polity Press, 2013, 216 p.

    With the majority of the world’s population now living in cities, questions about the cultural and political trajectories of urban societies are increasingly urgent. Media and the City explores the global city as the site where these questions become most prominent. As a space of intense communication and difference, the global city forces us to think about the challenges of living in close proximity to each other. Do we really see, hear and understand our neighbours ? This engaging book examines the contradictory realities of cosmopolitanization as these emerge in four interfaces : consumption, identity, community and action. Each interface is analysed through a set of juxtapositions to reveal the global city as a site of antagonisms, empathies and co-existing particularities. Timely, interdisciplinary and multi-perspectival, Media and the City will be essential reading for students and scholars in media and communications, cultural studies and sociology, and of interest to those concerned with the growing role of the media in changing urban societies.
    En savoir plus : http://www.polity.co.uk/book.asp?ref=9780745648552

  • HAGEMANN Simon, Penser les médias au théâtre. Des avant-gardes historiques aux scènes contemporaines, Paris, L’Harmattan, 2013, 268 p., 27 euros.

    Ce livre étudie la place des médias de masse sur les scènes théâtrales des XXe et XXIe siècles et vise à déterminer l’importance de la pensée des médias par les artistes pour la compréhension des grandes mutations théâtrales de cette période. Il s’interroge sur les fonctions du théâtre dans un paysage où les arts et les médias sont en situation de concurrence et d’inspiration réciproque et réfléchit aux conséquences de cette situation sur le théâtre à l’ère des médias numériques.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41879

  • JAMES Alison, REIG Christophe (dir.), Frontières de la non-fiction. Littérature, cinéma, arts, Presses universitaires de Rennes, 2014, 228 p., 18 euros.

    Non-fiction, documentaire : l’apparent parallélisme des deux termes recèle néanmoins des différences importantes. Cet ouvrage explore la frontière entre les genres documentaires et une « esthétique du document » qui traverse depuis plus d’un siècle les genres et les formes artistiques. On peut y voir s’affronter deux voies de légitimation, « l’accroche » au réel et au vécu d’une part ; d’autre part, la référence à l’autonomie de l’activité artistique – principe qui semble pourtant de plus en plus fragilisé aujourd’hui.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3369

  • JOUËT Josiane, RIEFFEL Rémy (dir.), S’informer à l’ère numérique, Presses universitaires de Rennes, 2013, 202 p., 17 euros.

    L’information numérique contribue-t-elle à une démocratisation du débat politique ? Cet ouvrage apporte un éclairage inédit sur les pratiques informationnelles des Français à l’ère du numérique ainsi que sur des formes ordinaires de l’engagement dans la cité, peu connues par rapport aux formes institutionnelles ou militantes de la politisation. Il met en exergue la continuité de certaines pratiques, mais aussi de réelles inflexions, voire des ruptures.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3343

  • LABARTHE Fabien, Démocratiser la culture multimédia ? Usages et apprentissages en milieu populaire, Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2013. Disponible sur Internet en accès libre.

    Cet ouvrage porte sur les usages des TIC de jeunes issus de milieu populaire. Conduite au sein de l’Espace Culture Multimédia (ECM) de la Friche la Belle de Mai à Marseille, l’enquête ethnographique a consisté à suivre, sur une période de cinq ans, les modalités par lesquelles les jeunes du quartier se sont approprié l’espace physique de l’ECM, mais aussi les trajectoires d’usage leur permettant, progressivement, de maîtriser les technologies numériques qui y sont mises à disposition. Internet se pratique ici « en public », ce qui favorise des apprentissages réciproques entre pairs et l’émergence d’une « autodidaxie collective ». L’auteur retrace alors les montées en compétences à la fois techniques, esthétiques et multimédia grâce auxquelles ces adolescents en échec scolaire vont progressivement collaborer avec des artistes de la Friche. L’ouvrage se clôt sur la difficulté de reconvertir les compétences acquises, et sur la nécessité d’imaginer des structure-relais dédiées à la professionnalisation des publics par la pratique du numérique.
    En savoir plus : http://books.openedition.org/editionsmsh/2024

  • LABONNE Sophie, BRAEMER Christine, Les archives audiovisuelles, Association des archi­vis­tes fran­çais / Ina Editions, 2013, 40 p., 13 euros.

    Gérer, conser­ver, exploi­ter les archi­ves audio­vi­suel­les n’est pas une mince affaire. Constituées de conte­nus et de genres mul­ti­ples, enre­gis­trées sur des sup­ports sou­vent mena­cés de dégra­da­tion dans le temps, ces archi­ves par­ti­cu­liè­res néces­si­tent, pour les lire, un maté­riel spé­ci­fi­que. Ce petit guide a pour objec­tif d’aider les archi­vis­tes et les docu­men­ta­lis­tes à se repé­rer dans les genres, les sup­ports, les for­mats, à pren­dre des mesu­res de conser­va­tion pré­ven­tive, et à envi­sa­ger la numé­ri­sa­tion et la valo­ri­sa­tion des fonds audio­vi­suels. Il est le fruit de l’expé­rience de l’Ina dans ce domaine et de sa col­la­bo­ra­tion avec l’AAF sur des for­ma­tions qui accueillent chaque année de nom­breux pro­fes­sion­nels. Un glos­saire, des annexes et une biblio­gra­phie com­plè­tent et illus­trent le propos prin­ci­pal. Ce petit guide a été réa­lisé en par­te­na­riat avec l’Ina.
    En savoir plus : http://www.archivistes.org/Les-archives-audiovisuelles-2226

  • LEDOS Jean-Jacques, Dictionnaire historique de télévision. de ABC à Zworykin, Paris, L’Harmattan, 2013, 612 p., 53,5 euros.

    Jean-Jacques Ledos, chef opérateur de prises de vues à la RTF, à l’ORTF et à la SFP retrace avec ce dictionnaire, l’histoire de la télévision dont l’usage est devenu indispensable à nos sociétés. Elle réalise le fantasme de la vision et de l’écoute à distance tel que l’imaginaire des conteurs l’exprimait avant que la technicité du monde moderne ne l’annonce dans une prospective raisonnable.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41887

  • LIEBEL Silvia, Les Médées modernes. La cruauté féminine d’après les canards imprimés (1574-1651), Presses universitaires de Rennes, 2013, 226 p., 18 euros.

    Produits et moteurs de la moralisation grandissante du royaume, les canards imprimés avertissent des dangers représentés par les femmes insoumises. Considérant la littérature des rues comme source privilégiée pour l’histoire culturelle, ce livre l’appréhende en tant que puissant système de diffusion de modèles de comportement vers un large public.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3346

  • LINDEPERG Sylvie, TSIKOUNAS Myriam, VAPPEREAU Marguerite (dir.), Les histoires de René Allio, Presses universitaires de Rennes, 2013, 328 p., 24 euros.

    Pour la première fois, un livre retrace toutes les histoires de René Allio. Des documents largement inédits sont présentés par des chercheurs de divers horizons. Des photographies, affiches, tableaux se mêlent aux textes de l’artiste, aux notices sur ses réalisations et aux témoignages de ses partenaires et proches collaborateurs. À travers les multiples facettes du créateur, l’ouvrage dévoile un itinéraire esthétique, politique et intellectuel d’une grande exigence.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3334

  • MERZEAU Louise, MISSIKA Jean-Louis, SALAÜN Jean-Michel, La TV dévorée par le web, Bry-sur-Marne, INA Éditions, 2013, 72 p., 6 euros.

    Dans cette chronique à deux voix, Jean-Louis Missika et Jean-Michel Salaün analysent les évolutions technologiques, économiques et cognitives des industries de la connaissance et du savoir. Soumis aux questions de Louise Merzeau, les deux experts du numérique examinent les effets de la fragmentation des contenus, à l’œuvre dans le web mais aussi à la télévision, et les impacts de la primauté des services sur le sens et le rôle d’une archive publique. A l’ère des industries de la mémoire où le web est en passe de devenir un métamédium, ils s’interrogent sur la place de la télévision, sur les nouvelles pratiques d’archivage et de mémorisation et sur les formes possibles de réappropriation, de documentarisation, de remix. Enfin, ils abordent le nouveau paysage de cette économie numérique, ses logiques de concentration et d’univers clos. Cet ouvrage est la transcription de la séance de clôture des ateliers de recherche méthodologiques de l’Ina mis en place pour accompagner sa mission de dépôt légal du web afin d’amorcer et de promouvoir les usages de recherche à partir d’un web archivé.
    En savoir plus : http://www.inatheque.fr/publications-evenements/publications-2013/la-tv-devoree-par-le-web.html

  • MONNIER Gérard, COHEN Evelyne (dir.), La République et ses symboles. Un territoire de signes, Paris, Publications de la Sorbonne, 2013, 40 euros.

    La République et ses symboles. Un territoire de signes s’attache à l’analyse des signes, des écritures, des décors et symboles républicains qui s’inscrivent sur le territoire de la France. Il montre à quel point ces signes, même les plus ordinaires, représentent des enjeux politiques à travers l’histoire. Il découvre leur fonction décorative sur les architectures monumentales comme sur les objets quotidiens. Il croise les approches, organise le dialogue des historiens du politique et du culturel avec ceux des formes ; il permet de faire le point sur les récents développements de l’historiographie depuis les travaux fondateurs de Maurice Agulhon et de Michel Vovelle. Cet ouvrage, coordonné par Gérard Monnier et Évelyne Cohen, est publié à la suite du colloque La symbolique républicaine en France, de la Révolution à nos jours, qui s’est réuni du 10 au 12 septembre 2008 à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
    En savoir plus : http://www.univ-paris1.fr/fileadmin/Publi_Sorbonne/images/Le_VDP_Republique_01.pdf

  • NADAUD-ALBERTINI Nathalie, Douze ans de téléréalité : au delà des critiques morales, Bry-sur-Marne, INA Editions, 2013, 280 p., 22 euros.

    Arrivée en avril 2001 sur nos écrans avec Loft Story, la téléréalité a été reçue par une levée de boucliers extrêmement vive. Pourtant, en 2013, ces programmes sont toujours à l’antenne, et surtout, ils figurent parmi les plus regardés. Comment a-t-on su banaliser des émissions si décriées ? Comment s’est-on efforcé de rendre éthique un genre polémique et anxiogène ? Comment a-t-on jugulé une controverse née de l’incapacité à saisir la nouveauté autrement que par la crainte et la dénonciation ? Comment a-t-on instauré de la confiance entre les téléspectateurs et des programmes suscitant une méfiance intense ? Comment concilier la crainte de regarder au plaisir et l’amusement ? C’est à ces questions que cet ouvrage tente de répondre. Soucieuse de ne pas entrer dans la ronde des critiques sans pour autant tomber dans l’apologie de la téléréalité, Nathalie Nadaud-Albertini a utilisé une sociologie pragmatiste pour décrire le processus dynamique d’interactions entre les producteurs, les contempteurs et les téléspectateurs-internautes - au terme duquel la téléréalité s’est adaptée à ses critiques pour se constituer en un genre éthiquement acceptable. C’est en étudiant les critiques initiales, les programmes de 2001 à 2011, et la réception sur les forums Internet que cet ouvrage décrit le premier défi et le premier moment de la téléréalité : celui de la quête d’une innocuité morale.
    En savoir plus : http://www.inatheque.fr/publications-evenements/publications-2013/12-ans-de-telerealite.html

  • PESCHANSKI Denis, MARÉCHAL Denis (dir.), Les Chantiers de la mémoire, Bry-sur-Marne, INA Editions, 2013, 169 p., 14 euros.

    Une véritable révolution est peut-être en cours dans les recherches sur la mémoire. Alors qu’il était inimaginable de penser à la fois les dynamiques cérébrales et les cadres sociaux et collectifs, des historiens, sociologues, anthropologues, cognitivistes, neuroscientifiques travaillent ensemble à mieux ce trou noir que constitue l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire collective, entre la Psyché et le social. Tel est le défi que tentent de relever l’équipement d’excellence Matrice et l’Institut National de l’Audiovisuel en convoquant, comme ici, les meilleurs spécialistes, également convaincus de la richesse d’une approche transdisciplinaire. Avec les contributions de Yves Burnod, Katia Dauchot, Ophelia Deroy, Richard Rechtman, Brigitte Sion, Serge Tisseron et Gérôme Truc.
    En savoir plus : http://www.ina-expert.com/dossiers-magazines-et-collections-de-livres/livres-revues.html

  • REBILLARD Franck, LOICQ Marlène (dir.), Pluralisme de l’information et media diversity. Un état des lieux international, Louvain-la-Neuve, De Boeck, 2013, 272 p., 29,5 euros.

    L’étude du pluralisme et de la diversité a été diversement appréhendée selon les pays. En France, on a souvent considéré séparément la représentation médiatique des opinions et la représentation médiatique des identités, en les désignant par deux termes distincts : pluralisme de l’information et diversité dans les médias. À l’international, en revanche, on a appréhendé l’ensemble du phénomène à partir de l’appareillage conceptuel de la media diversity, peu connu dans l’espace francophone. L’objectif de cet ouvrage est de montrer le caractère heuristique de la media diversity en rendant accessible à un public francophone cette littérature scientifique internationale solidement établie depuis plusieurs années, autant sur le plan théorique qu’empirique.
    La première partie du livre définit ce concept et remet son évolution en perspective, sous la plume des plus éminents spécialistes internationaux de la question. La deuxième partie, de nature plus empirique, analyse le niveau de pluralisme et de diversité dans plusieurs situations nationales : Allemagne, Canada, Danemark, États-Unis, France, Hongrie, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie. La troisième partie, enfin, s’attache aux enjeux contemporains, présentant les résultats de recherches collectives sur le pluralisme de l’information en ligne. Les lecteurs francophones trouveront dans cet ouvrage des éléments théoriques mais aussi des exemples d’application d’un concept en évolution. Les textes rassemblés, inédits en français, pourront donner à la media diversity la place qu’elle mérite au regard de ses enjeux.
    En savoir plus : http://superieur.deboeck.com/titres/130395/pluralisme-de-l-information-et-media-diversity.html

    Articles/Revues
  • "Global Media Worlds and China", Javnost - The Public, Vol. 20 - 2013, No. 4.

    Hu Zhengrong, Ji Deqiang, "Retrospection, Prospection and the Pursuit of an Integrated Approach for China’€™s Communication and Journalism Studies"
    Yuezhi Zhao, "China€’s Quest for "€œSoft Power"€ : Imperatives, Impediments and Irreconcilable Tensions ?"
    Daya Kishan Thussu, "De-Americanising Media Studies and the Rise of ’€œChindia’"
    Lena Rydholm, "China and the World’€™s First Freedom of Information Act : The Swedish Freedom of the Press Act of 1766"
    Susan Brownell, "’€œBrand China’€ in the Olympic Context : Communications Challenges of China’’s Soft Power Initiative"
    Göran Svensson, "€œ "China Going Out"€ or the "World Going In" € ? The Shanghai World Expo 2010 in the Swedish Media"
    En savoir plus : http://javnost-thepublic.org/issue/2013/4/

  • "Industria del libro", Comunicación y Medios, N° 27, 2013.

    Numéro consacré à l’industrie du livre, et plus particulièrement aux journées d’étude sur "L’édition indépendante en France et au Chili : espace public, répertoires d’action et modèles organisationnels" organisées en mars et octobre 2012 à Paris et à Santiago par le Labex ICCA.
    En savoir plus : http://www.comunicacionymedios.uchile.cl/

  • "L’antiparlementarisme en France", Parlement[s], Revue d’histoire politique, Hors série n° 9, décembre 2013. Coord. : Jean-Claude Caron et Jean Garrigues.

    Depuis la Révolution française, le régime d’assemblée a toujours été sous le feu de la critique antiparlementaire. Courant protéiforme dont la généalogie est peu étudiée, l’antiparlementarisme est au cœur de ce hors-série. Qui sont les adversaires désignés des « chéquarts », des « ventrus », des « cumulards » ? Veulent-ils abolir le régime parlementaire ou simplement le réformer ? Les auteurs réunis dans ce numéro interrogent les mots et les images qui donnent corps à l’antiparlementarisme de la Restauration à nos jours. L’une des difficultés de l’analyse réside dans la complexité de ses formes. Qu’il soit d’extrême gauche ou d’extrême droite, voire qu’il provienne des députés eux-mêmes, sa grammaire est tout à la fois plastique et composée d’invariants : démocratie directe, pouvoir de la rue, plébiscite ou recours à un homme providentiel. Ce registre appartient-il à un passé révolu ou résonne-t-il avec le temps présent ?
    En savoir plus : http://www.parlements.org/revueparlements.html#HS9

  • "La culture du passé", Le Débat, N° 117, novembre-décembre 2013.

    Au sommaire notamment :
    Le passé en images :
    Antoine de Baecque, L’imaginaire historique du péplum hollywoodien contemporain
    Jean-François Pigoullié, La Révolution française au cinéma. À propos de Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot
    Pascal Ory, L’histoire par la bande ?
    Isabelle Veyrat-Masson, Au cœur de la télévision : l’histoire
    Thomas Rabino, Jeux vidéo et Histoire
    En savoir plus : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Revue-Le-Debat/Le-Debat176

  • "La Guerre d’Algérie et les médias. Questions aux archives", Théorème, n°18, 2013. Coord. : Jean-Pierre BERTIN-MAGHIT.

    De nombreux travaux ont étudié la guerre d’Algérie sous l’angle politique, militaire et économique mais peu ont utilisé les médias comme source d’information et d’étude. Cet ouvrage rassemble des textes proposés par les institutions (ECPAD, Ina, BnF, Gaumont Pathé Archives) qui conservent des archives relatives aux images et aux sons de cette guerre. Des parcours de recherche, qui se réclament de l’analyse historienne, sont ensuite présentés, dont les sources ont été les images et les chansons. L’ensemble de ces articles privilégie la description de méthodes et de problématiques novatrices. Ils portent un regard singulier sur la représentation des événements entre 1954 et 1962 ou sur leur mémoire. Ces travaux, qui intéresseront tout lecteur curieux, visent à initier de futurs travaux et à participer à la construction d’une histoire de la guerre d’Algérie par les médias.
    En savoir plus : http://psn.univ-paris3.fr/ouvrage/18-la-guerre-dalgerie-et-les-medias-questions-aux-archives

  • "Latin American cinemas today : Reframing the national", Transnational Cinemas, Volume 4 Issue 2, 2013.

    Editorial : Latin American cinemas today : Reframing the national, (Barrow, Sarah ; Falicov, Tamara L.)
    The first rule of Latin American cinema is you do not talk about Latin American cinema : Notes on discussing a sense of place in contemporary cinema (Middents, Jeffrey)
    Sex, texts and money, funding and Latin American queer cinema : The cases of Martel’s La niña santa and Puenzo’s XXY (Shaw, Deborah)
    Debunking neo-imperialism or reaffirming neo-colonialism ? The representation of Latin America in recent co-productions (Dennison, Stephanie)
    New configurations for Peruvian cinema : The rising star of Claudia Llosa (Barrow, Sarah)
    Transnational virtual mobility as a reification of deployment of power : Exploring transnational processes in the film Sleep Dealer (Villazana, Libia)
    Framing childhood, mediating identity : Re-imagining the family in Gustavo Loza’s Al otro lado (2004) (Finnegan, Nuala)
    ‘Cine en Construcción’/‘Films in Progress’ : How Spanish and Latin American film-makers negotiate the construction of a globalized art-house aesthetic (Falicov, Tamara L.)
    From ‘Expresión en Corto’ to Guanajuato International Film Festival : The rise of regional support for Mexican cinema in national and international contexts (Lauer, Jean Anne)
    Meeting points : A survey of film festivals in Latin America (Gutiérrez, Carlos A. ; Wagenberg, Monika)
    En savoir plus : http://www.intellectbooks.co.uk/journals/view-Article,id=16781/

  • "Le « gouvernement » des journalistes", Sur le journalisme, Vol. 2, N° 2, 2013.

    "En postulant un « gouvernement »1 des journalistes, ce numéro propose d’étudier les effets produits sur le journalisme par les instances, les actions, les incitations, relevant de pouvoirs publics. Il s’agit ainsi d’interroger les formes d’action de l’État qui concernent le journalisme, et d’aborder les journalistes, leurs pratiques, l’information qu’ils produisent à l’aune du rapport gouvernant / gouverné. La notion de « gouvernement » renvoie ici aux approches de Michel Foucault qui la définit en tant que « techniques et procédures destinées à diriger la conduite des hommes », tout en prenant en compte les pratiques de contournement et de résistance. Le « gouvernement » des journalistes est aujourd’hui le produit d’une superposition de textes et d’institutions qui croisent des visions très variées, au cours du temps, des liens entre liberté d’informer, liberté d’entreprendre, droit du public à l’information et « protection » des journalistes. C’est précisément pour se protéger que les journalistes ont cherché dans l’institution d’un statut qui garantit à leur profession une forme de sécurité de leur emploi, certes, mais aussi des avantages matériels et symboliques dont la forme et l’importance ne cessent de varier, ou de diminuer dans les dernières décennies. À un point tel que la reconnaissance d’une identité professionnelle peut ici ou là apparaître désormais comme un luxe inutile.
    En savoir plus : http://surlejournalisme.com/rev/index.php/slj/issue/current

  • "Militantisme en réseau", Réseaux, 2013/5, n° 181.

    La littérature consacrée aux usages d’Internet et des réseaux sociaux dans les mouvements sociaux s’est considérablement étendue avec les révolutions arabes et les mouvements démocratiques qui ont marqué le début des années 2010. Un débat animé et teinté de déterminisme technologique s’est développé sur l’ampleur du rôle des réseaux sociaux dans ces mouvements qui ont parfois été qualifiés de « révolutions 2.0 » (Ghonim, 2012). Trois ans après le début de cette vague de mobilisations, trois constats s’imposent. En premier lieu, l’usage d’internet n’a pas conduit à une domination des actions et mouvements virtuels qui auraient pris le pas sur les mobilisations dans « l’espace physique ». Au contraire, depuis 2011, l’occupation d’espaces publics urbains et, en particulier, de places symboliques, est au coeur de ces mouvements. Deuxièmement, alors qu’internet est un espace virtuel global, les usages des réseaux sociaux par les activistes ont davantage contribué à construire des mouvements nationaux, voire locaux. Troisièmement, les réseaux sociaux et internet n’ont pas remplacé les mass media. C’est quand ils se sont articulés à ces derniers que les media alternatifs militants ont eu le plus large écho. Ces constats ne conduisent pas à minimiser l’impact des nouvelles technologies et des réseaux sociaux sur les acteurs et les sociétés contemporains, ils invitent à décentrer le regard pour le porter sur l’intersection et l’articulation de l’action en ligne et hors ligne, de la participation sur internet et sur les places.
    En savoir plus : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Militantisme_en_reseau-9782707177025.html

  • "Radio et narration : de l’enchantement au réenchantement", Recherches en Communication, n° 37, 2013. Coord. : Frédéric Antoine

    Le récit faisait originellement intrinsèquement partie d’un des fondements du langage et de l’offre programmatique radiophonique. La concurrence intermédiatique évinça par la suite une large part du champ narratif du domaine de la radio. Depuis quelques années, on assiste toutefois à un réinvestissement du média par des formes narratives fort diverses. Ayant observé cette évolution et déterminé les invariants organisant les rapports entre le média et l’univers du récit, cet article entend aider à l’analyse actuelle de ce domaine en proposant de typologiser ces récits narratifs et d’envisager leur approche dans des matrices analytiques.

    Dossier thématique
    Radio et narration : de l’enchantement au réenchantement (Introduction au dossier), Frédéric ANTOINE
    Éléments pour une typologisation de la narration radiophonique, Frédéric ANTOINE
    Le récit dans le documentaire de type journalistique, Christophe DELEU
    Faut-il écouter pour entendre ?, Andrée CHAUVIN-VILENO
    Les pièces radiophoniques expérimentales. L’exemple de Peter Handke et de Georges Perec (1968), Chiara NANNICINI STREITBERGER
    The roles of the narrator in radio features, Susana HERRERA DAMAS
    Le récit radiophonique d’affaire judiciaire. Une narration à enjeux de fidélisation et de cohérence hyperstructurelle. L’exemple de « Café Crime », Séverine EQUOY HUTIN
    La radio de tous les maux, Blandine SCHMIDT
    La radio généraliste sur Internet. Vers la construction d’un nouveau modèle, Avelino AMOEDO, María DEL PILAR MARTINEZ-COSTA, Elsa MORENO
    La radio « enrichie ». Nouveau support, nouveau récit ? Isabel GUGLIELMONE
    Le réenchantement du récit radiophonique comme réenchantement du monde, Sébastien POULAIN


    En savoir plus : http://sites.uclouvain.be/rec/index.php/rec/issue/view/613

  • AUBERT Aurélie, GLEVAREC Hervé, "Savoir et démocratie : le fondement normatif des univers sociologique et journalistique", SociologieS, En ligne, mis en ligne le 19 novembre 2013.

    On trouve des journalistes qui se disent sociologues, comme on trouve des sociologues qui se disent journalistes, plus précisément des journalistes améliorés. Les uns et les autres avancent l’argument d’une identité et de l’objet visé par ces deux professions et des méthodes qui diffèrent seulement en degrés. De façon opposée, il se trouve des auteurs qui décrivent la spécificité et l’autonomie professionnelle des deux activités, en termes d’objet comme en termes de méthodes. On peut désigner de continuiste et de discontinuiste les deux manières de penser les activités journalistiques et sociologiques. La thèse continuiste décrit les deux activités par l’identité de leur objet et par des différences de degrés dans les méthodes. La thèse discontinuiste, que cet article défend, décrit les deux activités comme s’autorisant de deux points d’appui solides et radicalement hétérogènes : le « savoir » et la « démocratie ». Cet article défend la thèse que ces visées, si elles représentent des idéaux au regard des pratiques réellement observables des sociologues et des journalistes et des divers « idéaux-types » qui permettraient de les décrire, elles n’en recouvrent pas moins des valeurs et des savoir-faire communs qui font l’unité respective des deux professions qu’il faut concevoir comme des « univers » se reconnaissant des règles partagées.
    En savoir plus : http://sociologies.revues.org/4484

  • Varia, Studies in Media and Communication, Vol. 1, n°2, Décembre 2013.

    Owned Media” : Developing a Theory from the Buzzword (Andreas Baetzgen, Jörg Tropp)
    Communication, Leadership, and Job Satisfaction : Perspectives on Supervisor-Subordinate Relationships (Kathleen Czech, G. L. Forward)
    Processing Color in Astronomical Imagery (Kimberly K. Arcand, Megan Watzke, Travis Rector, Zoltan G. Levay, Joseph DePasquale, Olivia Smarr)
    Crises Press Coverage : Local & Foreign Reporting on the Arab-Israel Conflict (Hemda Ben-Yehuda, Chanan Naveh, Luba Levin-Banchik)
    Grammatical Choice and Meaning in Media Discourse : The Spanish Periphrastic Passive (Miguel A. Aijón-Oliva)
    Directness and Appropriateness—Complaints Perceived by English Users of Different Ages in Taiwan (Chi-yin Hong)
    Media Consumption and Regional Perceptions of Global Climate Change : Findings from Germany (Jens Tenscher)
    Binge Drinking and TMT : Evaluating Responses to Anti-Binge Drinking PSAs from a Terror Management Theory Perspective (Norman C. H. Wong, Stephanie Schartel Dunn)
    Portraits of People Who Are Homeless in the Canadian Media : Investigating the Journalists behind the Stories (Katharina Kovacs Burns, Solina Richter, Jean Chaw Kant)
    In Press We Trust ? A Comparative Study of Three European Press Systems (Antonio Ciaglia)
    Measuring Conversational Journalism : An Experimental Test of Wiki, Twittered and “Collaborative” News Models (Doreen Marie Marchionni)
    Media as Practice : Narrative and Conceptual Approach for Qualitative Data Analysis (Pilar Lacasa, Rut Martinez-Borda, Laura Mendez)
    When Commodities Attack : Reading Narratives of the Great Recession and Late Capitalism in Contemporary Horror Films (Sean Brayton)
    Reviewer Acknowledgements (Patricia Johnson)
    En savoir plus : http://redfame.com/journal/index.php/smc/issue/view/6

    Multimedia

Novembre 2013

    Livres
  • BRUNET F., BECKER B. William., L’héritage de Daguerre en Amérique. Portraits photographiques (1840-1900) de la collection Wm. B. Becker, Paris, Les Éditions Mare et Martin, 2013, 19 euros.

    On croit connaître la photographie américaine, mais on oublie que sa vocation d’origine et ses plus grandes réussites sont dans le genre du portrait. Ce livre propose l’exploration d’une galaxie de portraits d’Américains du XIXe siècle, issus de la riche collection de William B. Becker. Depuis les expérimentations des premiers mois, qui permirent aux Américains de réussir le portrait au daguerréotype avant les Européens, jusqu’aux fantaisies fin-de-siècle présentant des sujets confrontés à d’improbables fantômes et autres effets de neige, nous suivons l’essor d’un art nourri d’inventivité technique et picturale autant que d’ingéniosité commerciale. Art souvent méprisé, alors qu’il est le vrai et beau visage de la photographie ordinaire depuis bientôt deux siècles. Cette collection est aussi un précieux aperçu de la vie des Américains du XIXe siècle, dans son étonnante diversité : buveurs et champions de la tempérance, prisonniers et sheriffs, ramoneurs et femmes de lettres, un marchand de moulins, un agriculteur vendant sa récolte, un homme posant avec un poulet sur son épaule… ainsi que des images d’enfants blancs, noirs et amérindiens, souvent saisissantes de naturel et de modernité. Or ces portraits ne sont pas de simples « documents » : ce sont des compositions, qui témoignent de collaborations entre photographes et modèles, et regorgent d’histoires grandes et petites, explicites ou cachées. Le collectionneur se dévoile comme un détective ou un journaliste, qui poursuit le travail de révélation des identités auquel s’adonnèrent les photographes.
    En savoir plus : http://www.mareetmartin.com/livre/f-brunet-william-b-becker_l-heritage-de-daguerre-en-amerique

  • BUSA Grazia, Introducing the Language of the News. A Student’s Guide, Routledge, 2013, 164 p., £19.

    Introducing the Language of the News is a comprehensive introduction to the language of news reporting. Assuming no prior knowledge of linguistics, the book provides an accessible analysis of the processes that produce news language, and discusses how different linguistic choices promote different interpretations of news texts.
    Key features include :
    comprehensive coverage of both print and online news, including news design and layout, story structure, the role of headlines and leads, style, grammar and vocabulary
    a range of contemporary examples in the international press, from the 2012 Olympics, to political events in China and the Iraq War.
    chapter summaries, activities, sample analyses and commentaries, enabling students to undertake their own analyses of news texts
    a companion website with extra activities, further readings and web links.
    Written by an experienced researcher and teacher, this book is essential reading for students studying English language and linguistics, media and communication studies, and journalism
    En savoir plus : http://www.routledge.com/books/details/9780415637305/

  • CARDON Dominique, GRANJON Fabien, Médiactivistes, Paris, Presses de Sciences Po, 2013, 200 p., 14 euros. 2ème édition augmentée.

    En réaction à la concentration de la production d’information entre les mains de puissants conglomérats de presse, un "médiactivisme" s’est développé tout au long du XXe siècle jusqu’à nos jours. Dès l’origine, il a pris deux voies parallèles : celle d’un combat contre l’hégémonie culturelle des médias traditionnels, et celle de la production d’un autre type d’information, sur des bases militantes, locales ou communautaires. Alternatif ou militant, ce médiactivisme n’a cessé de s’adapter aux mutations de l’espace journalistique et du répertoire de l’action collective. Cette histoire des médias alternatifs depuis les années 1960 met en lumière la grande diversité des expériences, qu’il s’agisse de la création de journaux révolutionnaires, de médias communautaires, de radios libres, d’agences de presse dans les pays du Sud, ou, plus récemment, d’un activisme qui s’exprime sur internet.
    En savoir plus : http://www.pressesdesciencespo.fr/livre/?GCOI=27246100243140

  • CHARAUDEAU Patrick, La conquête du pouvoir. Opinion, persuasion, valeur. Les discours d’une nouvelle donne politique, Paris, L’Harmattan, 2013, 256 p., 26 euros.

    e pouvoir, avant de l’exercer, il faut le conquérir. Et pour le conquérir, à moins de le prendre par la force, il faut en passer par la parole. Aussi, le moment de conquête du pouvoir est-il le moment qui condense, à travers la mise en scène du discours, tous les ingrédients du combat politique qui se joue dans l’espace social. Il est le lieu d’entrecroisement des paroles des politiques, journalistes, penseurs, mouvements sociaux, toutes ces paroles interférant les unes sur les autres en une mystérieuses alchimie.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41671

  • DALISSON Rémi, 11 Novembre. Du Souvenir à la Mémoire, Paris, Armand Colin, 2013, 312 p., 22,90 euros.

    Chaque automne revient en France la même fête nationale, le 11 Novembre, anniversaire de l’armistice qui mit fin à la Grande Guerre. Elle fait la Une des journaux locaux, rassemble les autorités, les enfants des écoles, les Anciens combattants et l’armée autour des 36 000 monuments aux morts du pays. Le 11 Novembre, reconnaissable entre toutes les fêtes, si bien intégré au calendrier mémoriel, semble pourtant en déclin. Ainsi les affluences y sont maigres, les Poilus ont disparu et son message patriotique n’a plus guère d’écho à l’heure de l’Europe et de la mondialisation. La loi de 2012 en a donc fait, non plus l’hommage aux seuls héros de la Grande Guerre, mais l’hommage aux morts de toutes les guerres, passées, présentes et à venir. Un tel bouleversement renvoie à sa fonction de commémoration nationale, née du souvenir des massacres de 14-18 et de la victoire et qui n’a, paradoxalement, jamais été objet de consensus. Dès sa création, elle fut le réceptacle de toutes les passions françaises. Cependant, elle a survécu à tous les régimes politiques, à toutes les crises, coloniales ou sociales et à toutes les concurrences dont le 8 Mai. L’histoire du 11 Novembre permet alors de comprendre le rapport si particulier des Français au souvenir et à la mémoire de cette Grande Guerre qui fonde une partie de leur identité.
    En savoir plus : http://www.armand-colin.com/livre/429972/11-novembre.php

  • DECROISETTE Françoise (dir.), L’Histoire derrière le rideau. Écritures scéniques du Risorgimento, Presse universitaires de Rennes, 2013, 354 p., 20 euros.

    La commémoration du bicentenaire de l’Unité en 2011 a été l’occasion de revenir sur ce pan méconnu de l’histoire du théâtre italien que certains appellent scena risorgimentale. À la lumière des débats historiographiques suscités par cette commémoration, ce volume envisage les diverses modalités d’écriture dramatique et scénique qui ont accompagné la formation de l’unité italienne tout au long des XIXe et XXe siècles, et celles qui, aujourd’hui encore, quand les identités nationales sont partout questionnées, continuent d’explorer la mémoire de l’un des moments les plus complexes de l’histoire de la péninsule.
    En savoir plus : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3305

  • DUFRENE Bernadette, IHADJADENE Majid, BRUCKMANN Denis (dir.), Numérisation du patrimoine Quels accès ? Quelles médiations ? Quelles cultures ?", Paris, Éditions Hermann, 2013, 300 p., 27 euros.

    Alors que nous avons pris l’habitude d’accéder en un clic à presque n’importe quelle œuvre du patrimoine – matériel ou immatériel –, la numérisation pose au moins trois questions : celle des accès, celle des médiations et celle de la culture informationnelle. Accès : la généralisation de l’offre rendue possible par la numérisation et la mise en réseau sur le web se heurte aux questions de propriété. À qui doit appartenir le patrimoine numérisé : aux États ou aux entreprises qui investissent parfois à échelle industrielle ? Comment concilier le droit d’auteur avec la logique de diffusion dans l’intérêt général ? Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle forme d’économie culturelle ? Médiations : comment, à la faveur de la numérisation du patrimoine, le regard que nous portons sur les œuvres est-il construit ? Que devient la notion de collection ? Quels sont les dispositifs d’accompagnement ou de participation ? Quelles sont les nouvelles pratiques professionnelles induites par la numérisation du patrimoine ? Cultures numériques : comment caractériser les cultures informationnelles (information litteracy), les compétences qu’elles nécessitent en matière de lecture et de recherche d’information, les normes et les filtres qui sont mis en place ? Tels sont les sujets issus des réflexions partagées lors du cycle de quatre journées d’études à la BnF « Institutions culturelles et nouvelles formes de médiation (2009-2010) ». Le lecteur, spécialiste ou simple usager, y trouvera, nous l’espérons, quelques balises utiles pour naviguer à l’ère du patrimoine numérisé.
    En savoir plus : http://www.editions-hermann.fr/ficheproduit.php?lang=fr&menu=12&ref=Cultures+num%E9riques+Num%E9risation+du+patrimoine.+Quels+acc%E8s+%3F+quelles+m%E9diations+%3F+quelles+cultures+%3F+&prodid=1476

  • FARCHY Joëlle, MÉADEL Cécile, Télécharge-moi si tu peux. Musique, film, livre, Paris, Presses des Mines, 2013, 112 p., 15 euros.

    Quelle offre culturelle est disponible sur internet ? Comment un internaute peut-il se procurer la version numérique d’un film, d’un livre ou d’un morceau de musique ? L’offre disponible légale ou illégale répond-elle à ses attentes ? De telles questions sont d’une grande complexité, en raison non seulement de l’ampleur et de la diversité de l’offre, mais également des délicats problèmes méthodologiques auxquels le chercheur se trouve rapidement confronté. L’étude exploratoire menée ici sur les contenus les plus populaires procure quelques clés pour répondre à ces questions. Le livre permet de comprendre les rôles respectifs des moteurs de recherche et des plates-formes de diffusion dans la recherche de contenus ; il analyse la disponibilité et l’attractivité de l’offre légale. Il compare la qualité des services offerts par les plates-formes légales et illégales. De profondes disparités sont ainsi mises en lumière selon les secteurs, les types de services offerts et selon la nature des prestataires de l’internet impliqués.
    En savoir plus : http://www.pressesdesmines.com/telecharge-moi-si-tu-peux.html

  • JEANNENEY Jean-Noël, Jours de guerre (1914-1918):Les trésors des archives photographiques du journal Excelsior, Paris, Les Arènes, 2013, 539 p., 49 euros.

    Créé en 1910, Excelsior fut le premier quotidien à utiliser largement la photographie. Pendant la Grande Guerre, ses photoreporters ont arpenté la France et la ligne de front. Ils en ont rapporté plusieurs dizaines de milliers de plaques de verre. Jean-Noël Jeanneney et Jeanne Guérout se sont plongés avec passion dans l’exploration de ce fonds inédit, dont ils ont visionné chaque photo pour en sélectionner les meilleures. De l’été 1914 à la signature du traité de Versailles, cet album d’exception nous immerge dans la France de 1914-1918. Au rythme des saisons et des années, il restitue ce que fut la vie des Français, dans les tranchées et à l’Arrière.
    En savoir plus : http://www.arenes.fr/spip.php?article3299

  • LAPIN Jim, La régulation de la télévision hertzienne dans les départements d’Outre-Mer, Paris, L’Harmattan, 2013, 260 p., 27 euros.

    Pendant longtemps, la télévision publique dans les départements d’outre-mer s’est enfermée dans un processus d’assimilation des ultramarins, dans un souci d’égalité avec la France hexagonale, sans pour autant considérer leurs identités. La concurrence des chaînes privées locales, au milieu des années 90, va pousser la télévision publique d’outre-mer à s’intéresser davantage aux problématiques régionales, promouvant ainsi les identités ultramarines. Toutefois, l’élaboration de programmes locaux de qualité fédérant le plus grand nombre reste problématique.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-336-30181-5

  • LIPANI-VAISSADE Marie-Christine, La gratuité de l’information : un modèle économique introuvable ?, Chasseneuil-du-Poitou, Clemi-Sceren, 2013, 80 p., 8,90 euros.

    À l’ère d’Internet, le passage d’un monde de la rareté et du contrôle à un monde des réseaux où règnent l’abondance et la gratuité a profondément ébranlé les soubassements économiques de la presse écrite. Aujourd’hui, les lecteurs ont la possibilité de consulter des journaux et des sites d’information gratuits ou payants. Agrégateurs de contenus et portails divers offrent à l’internaute les mêmes informations que la presse. Au point de faire surgir une question : l’information a-t-elle finalement un prix ? Dans cet ouvrage, l’auteur montre non seulement que la gratuité de l’information en France a déjà une longue histoire, mais aussi que, depuis l’apparition des premiers sites de presse sur Internet et l’arrivée des quotidiens gratuits, elle participe pleinement d’une stratégie de marketing des médias. Mais ce modèle économique n’aurait-il pas atteint ses limites aujourd’hui ?
    En savoir plus : http://www.sceren.com/cyber-librairie-cndp.aspx?prod=967474

  • LOZÈRE Christine, Les Salons coloniaux en province (1850-1896), Paris, Les Éditions Mare et Martin, 2013.

    Peut-on construire une histoire des « expositions coloniales » françaises sans parler de celles organisées dès 1850 à Bordeaux, Nantes, Metz, Le Havre, Lyon, Rochefort, Cherbourg, Beauvais, Nice, Montauban, Rouen, Tours, Marseille ? Cet ouvrage met en lumière le processus qui conduit au XIXe siècle de l’émergence en province du concept de « salon colonial », organisé par quelques amateurs collectionneurs, à celui d’« exposition coloniale ». Ce passage, orchestré par l’État, sous la Troisième République, a pour dessein de vulgariser, par la diffusion de modèles scénographiques populaires, des expositions qui, au Second-Empire, s’adressent en priorité aux élites locales. L’objet exotique, écarté peu à peu des pavillons métropolitains et des salons artistiques, qu’il occupe au départ, se trouve mis à l’écart, rassemblé parmi les produits de même origine dans une « section coloniale », dans un pavillon thématique ou dans un village ethnographique. Ce changement de place a des conséquences sur la fonction et sur le regard porté sur l’objet. Il passe, en effet, du statut d’objet rare, curieux et lointain, à un objet colonisé, hiérarchisé et façonné par les imaginaires et par les discours impérialistes en construction.
    En savoir plus : http://www.mareetmartin.com/livre/christelle-lozere_les-salons-coloniaux-1850-1896

  • MADELINE Laurence, Picasso devant la télé, Paris, Les Presses du Réel, 2013, 96 p., 14 euros.

    L’œuvre de Picasso se fonde, de ses origines à ses dernières réalisations, sur un intérêt marqué pour l’expression populaire et pour les médias. L’artiste, qui a assimilé brillamment tous les maîtres des musées, réagit aussi aux images des journaux, des illustrés, des magazines, du cinéma, y trouvant autant de stimulants pour son travail. L’apparition de la télévision à partir de 1950 et son entrée dans la vie de l’artiste espagnol vers 1960 a-t-elle eu un impact sur sa production plastique ?
    En savoir plus : http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=2225&menu=

  • MOIRAND Sophie, REBOUL-TOURÉ Sandrine, LONDEI Danielle, REGGIANI Licia (dir.) , Dire l’événement. Langage, mémoire, société, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, 2013, 356 p., 26 euros.

    Ce volume rassemble les contributions de chercheurs de différentes aires culturelles autour de la notion d’événement, objet porteur de sens différents et, de ce fait, transversal à différentes disciplines des sciences humaines et sociales (histoire, sociologie, sciences du langage, sciences de la communication, sciences politiques…), ici représentées. Si, comme dit le dictionnaire d’usage, l’événement est « ce qui arrive », c’est également « ce qu’il devient » au fil du temps, c’est-àdire comment on le raconte, le nomme, le qualifie, le mémorise, et comment il se transforme lorsqu’il est « saisi » par la langue et la communication et qu’il devient ainsi objet de discours. Car l’événement, c’est également « ce qui est important pour l’homme ». Dire l’événement, c’est s’interroger sur ce qu’il représente, au-delà de l’expérience individuelle et du ressenti émotionnel : ce qu’il en reste dans l’histoire d’une société et chez ses acteurs, ce qu’il devient dans les mémoires collectives lorsqu’on en use comme un précédent pour envisager l’avenir, ou bien lorsqu’on l’oublie ou qu’on le nie. Dire l’événement, c’est finalement contribuer à le construire, à le représenter et à s’interroger sur ses référents, ce que cet ouvrage s’emploie à comprendre et à expliquer autour de cinq thèmes porteurs d’interrogations transversales : l’événement dans l’espace social ; la médiatisation des événements ; l’histoire, l’oubli, la mémoire ; le nom d’événement et le non-événement, la langue et l’événement… L’événement est une notion qui devrait intéresser tout citoyen curieux de comprendre ce qui se passe dans le monde et l’environnement dans lesquels il vit et avec lesquels il interagit.
    En savoir plus : http://psn.univ-paris3.fr/ouvrage/dire-levenement-langage-memoire-societe#

  • QUÉMÉNER Myriam, Cybersociété. Entre espoirs et risques, Paris, L’Harmattan, 2013, 246 p., 24,5 euros.

    Myriam Quemener, responsable du pôle criminel au tribunal de grande instance de Créteil, nous livre une analyse des conséquences du cyberespace, fabuleux espace de liberté, sur les comportements humains, le travail, les loisirs, les achats, la vie sociale en générale. Mais, elle aborde également les escroqueries, le cyber-harcèlement, jusqu’à la cybercriminalité et l’apparition du concept de cybervictime. Cet ouvrage propose aussi des solutions pratiques et des conseils pour se protéger efficacement.
    En savoir plus : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-01353-4

  • RENNES Juliette, Femmes en métiers d’hommes. Cartes postales (1890-1930). Une histoire visuelle du travail et du genre, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Éditions Bleu autour, 2013, 224 p., 29 euros.

    Plaider dans un prétoire, procéder à une intervention chirurgicale, conduire un fiacre ou un taxi, piloter un avion, protéger la nation les armes à la main, construire un bâtiment… : ces activités peuvent-elles être exercées par des femmes ? Au début du 20e siècle, les journalistes, les députés, les ministres, les intellectuels et les romanciers, les chanteurs de caf’ conc’ ou les boulevardiers n’en finissent pas de débattre sur le droit et la capacité des femmes à exercer des métiers historiquement masculins. En cette Belle Époque du féminisme et… de l’antiféminisme, les premières doctoresses, avocates, cochères, chauffeuses d’autotax, aviatrices, charpentières, colleuses d’affiche se mettent à constituer un thème à succès pour les éditeurs des cartes postales, qui, à la veille de la Première Guerre mondiale, connaissent aussi leur âge d’or. Représentant ces pionnières au travail dans la dignité de leur uniforme professionnel, ou mettant en scène des comédiennes burlesques et souvent dénudées incarnant des avocates, soldates ou députées imaginaires, les centaines de cartes postales réunies et commentées ici nous entraînent dans une exploration inédite : celle des mondes professionnels s’entrouvrant aux femmes à la Belle Époque, mais aussi celle des espoirs, des fantasmes et des craintes que suscitèrent ces nouvelles figures, susceptibles de troubler les rôles de genre traditionnels.
    En savoir plus : http://www.bleu-autour.com/fiche_livre.php?ids=162&titrepage=Femmes%20en%20m%E9tiers%20d%27hommes

  • SEDEL Julie, Les médias et la banlieue, Paris, INA / Le Bord de l’eau éditions, 2013 (2008), 300 p., 12 euros. Nouvelle édition augmentée

    Quel rôle les journalistes jouent-ils dans la mise sur agenda des problèmes publics ? A travers l’exemple du « problème des banlieues », ce livre se propose d’y répondre. Menée dans deux grands ensembles d’habitat social de banlieue parisienne et dans les rédactions, auprès des journalistes préposés aux « banlieues », cette recherche montre que la construction de ces espaces urbains et de leurs habitants comme « problème social » résulte d’un ensemble de facteurs. Ceux-ci tiennent aux logiques de fonctionnement journalistique, aux politiques publiques, à la morphologie sociale des grands ensembles, ainsi qu’à la façon dont les acteurs engagés autour du « problème » (ministères, responsables politiques, travailleurs sociaux, enseignants, habitants…) tentent de peser sur sa définition. Depuis les années 1980, quartiers HLM comme le champ journalistique ont connu des transformations majeures : dégradation des conditions de vie, affirmation des logiques de défense du territoire et de l’honneur de la part d’une fraction de la jeunesse ; montée des logiques commerciales, promotion d’un journalisme « professionnel » sur un journalisme plus engagé et/ou spécialisé. Parallèlement, la multiplication de reportages jugés scandaleux a conduit des mairies, des associations à mettre en place des « spécialistes de la dramatisation », chargés de produire une certaine représentation, publique, de ces quartiers. Mais quelles sont les limites (et les impensés) de ces luttes symboliques ?
    En savoir plus : http://www.editionsbdl.com/sedel.html

  • VATIN Philippe, Voir et montrer la guerre. Images et discours d’artistes en France (1914-1918) , Paris, Les Presses du Réel, 2013, 680 p., 30 euros.

    Depuis les années 1990, l’histoire de la Première Guerre mondiale promeut l’approche culturelle du conflit. Une petite révolution documentaire fut nécessaire. Aux sources et archives traditionnelles s’ajoutèrent des pièces souvent négligées auparavant : journaux, carnets, correspondances, objets et artisanat des tranchées. Les méthodes de l’archéologie furent aussi mobilisées. Il faut y ajouter l’iconographie au cœur de cet ouvrage. Inaugurale d’un siècle triomphal de l’image, la Grande Guerre abreuva les sociétés participantes d’une foison d’images pour témoigner, encourager les combattants, informer ou éduquer le front de l’intérieur, parfois imaginer ou dénoncer la guerre, voire y participer dans le cadre des sections de camouflage. Tout le monde a vu la guerre, à sa façon. La montrer fut plus délicat. Que peut ou ne peut pas montrer un croquis, une carte postale, une image enfantine, une affiche, un dessin ou une peinture ? Que veut montrer son auteur, son producteur, son commanditaire ? Que croit y voir son récepteur, son destinataire, son client, son public ? Qui plus est, le besoin de voir et montrer la Grande Guerre a évolué de 1914 à nos jours. L’image est restée un vecteur mémoriel essentiel. Face à la destruction de masse et l’apparent naufrage d’une civilisation qui nous trouble encore, les artistes et leurs œuvres préservent un espace de liberté individuelle et continuent d’affirmer tous les droits de l’esprit.
    En savoir plus : http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=2387&menu=

  • ZMELTY Nicholas-Henri, L’affichomanie en France (1889-1905), Paris, Éditions Mare & Martin, 2013.

    À la fin du XIXe siècle, l’affiche illustrée suscite en France un engouement sans précédent au point d’engendrer une forme particulière de collectionnisme avec l’ensemble de ses corrélats : organes de presse spécialisés, discours critique assurant la discrimination des valeurs, marché de l’art en charge de la diffusion des objets et de leur valorisation. C’est l’ère de l’affichomanie. Tiré d’une thèse de doctorat en histoire de l’art contemporain soutenue en 2010 à l’Université de Picardie Jules Verne, cet ouvrage propose un nouveau regard sur ce phénomène méconnu et mésestimé selon une approche associant histoire des formes et histoire des conditions économiques et sociales de production des images. À partir du cas particulier de l’affiche illustrée, cette étude propose ainsi une variation dans l’échelle d’observation de l’art et de la culture fin de siècle en France.
    En savoir plus : http://www.mareetmartin.com/livre/nicholas-henri-zmelty_l-affichomanie-en-france-1889-1905-prix-du-musee-d-orsay-2011-1

    Multimedia
... | < 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 |...