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Journalistes

Ouvrage : Nicholas Rankin, Telegram from Guernica. The extraordinary life of George Steer, war correspondent (Faber and faber, 2003). Recension par Michael Palmer.

Mai 1937 : au cours du mois qui suivit la nouvelle du bombardement de la ville basque de Guernica, le 26 avril, Pablo Picasso réalisa la toile qui, vue ensuite par bien des personnes parmi les trente millions de visiteurs de l’Exposition universelle de Paris, pendant l’été 1937, marqua les esprits. Une exposition, printemps-été 2003, à l’Hôtel Salé, à Paris — « Picasso : papiers journaux » — rappelle aussi bien l’importance que le peintre accordait à l’actualité, que le rôle en soi des journaux comme matériau intégré dans ses toiles. Le corps du cheval dans « Guernica » est fait de papier-journal. Convoquant d’emblée l’œuvre de Picasso, un livre consacré à George Steer, correspondant en Espagne (...) Lire la suite

Ouvrage : Jérôme Bourdon, Jean-Michel Frodon (dir.), L’œil critique, le journaliste critique de télévision (INA-De Boeck, 2003). Recension par Merryl Moneghetti.

L’œil critique, le journaliste critique de télévision, sous la direction de Jérôme Bourdon et de Jean-Michel Frodon, s’achève en donnant la parole à l’universitaire et critique, Aldo Grasso, qui rappelle : « Mais à l’ère de la reproductibilité technique de Walter Benjamin, la position du critique télévisé est encore plus complexe et problématique que celle du critique littéraire, cinématographique ou musical. » De fait, reprenant l’interrogation lancée en mars 2000, lors du colloque « L’œil critique, peut-on critiquer la télévision ? », les auteurs réunis dans cet ouvrage soulignent les difficultés de cette critique. Outre les problèmes posés par les spécificités du média (flux continu d’images, (...) Lire la suite

Ouvrage : Marie-Ève Thérenty, Mosaïques. Être écrivain entre presse et roman (1829-1836) (Honoré Champion éditeur, 2003). Recension par Gilles Feyel.

L’historien du journalisme trouvera beaucoup à apprendre et à prendre dans cette thèse de littérature. À la suite du livre de Roland Chollet, Balzac journaliste, le tournant de 1830, et de l’article pionnier de Marc Martin, « Journalistes et gens de lettres (1820-1890) », Marie-Ève Thérenty présente exhaustivement le monde des « romanciers-journalistes » gravitant autour des grandes et petites presses des années 1829-1836 : 1829, date de fondation de la Revue de Paris, première des grandes revues de l’époque à donner autant de place à la fiction littéraire ; 1836, début du roman-feuilleton dans la presse quotidienne. La première partie du livre fait l’état des lieux : mal servis par une librairie (...) Lire la suite

Ouvrage : Denis Maréchal, Geneviève Tabouis, Les dernières nouvelles de demain (1892-1985) (Nouveau Monde éditions, 2003). Recension par Hélène Eck.

La biographie que Denis Maréchal consacre à Geneviève Tabouis, pionnière du journalisme au féminin sous la III République, retrace les étapes d’une carrière quasi ininterrompue, toute entière consacrée à l’analyse de l’actualité diplomatique internationale, de ses débuts de pigiste en 1924 aux dernières chroniques prononcées au micro de RTL en 1980, avec l’émission hebdomadaire Les dernières nouvelles de demain qui fournit le sous-titre de l’ouvrage. Denis Maréchal, tout en suivant le fil d’un plan chronologique, s’est attaché à éclairer les ressorts de la longévité et de l’originalité professionnelles de Geneviève Tabouis. Il a rassemblé de nombreuses sources, dont des documents émanant des archives du FBI et de la préfecture de Police (...) Lire la suite

Ouvrages : Géraldine Muhlmann, Du journalisme en démocratie (Payot, 2004) ; Une histoire politique du journalisme, XIXe-XXe siècle (PUF/Le Monde, 2004). Recension par Etienne Tassin.

Voici deux livres siamois issus d’une unique démarche couronnée en 2003 par le prix « Le Monde de la recherche universitaire ». L’auteure, agrégée de philosophie et professeur de science politique est aussi diplômée de l’école de journalisme de la New York University. Son objet est le journalisme, qu’elle connaît de l’intérieur pour l’avoir appris et pratiqué aux États-Unis et en France. Le propos des deux ouvrages est d’analyser l’efficace politique de l’écriture journalistique dans sa manière d’ordonner une communauté, de constituer des publics, rassemblés et/ou conflictuels, en les mobilisant par des postures journalistiques différentes. Leur originalité est d’approcher le journalisme pratiqué de la fin du xixe siècle (...) Lire la suite

Ouvrage : Myriam Boucharenc, L’écrivain-reporter au cÅ“ur des années trente (Presses Universitaires du Septentrion, 2004). Recension par Hans Renders.

Pierre Mac Orlan, Joseph Kessel, Pierre Hamp, Paul Nizan, Roger Vailland, Colette, Blaise Cendrars ou Simenon étaient au moins aussi connus dans les années vingt et trente par leurs travaux journalistiques dans Le Matin, Paris-Soir, Gringoire ou l’encore plus spectaculaire Détective, que plus tard par les romans qu’ils écrivirent. « L’écrivain-reporter » était à cette époque un héros du peuple par ses reportages qui attiraient l’attention. Les grandes séries sur le bagne de Cayenne d’Albert Londres (inspirateur de tous les écrivains-reporters) et le reportage Ce que j’ai vu à Moscou, Rome, Berlin d’Henri Béraud furent, après avoir été réunis en recueil, les premiers best-sellers. Le « reporter-écrivain » (...) Lire la suite

Ouvrage : Laurent Mucchielli, Le scandale des tournantes. Dérives médiatiques, contre-enquête sociologique (La Découverte, 2005). Recension par Marie Lhérault.

Le sociologue Laurent Mucchielli, spécialiste des questions liées à l’« insécurité » et à la « violence des jeunes », nous propose ici une réflexion sur la médiatisation d’un phénomène particulièrement sensible : les viols collectifs. L’ouvrage se développe en quatre parties. Dans un premier chapitre, l’auteur évoque l’apparition et le traitement médiatique du vocable « tournantes » dérivé de « faire tourner une meuf » et signifiant avec désinvolture le viol en réunion. À partir de l’analyse de la presse et de dépêches AFP, l’auteur retrace les étapes de la construction médiatique de l’expression « tournantes » dont il situe l’apogée (...) Lire la suite

Ouvrage : Marc Martin, Les grands reporters, les débuts du journalisme moderne (Audibert, 2005). Recension par Patrick Eveno.

Pour les historiens de la presse, Marc Martin est une référence dont les ouvrages sont attendus. Après Trois siècles de publicité en France (Odile Jacob, 1992), Médias et journalistes de la République (Odile Jacob, 1997) et La presse régionale (Fayard, 2002), voici qu’il nous livre une enquête documentée sur les grands reporters. Plongeant dans les souvenirs de ces journalistes d’exception (dans les années 1930, ils représentent moins de 1 % des effectifs de la profession) ainsi que dans les collections des quotidiens et de quelques hebdomadaires, Marc Martin décrit la création d’un nouveau genre journalistique à la fin du xixe siècle, nous raconte ses évolutions depuis la Belle Epoque jusqu’à la guerre d’Espagne et nous fait pénétrer dans le quotidien des rédactions et des reporters. La plume est alerte, l’expression concise et précise, les citations bienvenues et les affirmations étayées et sourcées. Marc Martin montre comment, à la fin du xixe siècle, se construit contre le journalisme de chronique et de critique la catégorie des grands reporters, autour des figures de Pierre Giffard, de Fernand Xau et de Jules Huret, l’inventeur de l’interview pour la presse française. Le premier surtout, rendu célèbre par son ouvrage Le Sieur de Va-Partout, paru dès 1880, qui a été embauché au Figaro par Hippolyte de Villemessant, grand découvreur de talents et de nouvelles formules de presse. Plus que d’une importation en provenance d’Amérique, le grand reportage est né de la fort ancienne pratique des « petits reportages » accomplis par les innombrables « faits-diversiers » de la presse de masse. Parmi ces « tâcherons de l’information », quelques hommes d’exception émergent, qui rencontrent la demande d’un public souhaitant découvrir l’autre et l’ailleurs, ainsi que la volonté de quelques patrons de presse de triompher de la concurrence en offrant un « plus » rédactionnel.

Le grand reportage, porté par l’aventure coloniale, les romans de Jules Verne (on pense à Alcide Jolivet), les guerres balkaniques et la guerre russo-japonaise, s’installe définitivement dans la presse quotidienne française au début du xxe siècle. En dépit des déboires de la Grande Guerre, au cours de laquelle le grand reportage et le journalisme en général ne sont pas à leur honneur, il triomphe dans l’entre-deux-guerres. Marc Martin nous fait revivre la carrière et la vie de ces grands reporters qui font découvrir le vaste monde aux Français. Manifestement, il éprouve une sympathie particulière pour trois grandes figures de reporters, qui incarnent trois générations du reportage, Gaston Leroux, Albert Londres, Joseph Kessel.

Le premier, grand reporter de la Belle Epoque, est perdu pour le journalisme lorsqu’il devient romancier, mais son personnage de Rouletabille fait beaucoup pour populariser la profession. Le second, fauché en pleine gloire par le naufrage du paquebot qui le ramène d’Extrême-Orient en 1932, donne ses plus belles lettres de noblesse au grand reportage : ses enquêtes sur le bagne de Cayenne, sur Biribi, sur la traite des blanches, sur l’exploitation coloniale française en Afrique ou sur les ghettos d’Europe figurent en bonne place dans les anthologies. Inlassable défricheur de la question sociale, débusquant la misère et l’inhumain, il donne son nom au principal prix de reportage de la presse française. Le troisième, enfin, qui traque la condition humaine au travers de ses reportages, fait ses armes dans les années 1930 et poursuit sa carrière jusque dans les années 1960 ; mais il doit bientôt céder devant le nouveau reportage télévisé.

Mine de renseignements et d’enseignements, le livre de Marc Martin date de la guerre d’Espagne l’apogée du grand reportage à la française, montrant qu’après la Libération l’inflation du nombre des reportages conduit à la banalisation du métier. Etrangement toutefois, Marc Martin fait l’impasse sur la Seconde Guerre mondiale, comme si aucun grand reporter ne travaillait dans la presse collaboratrice. Certes, il s’agissait d’un autre monde, mais on aurait aimé en avoir quelques aperçus. Péché véniel, de même que d’appeler « Jeannine Gallone » l’envoyée spéciale du Monde au procès de Nuremberg et en Tchécoslovaquie à la fin de 1945, de son vrai nom Jeanine Gallois. Au total, bien peu de choses à reprocher dans ce livre riche et bien écrit, qui nous fait pénétrer avec finesse dans ce petit milieu des grands reporters, sans doute le plus prestigieux du journalisme, mais qui méritait d’être mieux connu.

Patrick Eveno

Recension publiée dans Le Temps des médias, n° 6, printemps 2006, p. 231-232.

Ouvrages : Hélène de Maleissye, Le filtre médiatique (Indiciel, 2006) ; Ulf Hannerz, Foreign news (University of Chicago Press, 2004) ; Stephen Hess, Through Their Eyes (Brookings Institution Press, 2005). Recension par Michael Palmer.

Que fait l’historien des médias face à l’abondance d’essais et d’analyses provenant d’auteurs qui ne se prétendent pas historiens mais dans les écrits pourraient servir par la suite d’autant d’indices ou traces de « l’air du temps », du climat de débat sur les faits, propos et gestes de la gente médiatique ?

Que fait-il de la production de chercheurs situés dans les champs qui lui sont proches, qui les labourent à propos d’objets qui lui sont chers…, mais qui traitent diverses sources, adoptent de multiples méthodes, et revendiquent des appartenances disciplinaires… d’une manière qui n’est pas la sienne ? Mal formulées, certes, de telles questions viennent à l’esprit à propos de deux ouvrages ici pointés mais qui exemplifient cette vaste littérature avec laquelle il flirte ou qui le laisse parfois pantois… Commençons par un texte en français, aux proportions modestes : Le filtre médiatique, Paroles de journalistes pose une question qui travaille également l’historien des médias, le sociologue de la communication et tout « communicologue » et citoyen consommateur des médias : comment les journalistes sélectionnent-ils l’information, comment agencent-ils les récits qu’ils en font. Les quelque 126 pages ne peuvent qu’effleurer le sujet ; mais « les critères de choix des sujets » (« les proximités… les stéréotypes… les agendas… »), traités à la suite d’une enquête auprès de 51 journalistes (télévisions, radios, presse magazine, presse hebdomadaire, presse spécialisée, presse quotidienne, PQN, PQR, agence de presse), occupant des postes aussi différents que « directeur de l’information » et simple « reporter » permettent en effet d’aborder le thème de la conclusion : « coutumes médiatiques ».

Anonymes, les propos rapportés – eux-mêmes étayés par des références à un corpus de presse, 2003-2006, pour l’essentiel – permettent d’appréhender les représentations que les journalistes véhiculent et ce, qu’il s’agisse de la profession ou du métier, ou alors des attentes supposées de leurs publics.

On ne retiendra ici qu’un exemple : le filtre « étranger ». Il débute (p.85) avec ce propos d’un rédacteur en chef : ce n’est pas tant que les sujets étrangers n’intéressent pas les Français » que certains sujets les « agacent : les guerres qui n’en finissent pas, le conflit israélo-palestinien, la Corse et la politique étrangère sauf quand on parle d’élections » ; parmi les intertitres de ce chapitre : « l’Afrique mal aimée des journalistes ».

Si on a affaire parfois à des « brèves de comptoir » des journalistes, cela est fort utile – si ce n’est comme trace des représentations que pourra utiliser par la suite l’historien des médias.

L’anthropologue, lui, observe également le modus vivendi et loquendi, ainsi que le discours autoréflexif des journalistes. Ulf Hannerz - Foreign news. Exploring the world of foreign correpondents- est professeur d’anthropologie sociale de l’université de Stockholm. Parmi ses objets de prédilection ; « le transnational, l’international, le global » ; et les représentations qu’on en a… L’anthropologue, ici, convoque l’ethnographie pour appréhender le monde des correspondants étrangers. On aurait souhaité qu’il fasse davantage référence à l’enquête de Mark Pedelty (War Stories, 1995) ; et l’ouvrage du journaliste australo-britannique Philip Knightley, traduit en français « les correspondants de guerre », ne le retient guère. Le livre d’Hannertz est d’importance, notamment pour les historiens des médias internationaux. Vu depuis Stockholm, mais nourri également par des enquêtes et entretiens à Jérusalem, à Tokyo et à Johannesburg, et par le dépouillement de la « copie internationale » des journaux états-uniens de référence tels le New York Times et le Los Angeles Times, l’univers et la production des correspondants étrangers sont pensés avec des références aux « communautés imaginées » d’Arjun Appadurai et de Benedict Anderson, de la tension « longue durée et histoire événementielle » de Fernand Braudel. Par ailleurs, Hannerz convoque les écrits des correspondants étrangers dont les réflexions irriguent, en effet, la réflexion en sciences humaines et sociales sur la « manière de dire le monde » - Rudyard Kapuscinkski, notamment. Anthropologue-ethnographe, Hannerz observe comment le correspondant étranger observe le monde, et scrute les représentations qu’il a de son métier, et des attentes de ses publics, à l’époque dite de la globalisation. On en retient qu’une certaine culture dite « anglo-saxonne », de références partagées qu’aiguise ( ?) cette même globalisation, façonnerait bien des représentations des enjeux de l’actualité internationale, les « dominantes » du « news agenda » de la « communication-monde ». Hannerz à la fois revisite la vielle antienne - tel pays ne s’intéresse qu’à l’actualité internationale ayant une résonance immédiate directe avec ses propres préoccupations, culture ou histoire - et identifie, parce que lui-même se déplace constamment pour les besoins de l’enquête, les enjeux et résonance de l’« Étranger proche », vu depuis Jérusalem, Tokyo, Jo’burg, etc. Il cite peu « la copie » elle-même, réalise de nombreux entretiens avec les correspondants étrangers en poste, et campe les univers souvent très différents des correspondants étrangers in situ. Il rend intelligible les prismes -rapports avec les sources, avec leurs responsables rédactionnels au siège - qui façonnent peu ou prou leur production.

L’ouvrage d’Hannerz est le fruit d’une enquête de dix ans. Il cite l’ouvrage de Stephen Hess, un des doyens des observateurs des correspondants de presse à l’œuvre : International News and Foreign Correspondents (1996). En 2005, Hess, devenu professeur émérite de l’Institut Brookings à Washington DC, centre d’où il réalise l’essentiel de ses travaux, publia Through their Eyes ; Foreign correspondents in the United States. Il manquait en effet un ouvrage américain, rédigé depuis la fin de la guerre froide et à l’aune de cette époque dite de la globalisation, où l’on scrute la manière de faire des correspondants étrangers aux États-Unis. Politologue qui depuis longtemps fréquente les milieux de la presse, de la diplomatie et de la politique à Washington, Hess a coutume de pratiquer les techniques d’entretien, de questionnaire, et de dépouiller la presse professionnelle des médias - Editor and Publisher en tête. Ici, il tire profit des enquêtes précédentes, adressées aux correspondants étrangers aux États-Unis : 250 en 1955, 865 en 1975, et 2000 en 2000. En moins de 200 pages (qui incluent les textes et réponses de certains de ses questionnaires), il capte la nature, le statut, les « visions » du monde et « manières de faire » de ces correspondants. La méthode n’est pas celle d’Hannerz. Ensemble, ces deux ouvrages informent le regard, et méritent l’attention des historiens des médias, en France et ailleurs.

Michael Palmer

Recension publiée dans Le Temps des médias, n° 7, hiver 2006-2007, p. 268-270.

Ouvrage : Pierre Van Dungen, Milieux de presse et journalistes en Belgique 1828-1914 (Académie royale de Belgique, 2005). Recension par Anne-Claude Ambroise-Rendu.

Frontalière et en partie francophone, la Belgique est pourtant pour beaucoup de Français une terra incognita et il ne semble pas que les historiens – fussent-ils historiens des médias - fassent vraiment exception à cette règle. Pour cette raison le livre de Pierre Van Dungen est une véritable aubaine puisqu’il offre une synthèse fouillée et savante sur les gens de presse en Belgique au xixe siècle. S’interrogeant sur les raisons qui ont poussé la plupart des individus ayant quelque influence dans l’espace public à collaborer d’une manière ou d’une autre aux entreprises de presse, l’auteur met d’abord l’accent sur ce qu’il appelle la commercialisation progressive de la presse à partir des années 1850, c’est-à-dire au fond la prise en compte (...) Lire la suite

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